SansCrierArt : Aperçu critique de l'actualité culturelle. Comptes-rendus d'expositions, de pièces de théâtre, de films et de tous autres évènements culturels.

6 mai 2022 5 06 /05 /mai /2022 15:00

Dans les années 80, Elisabeth (Charlotte Gainsbourg, parfaite) vient d'être quittée par son mari. Avec ses deux enfants, Mathias et Judith, adolescent et jeune adulte, elle apprend une nouvelle vie.

Michael Hers poursuit, dans cette chronique d'une famille et d'une époque, son étude de la reconstruction après la perte d'un être aimé, entamée avec Ce sentiment de l'été et Amanda.

Le réalisateur place ses protagonistes dans les années 80 qu'il restitue à l'aide d'images, de musiques et de références de l'époque. Y glissant un hommage appuyé à Pascale Ogier, notamment via le personnage fragile interprété par Noée Abita (très bien) dont les grands yeux noirs, la voix douce et l'air éthéré évoquent d'emblée l'actrice des Nuits de la pleine lune et du Pont du Nord que Talulah, Mathias et Judith vont voir au cinéma.

Le sujet de la perte rebondi ici de toute part, chacun des protagonistes en étant touché à un moment de cette histoire. Et on y perçoit également la mélancolie et un certain romantisme du réalisateur pour cette époque perdue. Il parvient cette fois encore, par petites touches, à emporter le spectateur au plus près des émotions de ses héros.

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