Dans les années 30, Richard Strauss cherche un nouveau librettiste. Il propose à l'écrivain Stefan Zweig d'écrire le livret de son prochain opéra. L'admiration réciproque se transforme rapidement en amitié et ce malgré la montée du nazisme. Car si Strauss collabore, sous la contrainte, avec le régime nazi, Stefan Zweig, juif, prend pleine conscience du péril qui s'installe.
La pièce vaut surtout par l'interprétation de ces deux comédiens principaux tous deux très habités par leur rôle.
Michel Aumont campe un Strauss qui ne vit que pour son art quitte à en perdre un peu de vue la réalité politique. Didier Sandre est un Stefan Zweig hyper sensible et particulièrement affecté par la montée du nazisme. Ces deux grands comédiens donnent à cette pièce un peu trop bavarde et au texte sans réelle envolée, le romanesque qui lui manque.