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Jeanne ruinée suite à l'échec de son projet écologique d'envergure, quitte Paris pour se rendre à Lisbonne. Elle souhaite vendre l'appartement de sa mère qui s'est suicidée.
Céline Devaux, à l'écriture, la réalisation et aux dessins, propose le portrait à la fois burlesque et touchant d'une jeune femme déprimée. L'usage de la voix off (Céline Devaux encore) et de dessins pour exprimer les pensées parasites et la bonne conscience de Jeanne fonctionne particulièrement. C'est très, très drôle.Tout comme toutes les situations impossibles dans lesquelles Jeanne se retrouve plonger. L'émotion nait des évocations du passé, de l'enfance, de la mère, par petites touches vidéos notamment.
Blanche Gardin, dans le rôle titre, est très juste entre déprime, remords et cynisme. Laurent Laffite, en camarade d'enfance sorti de nulle part, sans gêne et séducteur, est hilarant. A leurs côtés, Maxence Tual est également très bien. Plaisir aussi de revoir Marthe Keller, en deux ou trois, apparitions muettes, qui incarne la mère disparue.