SansCrierArt : Aperçu critique de l'actualité culturelle. Comptes-rendus d'expositions, de pièces de théâtre, de films et de tous autres évènements culturels.

14 août 2023 1 14 /08 /août /2023 14:15

Barbie (version Stéréotypée) vit heureuse à Barbyland entourée de toutes les Barbie et de Ken Stéréotypé et de tous les autres Ken. Toutes les journées parfaites se succèdent jusqu'au jour où Barbie évoque la mort.

La première partie du film, dont l'introduction façon 2001, l'odyssée de l'espace de Kubrick, est très efficace. La reproduction du monde de plastique de Barbie est particulièrement réussie et les détournements très drôles. Margot Robbie est parfaite et Ryan Gosling est un Ken magnifiquement fade. L'histoire se déroule à un rythme soutenu, efficace dans ses idées, son humour et ses détournements. Le portrait de la Direction de Mattel assez jouissif avec un excellent Will Ferrer en Big Boss

Puis, le scénario se centre sur Ken et son besoin d'exister en toute indépendance dans Barbyland. Le récit devient poussif, laborieux et bégayant. Le peu d'humour qui reste s'alourdit. Le discours pseudo féministe ne fait même pas illusion. Certaines idées semblent abandonnées en cours de route et le virage final qui fait se rencontrer la créatrice et sa créature perd de son potentiel émotionnel.

Dommage.

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