1927, alors qu'elle vient d'hériter de la banque de son père et de sa fortune, Madeleine Penicourt voit son fils de 10 ans se défenestrer. Elle devient une proie facile pour le machiavélique ex-conseiller Joubert.
Adapté du livre de Pierre Lemaitre par son propre auteur, le scénario adopte un rythme soutenu. Le récit riche, mais d'une grande fluidité, accorde place à tous les personnages qu'il dessine en peu de traits. Et présente de beaux portraits de femmes combattantes.
La réalisation est ample faite de plans séquence et d'ingénieux angles de vue. Le tout dans une reconstitution soignée, classique sans sentir la poussière. Le film est esthétiquement très agréable à regarder.
Couleurs de l'incendie bénéficie également d'une distribution remarquable, de Léa Drucker à Fanny Ardant en passant par Olivier Gourmet, Benoît Poelvoorde et Jérémy Lopez.
Offrant romanesque et intrigue, entre grand roman d'aventure et bande-dessinée, ce film épique est une vraie bonne surprise.