SansCrierArt : Aperçu critique de l'actualité culturelle. Comptes-rendus d'expositions, de pièces de théâtre, de films et de tous autres évènements culturels.

25 avril 2007 3 25 /04 /avril /2007 22:25

Vendredi 20, la scène de l'Auditorium accueillait Seb Martel et Shannon Wright.
En guise d'ouvreuses, deux types costumes blancs et bosalino nous accueillent. Dans la salle, des personnages très 50's. Une mariée au milieu des fauteuils tourne sur elle-même, un représentant de commerce au pied de la scène nous fait l'article, à sa gauche un jeune homme se déguise et mime Elvis, la voix d'un speaker nous conte une chronique judiciaire : une jeune femme a disparu avec ses bijoux. Elle déboule dans la salle. Les sirènes de police se font entendre. La mariée disparait par la scène, les autres par les sorties salles.
Seb Martel et ses musiciens dont la mariée (le frêre de Martel) investissent la scène. Martel enchaîne les morceaux de Coitry son dernier album. Bonne musique, originalité des arrangements, univers très personnel, belle voix, bien en place et belle convivialité avec le public. Les personnnages du début réapparaissent parfois traversant la scène ou la salle. Une danseuse illustrera très joliement tout en gestes délicats 2-3 titres. Des vidéos sont diffusées sur l'écran qui tapisse le fond de la scène dans son entier. La danseuse y apparaitra filmée en direct.
Puis, les musiciens quittent la scène. Seul un ordinateur joue. Sur l'écran, les personnages 50's. Ils sont dans le hall d'entrée de l'auditorium filmés en direct. Le représentant de commerce entre par le fond de la salle, scrute les lieux, se dirige vers la scène puis l'écran et réapparait dans une vidéo fuyant dans une rue. Tour à tour tous les personnages feront de même réapparaissant chacun dans un décor différent.
Cette mise en scène très riche et originale crée une ambiance étrange dans la salle. Assez envoutante. Malheureusement, on ne perçoit pas bien le lien entre cette mise en scène et ce que Martel raconte dans ses chansons. Martel seul en scène suffirait à notre plaisir. Le spectacle est en plus, comme indépendant. Pourquoi pas. Ce fut de très bon moments.

Ensuite, les techniciens installent la scène pour Shannon Wright. Curiosité le piano est placé de telle façon que l'artiste tourne le dos à 3/4 du public. 
Entrée de Shannon Wright qui, frange dans les yeux, s'installe au piano dos au public. Voix et mélodies superbes mieux encore que sur CD.
Titres au piano.
Au bout de 20 bonnes minutes, elle se rend compte de la présence du public et nous gratifie d'un "Thank you". Puis, elle prend la guitare électrique (au son malheureusement bien trop fort) qu'elle manie avec une impressionnante virtuosité, très rock. Visiblement, elle s'éclate avec ses musiciens, et on en ferait bien autant si seulement elle voulait bien nous y inviter. Retour au piano, qu'elle maitrise aussi très bien. Puis, à la fin d'un titre, nous dit tout à coup "thank you, goodbye" et s'en va.


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