Dans les années 70, Peter von Kant, réalisateur à succès, s'entiche d'Amir et lui propose d'être acteur. Carl, son secrétaire particulier, les observe.
François Ozon adapte en version masculine le film et la pièce Les Larmes amères de Petra von Kant de Rainer Werner Fassbinder. La tonalité des interprétations surprend. Ça joue un peu faux, en tout cas pas juste. Même Isabelle Adjani surjoue. C'est sans doute volontaire mais c'est assez peu séduisant. D'autant plus que le scénario ne passionne pas. Les dialogues sont également d'une grande pauvreté. Seul Denis Menochet parvient à maintenir sa qualité de jeu, il est même excellent en drama queen.
Un Ozon en mauvaise forme.