SansCrierArt : Aperçu critique de l'actualité culturelle. Comptes-rendus d'expositions, de pièces de théâtre, de films et de tous autres évènements culturels.

26 janvier 2014 7 26 /01 /janvier /2014 17:52

Jimmy-P.-www.zabouille.over-blog.com.jpg 1948, Jimmy Picard, indien Blackfoot, est admis dans un hôpital militaire. Blessé pendant la guerre, il souffre de nombreux troubles psychologiques. Georges Devereux, ethnologue-psychanalyste est chargé d'aider Jimmy dans sa guérison. 

Comme souvent, Arnaud Desplechin distille dans le traitement de ses personnages une certaine froideur. Si cela peut fonctionner sur une partie des sujets traités par le réalisateur, c'est ici plus incongru et destructeur. Dans Jimmy P., les dialogues sont mécaniques, les échanges trop factuels sans place pour le ressenti, pour que l'on s'attache quelque peu aux personnages. La relation à la fois distanciée et complice entre le psy et son patient sonne faux. Desplechin traite de la même façon leur relation avec leurs proches. Cerise sur le gâteau, l'ensemble très répétitif en devient soporifique.

 

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