Un petit garçon amoureux extirpe de la petite fille de ses rêves une promesse : elle l’épousera le jour où il sera allé dans les étoiles. 24 ans plus tard, cosmonaute de retour de l’espace, il frappe à la porte pour obtenir son dû, la « fiancée » n’est pas du tout d’accord. Il lui propose 24 heures d'essai.
Pierre-François Martin Laval se met à la réalisation. Pierre François Martin Laval c’est le Pef des robins et le pffffffffffffffffff de ce film … Pfffffffffffffffffff, parce qu’il est le scénariste, réalisateur et interprète principal de ce ratage. L'idée de départ est amusante mais comme trop souvent, son développement s'avère sans originalité, ni légèreté. Comment Pfffffffffff séduit Julie Depardieu ? En cassant tout ce qu’il touche et en saccageant sa maison et sa voiture (première partie) et (deuxième partie) en obtenant la complicité d’un enfant qui les accompagnera au zoo d’où ils reviendront avec un pingouin (l’effet Marche de l’empereur fonctionne ici aussi : c’est la touche drôle du film).
On aurait pu espérer un peu de poésie et de créativité. Mais, tout est lourd : dialogues, gags, musique romantique, et l'interprétation même de PEF. Son personnage est le Rantanplan qu’il nous servait chez les Robins. Pendant 1h30 cela devient insupportable, ridicule et pas drôle du tout. D'un personnage qu'on pourrait imaginer romantique et lunaire, il fait un débile profond.
Tout de même, deux - trois gags fonctionnent, Julie Depardieu et Isabelle Nanty rattrapent comme elles peuvent le désastre mais Pierre Richard contaminé par le gnangnannisme de Pffffffff déçoit.