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A New-York, en 1961, Bobby Zimmerman débarque du Minnesota pour rendre visite à son idole Woody Guthrie.
Un parfait inconnu se concentre sur les débuts de Bob Dylan, de son installation à Greenwich Village et le parrainage de Pete Seeger au concert du Festival Folk de Newport en 1965. Cinq années contées de façon chronologique, sans fantaisie dans le récit. Les débuts fulgurants de Dylan devenant la référence folk jusqu'au virage de Like a Rolling Stone, ses admirations sincères, son assurance/arrogance, ses amours pour Suze Rotolo et Joan Baez, "rivale" de poids pour le chanteur, dessinent le portrait d'une personnalité complexe. Si les dialogues de Dylan sont limités, amplifiant la part de mystère du personnage, le film laisse entendre (jamais en entier) quelques un de ses textes soignés, poétiques, et militants.
Le film est, sans être déplaisant, esthétiquement, très classique. Les interprètes sont remarquables. Timothée Chalamet est très bon en Dylan taiseux et arrogant. Il impressionne particulièrement en interprétant lui-même les chansons. A ses côtés, Monica Barbaro excelle dans le rôle de Joan Baez dont elle interprète, elle aussi, les chansons. Elle Fanning, Edward Norton et Boyd Holbrook complètent cet excellent ensemble de comédiens. La qualité de leur interprétation maintient notre intérêt pendant les 2h20 du récit même lorsque le film marque le pas dans sa dernière partie.