SansCrierArt: Aperçu critique de l'actualité culturelle. Comptes-rendus d'expositions, de pièces de théâtre, de films et de tous autres évènements culturels.
Ramy, musulman, vit encore chez ses parents dans le New Jersey. Il essaye de concilier ses aspirations de jeune homme et sa religion.
Ramy Youssef est un comédien américain d'origine Égyptienne. Sa série qui porte son prénom met en scène les interrogations d'un jeune musulman américain. Les dîners familiaux, les mariages des cousins, les soirées entre potes, ses relations avec les filles musulmanes ou pas... les scènes d'un quotidien ordinaire se succèdent à la fois drôles et dramatiques et permettent d'aborder les sujets de la sexualité, de la masculinité, du sexisme, du racisme, de l'antisémitisme, des attentats du 11 septembre, du complotisme, de l'alcool, de la drogue, de la quête de spiritualité...
C'est drôle et très audacieux (notamment dans le 4e épisode qui mêle onanisme chez un jeune adolescent et terrorisme islamique). C'est inégal mais, curieusement, cela fonctionne.
Alexandre Léger, grand œnologue et créateur du célèbre et redouté guide Léger, vient de mourir chez lui à Tokyo. Son testament met en compétition sa fille Camille qui ne l'a pas revu depuis 20 ans et Tomine Issei, son fils spirituel. Ils s'affronteront dans trois épreuves. Celui qui gagnera héritera de l'empire Léger.
La série, adaptée du manga, affiche un certain standing par la qualité de sa réalisation, par la beauté de ses décors et son travail sur le son qui laisse notamment place au silence et aux bruits spécifiques à la discipline viticole. Les comédiens sont très bien dont Fleur Geffrier parfaite.
Les deux premiers épisodes séduisent et surprennent d'emblée par la plongée précise et documentée dans le monde du vin qu'ils proposent. Les épisodes suivants cèdent trop de place à un récit d'un romanesque facile, frôlant le soap opéra. Abstraction faite de cette tendance, la série demeure une belle proposition.
Nous vous conseillons de visionner la série en version originale (français, anglais, japonais), l'interprétation y est plus fine.
Le père d'Eléonore a un cancer du colon qu'il ne veut pas soigner.
Dans la famille d'Eléonore tout le monde crie, fume, se déteste et s'aime dans un même mouvement : Raphaëlle, la sœur enceinte, Isabelle, la mère hyperactive, le père Jean-Paul qui occupe tous les esprits et Eléonore, comédienne qui gère sa carrière et ses amours comme elle peut.
Les comédiens, Eléonore et Raphaëlle Costes dans leur propres rôles, Arno Chevrier, Muriel Combeau, Sébastien Chassaigne, Nicolas Berno.., sont tous excellents. La réalisation sert parfaitement les différentes strates émotionnelles du récit.
En huit épisodes de 12 minutes, Eléonore Costes trace le portrait de ses héros, avec beaucoup d'humour et de sensibilité.
Au début des années 2000, Samuel, 10 ans, se confie dans son journal. Il vit une période charnière de sa jeune vie : "Depuis que je suis né je me trouve génial mais je ne suis plus sûr que c'´est vrai."
Dans un trait lâché, proche du croquis, en noir et blanc, Emilie Tronche donne vie à Samuel et ses copains (ou pas) de classe, la grande Julie, Bérénice, Dimitri, Corentin, Basile... La musique joue un rôle important pour Samuel qui aime également danser. Ainsi, le dessin soigne particulière les mouvements et déplacements des personnages. La réalisatrice-dessinatrice, scenariste et dialoguiste de cette serie animée prête également sa voix à l´ensemble des personnages.
Une jeune femme au passé complexe et qui cherche la discrétion entre comme intérim dans une usine d'électroménager.
On ne saisit pas bien ce qu'ont voulu faire les scénaristes et réalisateurs. Série humoristique, sociale ou policière ? La réponse semble être "les trois mon capitaine". Cela donne une tonalité qui sonne souvent faux et un scénario peu passionnant.
Mettre le kung-fu au service de la lutte des classes, en glissant des blagues de-ci de-là, une bluette amoureuse et une héroïne à la Kill Bill en fuite (reine des combats et portant une combinaison jaune à liseré noir) est peut-être un peu trop foutraque pour fonctionner vraiment.
Quand à la réalisation, elle pioche, elle aussi, dans tous les styles. C'est dire à quel point elle n'en a pas.