SansCrierArt : Aperçu critique de l'actualité culturelle. Comptes-rendus d'expositions, de pièces de théâtre, de films et de tous autres évènements culturels.

28 janvier 2012 6 28 /01 /janvier /2012 16:50

Marcel-Storr.jpgLe Pavillon Carré Baudouin accueille l'oeuvre intégrale de Marcel Storr, une soixantaine de dessins réalisés entre 1930 et 1975 et précieusement conservés par Liliane et Bertrand Kempf.

 

Marcel Storr était cantonnier pour la ville de Paris MS6.jpgau Bois de Boulogne. Tout au long de son existence, qui avait débutée de façon la plus rude et qui semble n'avoir jamais était tendre avec lui, il s'est bâti un univers, une autre dimension où les bâtiments sont immenses et où l'humain n'est que fourmi. Le tout dans des couleurs d'automne, orange, marron et rouge.

 

Tout d'abord des églises et cathédrales de plus en plus grandes et étranges qui étaient sans doute les bâtiments les plus imposants qu’il avait pu rencontrer dans sa vie réelle. Puis, les tours de la Défense se mettent à pousser derrière les arbres du Bois de Boulogne.

 

P1030161Une nouvelle « race » de bâtiments gigantes ques se présente à lui et ouvre son imaginaire. Marcel Storr dessine alors d’inquiétantes mégapoles dans lesquelles la nature qu’il cotoit au quotidien prend de plus en plus de place. Ses dessins semblent une jungle de végetation et de batiments pointant vers le ciel, où l’humain demeure minuscule.

Tous les dessins sont d'une grande précision, tant qu'on pourrait les observer pendant des heures pour y percevoir chaque aspect, chaque détail. Devant les architectures étranges, on pense souvent à Gaudi et son incroyable Sagrada Familia.

Marcel Storr et son étrange univers se découvrent au Pavillon Carré Baudouin jusqu'au 31 mars 2012.


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