SansCrierArt: Aperçu critique de l'actualité culturelle. Comptes-rendus d'expositions, de pièces de théâtre, de films et de tous autres évènements culturels.
Jacques vit seul depuis que sa femme l'a quitté il y a quelques semaines. Il engage Laura, une jeune femme de ménage qui, rapidement, lui demande de l'héberger.
Le film séduit d'emblée par la présence de Jean-Pierre Bacri, toujours excellent, et celle d'Emilie Dequenne d'une justesse et d'un naturel rare. Tout l'intérêt du film réside dans leur présence. Car le scénario, adapté du roman de Christian Oster, séduit moins. Le récit de ces deux solitudes qui se viennent en aide, elle, totalement paumée qui se donne tout entière, lui désabusé et bousculé, ne passionne pas. C'est sympathique mais on s'ennuie un peu.
Dans ce 5e opus, l'aventurier-archeologue se retrouve en pleine guerre froide sur la piste du crâne de cristal d'Akator.
Le film s'avère formellement assez laid. Certains décors carton pâte ou au contraire trop numériques ne nous aident pas à nous plonger dans cette histoire où l'invraisemblance, qui certes fait partie du jeu, est ici poussée à son paroxysme. La dernière demi-heure de ces 2h20 de récit confus où la surenchère domine semble interminable
Reste le charme d'Harrison Ford, irrésistible, et le plaisir de retrouver Karen Allen, dans le rôle qu'elle tenait dans le premier opus.
Après 9 années d'emprisonnement en hôpital psychiatrique, Blaise retrouve sa liberté dans un monde où la chirurgie esthétique est le passage obligé pour être tendance.
Eric et Ramzy sont les héros du premier long métrage de Quentin Dupieux. Tuerie de masse, enlèvement d'enfants, obsession de l'esthétisme, importance de l'appartenance à un clan.... Dupieux dessine une Amérique malade et absurde. Outrance et humour débile servent la démonstration. Eric Judor est excellent dans le rôle du candide.
Séance de rattrapage ce week-end : j'avais honteusement loupé le Truman Capote de Bennet Miller au cinéma, je n'ai pas loupé sa sortie en DVD. Je ne connais pas grand chose de Truman et ne peux donc jugé de la fidélité du film au personnage et à son histoire. Cependant, la composition de Philip Seymour Hoffman est particulièrement impressionnante. Le personnage qu'il créé est celui d'un génie, irresistiblement antipathique. Entre prétention et auto-dérision, il demeure son propre sujet de prédilection même lorsqu'il enquête sur un crime odieux (l'autre sujet du film). L'intérêt qu'il porte au criminel ne tient que parce qu'il se retrouve en lui. Le génie Truman créé en nous moults sentiments contradictoires tout au long du film. La composition exceptionnelle de Philip Seymour Hoffman en est pour beaucoup. A voir absolument en VO.
Dans la campagne qui entoure Téhéran, un homme en voiture cherche quelqu'un qui acceptera de l'enterrer après son suicide. Chacun réagit différemment.
Kiarostami filme son personnage à la fois amorphe et inquiétant qui se heurte aux impératifs du quotidien des hommes qu'il aborde (militaire, gardien, ouvrier, séminariste...) et à leurs convictions religieuses et philosophiques, jusqu'à sa rencontre avec un taxidermiste et la redécouverte des beautés simples de la nature : un vol d'oiseau, le soleil couchant, la pluie d'un orage...