SansCrierArt : Aperçu critique de l'actualité culturelle. Comptes-rendus d'expositions, de pièces de théâtre, de films et de tous autres évènements culturels.

3 juin 2010 4 03 /06 /juin /2010 15:32

Camelia-Jordana-Non-non-non.jpgCamelia Jordana s'est exercée à la scène pendant 5 soirs au studio des Champs Elysées. Accompagnée par 5 musiciens dont Babx, elle a présenté l'ensemble des titres de son album avec une décontraction peut-être un peu feinte mais plutôt sympathique. Sans difficulté, elle a su sur les morceaux les plus rythmés entrainer le public à danser. Dans un autre genre, la reprise de Lettera de Babx  fut un des très bons moments du concert. La voix était bien là toujours un peu étrange et parfaitement en place.

Pour finir, Camilla Jordana a interprété en duo avec L. le titre que cette dernière lui a composé pour l'album, avant de lui laisser la scène le temps d'un titre ("Jalouse" encore et toujours...).


Pour un coup d'essai, c'était plutôt pas mal du tout.


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7 février 2010 7 07 /02 /février /2010 16:15

bb-copie.jpg Biolay qui bourre le Casino de Paris pour 4 soirs ce mois-ci et 2 en mai, c'est déjà un événement. Depuis 10 ans qu'on me jette des pierres voilà que je me sens moins seule.

En première partie, Alka Balbir. Une jolie brune, sur talons hauts sans grande présence scénique. Une jolie voix à la Elodie Frégé, des textes bien écrits mais mono thématique (la séparation), de jolies mélodies bien arrangées. Tout ça sent le Biolay. Tout ça se confirme, Alka Balbir nous annonce que toutes ces jolies chansons ont été écrites par BB. Ma voisine commente "il ne lui a pas laissé les meilleures..."

Les meilleures vont suivre. Sur scène, 6 musiciens et leur harpe, violoncelle, basse, guitare, batterie, thérémine, synthétiseur. Pour décor, des rideaux argentés supers réflecteurs des jeux de lumières
.
En entrée, quelques notes de harpe, Rainer Maria Rilke et la voix de Michel Aumont sur "Pour écrire un seul vers". Puis, Biolay en dandy rock tout de noir vétu, pose sa voix grave sans difficulté sur "Tout ça me tourmente". Le pied du micro en appuie, il est à la fois mobile et immobile. Un style hésitant qui s'affirmera largement dans le mouvement par la suite.
Chanson, hip-hop, pop 80 et arrangements de guitares rock se cotoient.
Les titres s'enchainent pour la majorité issus du dernier album (une bonne dizaine) plus 2 ou 3 de chacun des autres albums et une reprise de "Les séparés" de Julien Clerc, au piano entre "Ton héritage" qui définitivement fait son effet et "Nuages noirs" (générique du film "Clara et moi" jugée par Françoise Hardy comme la meilleure chanson de BB sans doute parce qu'on dirait du Françoise Hardy.
Biolay s'affirme comme interpréte. Peut-être dû à son travail au cinéma, son jeu  est très présent, ne se contentant plus de suivre les mélodies, il joue ses chansons et avec son public. Un public, à fond du début à la fin, qui tel un seul homme l'acclame comme demandait sur le refrain de "Padam". Le concert se termine sur "A l'Origine" dans une version de fin du monde avec reverb. et guitares saturées très surprenante et réussie. En rappel, devant la salle entièrement debout, au piano BB joue une version nouvelle de "Négatif" se terminant sur quelques notes de Gorillaz. Puis, les "Cerfs volants" et enfin le duo avec
Jeanne Cheral sur "Brandt Rhapsody".
En tout 2h00 de concert assez bluffantes.



PS : dans la salle, au balcon, Madame Deneuve Catherine accompagnée de François Ozon (beau comme un camion ou plutôt comme une jaguar). 

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29 octobre 2009 4 29 /10 /octobre /2009 21:47

Biolay a vraiment une tronche de petit con
Une tête à claques
Un regard méprisant
Des cheveux gras
Une grande gueule qui dégueule

Biolay a vraiment une tronche de petit con
mais Biolay il nous pond
un chef d'oeuvre tous les deux ans.

