New-York, un « vieux » chorégraphe reçoit chez lui un jeune couple venu l’interviewé. Tel est le point de départ de « grand écart » une pièce qui sans être totalement désagréable n’ apporte rien au répertoire. L’intrigue est cousue de fil blanc et si quelques répliques font mouche elles le doivent surtout à la qualité des comédiens. A commencer par Thierry Lhermitte qui dans le rôle casse gueule du chorégraphe efféminé déjoue tous les pièges inhérents au personnage. C’est un réel plaisir de le voir sur scène. Valérie Karsenti joue son rôle comme il faut mais sa partition ne lui laisse que peu d’occasion de donner place à son talent. François Feroleto hérite du rôle sans doute le plus difficile avec un personnage tout en excès. Il remplit sa mission et s'accorde avec ces deux partenaires.
Bref, voilà une gentille pièce qui doit tout à ses comédiens.