SansCrierArt: Aperçu critique de l'actualité culturelle. Comptes-rendus d'expositions, de pièces de théâtre, de films et de tous autres évènements culturels.
klar, chanteuse française installée en Norvège, sort son premier EP chez Tylden, distribué par Universal Music Norge.
Sa voix, à la fois puissante et caressante, attire d'emblée notre plus grande attention.
Ses mélodies, entre pop et folk, dont l'imparable "Until the last time", révèlent les influences de klar (Lana Del Rey, Adèle) sans que celles-ci cannibalisent sa propre signature artistique.
Les orchestrations et arrangements qui marient douceur et énergie pop servent parfaitement l'univers de la jeune auteure-compositrice-interprète.
Ces 6 premiers titres donnent très envie d'en entendre plus.
Les tubes, les tenues extravagantes et l´énergie de l´artiste sont convoqués par Jimmy Love qui en 2 heures de concert retrace le parcours artistique du chanteur british. Avec sa belle voix et un mimétisme soigné, cette doublure de qualité donne l´impression aux spectateurs d´assister à un concert de la rock star au meilleure de sa forme et dans une salle à taille humaine. Hyper efficace.
Une grande tournée est programmée en 2022 avec en point d'orgue un concert au Palais des Congrès de Paris le 2 mai puis de nombreuses dates dans toute la France : Amiens – Jeu 28/04/22 – 20h00 / Chalons En Champagne – Ven 29/04/22 – 20h30 / Amnéville – Sam 30/04/22 – 20h30 / Strasbourg – Mar 3/05/22 – 20h00 / Montbéliard – Mer 4/05/22 – 20h00 / Dijon – Jeu 5/05/22 – 20h00 / Clermont Ferrand 6/05/22 – 20h30 / Lyon – Sam 7/05/22 – 20h30 / Orleans – Mar 10/05/22 – 20h00 / Rennes – Mer 11/05/22 – 20h00 / Nantes – Jeu 12/05/22 – 20h00 / Chateauroux – Ven 13/05/22 – 18h00 / Bordeaux – Sam 14/05/22 – 20h30 / Narbonne – Dim 15/05/22 – 18h00 / Nice – Mar 17/05/22 – 20h00 / Montpellier – Mer 18/05/22 – 20h00 / Toulouse – Jeu 19/05/22 – 20h00 / Marseille – Vem 20/05/22 – 20h00
Enfin ! Après plusieurs reports pour cause de Covid, Ibrahim Maalouf investi le théâtre de l'Oeuvre. Le musicien a choisi cet écrin cosy pour fêter ses 40 ans et ses 30 ans de musique.
Le spectacle débute par un court métrage mis en musique par le trompettiste. Le cinéma, une de ses grandes passions avec l'enseignement, reviendra à trois reprises durant le concert (Meddley de ses bandes originales de film, vidéo personnelle et d´enfance réalisée en 1993 à Beyrouth, extrait de l´ambiance d´un concert à Bercy format légèrement différent de celui du petit théâtre de l'Oeuvre...).
Accompagné du guitariste virtuose François Laporte, tout simplement magistral, Ibrahim Maalouf se raconte en mots (beaucoup, l´homme est bavard et chaleureux) et, à la trompette et au piano, en mélodies (trop peu, bien sûr) dont Sorry, Bagdad, Harlem, all I can´t say, Lily will soon be a woman.... Deux invitées surprises la harpiste Rosita Milewska et Thais Lona, jeune chanteuse qu´il a décidé de produire, l'accompagneront sur deux titres, à moins que ça ne soit l'inverse car Ibrahim aime particulièrement mettre en valeur ceux qu'il a choisi. Aussi généreux dans la création et l'interprétation de sa musique, que dans le partage de son succès.
The Rabeats fêtent leur 20 ans. Le tribute band picard s’est fait plaisir, et certainement un peu peur, en débutant sa tournée anniversaire par trois concerts au Cavern club de Liverpool, où les Beatles se sont produits plus de 290 fois entre 1961 et 1963.
Ces 17 et 18 janvier, c’est l’Olympia qui s’offrait pas moins de 2 heures de plongée dans la musique des Fab four.
Dans la salle un public en majorité cinquantenaire et plus, totalement déchaîné, sur scène les 4 picards tout de Beatles, multi-époque, vêtus et des projections de documents et illustrations psychédéliques.
Près d’une cinquantaine de tubes s’enchaînent, un répertoire incroyable, qui crée instantanément l'enthousiasme. Le public chante en choeur chaque titre. La première partie enchante. Le chanteur assure, le groupe et l'habillage scénique font le job. La seconde partie, après entracte, affiche un son saturé et un groupe qui à mesure que le concert se déroule devient moins performant. Problèmes techniques ou fatigue, sur certains morceaux les musiciens semblent ne plus jouer ensemble. Le chanteur perd peu à peu sa voix. On retrouve tout de même de beaux moments sur les titres plus calmes. Le final sur All you need is love qui est conçu pour être festif ne fonctionne pas vraiment. Une sorte de confusion s’installe qui est un peu dommage.
Malgré cela, le plaisir prit pendant ces deux heures est bien réel. Pouvoir entendre en live les morceaux du plus grand groupe de l'histoire s'assimile à croquer dans une gigantesque madeleine de Proust.
Ce lundi 28 octobre, la salle Pleyel était pleine à craquer pour écouter The Divine Comedy qui présentait son 12ième album "Office Politics", sorti en juin.
Sur scène, deux portes "In" et "Out" et un bureau sur lequel est posé un ordinateur, cinq musiciens et des synthés, très présents dans ce dernier album où une électro un brin agressive illustre certains textes sarcastiques sur la déshumanisation du monde du travail.
Neil Hannon avec sa belle voix grave, bien que légèrement enrhumé, porte beau en costume rouge pétard. Sur scène la bonne humeur et le second degré sont de mise. "Come on guys !" Neil Hannon invite le public français, "au silence, le plus impressionnant du monde" à manifester plus fort encore son plaisir d'être là. Car le plaisir est bien là même si les titres robotiques tels "The Synthesiser Service Centre Super Summer Sale" ou "Psychological evaluation" déboussolent un peu jusqu'à nous perdre carrément. On retrouve vite le talent mélodique de Neil Hannon qu'il soit lyrique ("When the working day is done", "I'm A Stranger Here", "Norman and Norma'...) ou rythmique ("Queue jumper", "You'll never work in this town again"...). Le tout complété par les incontournables "A lady of a certain age, "Absent friends", "National Express" ou "Come home Billy bird"...