SansCrierArt : Aperçu critique de l'actualité culturelle. Comptes-rendus d'expositions, de pièces de théâtre, de films et de tous autres évènements culturels.

29 mai 2025 4 29 /05 /mai /2025 15:22

En1950, Anatole Zsa-zsa Korda, un homme d'affaires sans scrupules, réchappe à une 6e tentative d’assassinat. Alors qu'il mène son projet le plus ambitieux qui risque de le ruiner, il propose à sa fille Liesl qui se prépare à entrer dans les ordres de lui succéder.

Dès le premier plan, l'esthétique chère à Wes Anderson saute aux yeux. La scénographie travaillée jusqu'au moindre détail impressionne. Cette beauté des décors et des accessoires prend une part importante dans le plaisir procuré par les films de Wes Anderson. L'esprit décalé, jouant sur l'effet de surprise, le rire et l'étrangeté des personnages agit parfaitement. Tout le film sera à la hauteur de cette première scène.

Le casting est parfait. A commencer par Benicio Del Toro qui, dans le rôle de cet étrange héros, est excellent. A ses côtés, Mia Threapleton est parfaite tout comme Michael Cera. A leurs côtés, dans des rôles secondaires mais essentiels, on trouve Tom Hanks, Benedict Cumberbach, Mathieu Amalric, Bill Murray entre autres.

Si on peut reprocher au film d'être inutilement compliqué dans le récit du montage financier, tout le reste est particulièrement plaisant.

A voir également l'exposition consacrée au réalisateur à la cinémathèque de Paris

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