Alors la grande gueule qui dégueule
, les cheveux gras,
le regard méprisant et la tête à claques
 on va finir par trouver ça
Superbe






 
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4 juillet 2009 6 04 /07 /juillet /2009 13:26

Ce mercredi 1er juillet, la fournaise Le Bataclan, 45° degrés au thermomètre (une habitude qui suffirait à nous faire fuir cette salle infréquentable les jours d'été) accueillait Régina Spektor, son batteur, son violoniste, son violoncelliste et c'est tout. Petite formation bien suffisante, tant l'artiste, sa voix et son piano suffisent à occuper l'espace sonore. Pour l'espace scénique c'est un peu différent, le piano ne favorisant pas la mobilité...
Reggie Watts, human beatbox New-Yorkais qui maîtrise de façon impressionnante l'usage du sampler, a assuré la première partie. Au début, c'est assez enthousiasmant et finalement assez lassant.


Régina Spektor a suivi rapidement et a présenté l'essentiel des titres du dernier album dont 2-3 perles qui sortent largement du lot, ainsi que les incontournables des albums précedents dont "Après-moi" seule au piano.

Visiblement touchée par l'accueil exalté que lui a réservé la salle et notamment les 5 premiers rangs occupés par les fans absolus (qui pourra m'expliquer pourquoi les fans crient et applaudissent à chaque poussée vocale comme s'il s'agissait de battre le record du 100mètres ?), Régina Spektor instaure dés les premières secondes une complicité de bons vieux camarades. L'ambiance est excellente même si tout le monde souffre de la chaleur, l'artiste la première qui liquéfiée invoquera la pluie, une douche, et bien sur le déluge

1h30 de concert, dont 1 rappel évidemment programmé, c'est un peu court pour une artiste qui a déjà 3 albums à son actif ( 5 si on ajoute les 2 albums auto-produit) mais la chaleur infernale n'a sans doute pas plaidé en notre faveur.


On retiendra de ce concert le piano que Régina Spektor joue en virtuose, sa formation classique transpirant dans la construction de ses compositions et son goût des orchestrations soignées (à écouter sur les albums), la voix assez impressionnante, le sourire XXL.

On remarquera aussi les fans trop "fans" qui gâchent toujours un peu le plaisir des autres, une configuration "debout" pas du tout adaptée à ce genre de concert "récital", et une nouvelle fois la chaleur étouffante du Bataclan.

Malgré tout, Régina Spektor a su être à la hauteur de nos attentes dans un environnement plutôt hostile à notre confort d'écoute.


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4 avril 2009 6 04 /04 /avril /2009 16:05


La magie Von Poehl opérant une fois de plus, c'est après trois rappels debout que le public enchanté a concédé à quitter les lieux.
Il faut dire qu'il est difficile de résister aux mélodies du blond suédois qui, comme pour chaque concert, a réorchestré plus rock ses titres. Et pour le coup, ça cogne sacrement.
Très vite les fourmis viennent dans les jambes et l'envie irrépressible de bouger se fait sentir. Manque de chance et incongruité de la soirée, la Cigale est en configuration assise ce soir-là... On se contentera donc d'écouter sagement ou presque.
Von Poehl ouvre le concert seul à la guitare avec un nouveau titre qui ne figure sur aucun des deux albums : 28 paradise. Et la grâce est là, la voix bien en place, le sourire xxl. Puis, les cinq musiciens multi-instrumentistes entrent en scène. (clavier, basse, saxo, clarinette, mélodica, harmonica, batterie, violoncelle, guitare électrique, guitare classique). Pour une fois la batterie est au devant de la scène sur le côté droit, on peut admirer le punch du batteur. Les titres du premier et du deuxième album se succèdent. Von Poehl nous parle avec son français parfumé d'accent suédois. Hésitant, un peu timide et drôle. Déjà le premier rappel avec sa douce et tendre Marie Modiano plus en voix que les dernières fois que j'ai pu l'écouter. Le public se lève enfin pour finir le concert debout et profiter en rythme des dernières chansons.



En première partie : Fredo Viola, le buzz du moment. Très jolie voix mais des mélodies trop pauvres pour moi.

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