SansCrierArt : Aperçu critique de l'actualité culturelle. Comptes-rendus d'expositions, de pièces de théâtre, de films et de tous autres évènements culturels.

14 septembre 2021 2 14 /09 /septembre /2021 20:30

Enfin ! Après plusieurs reports pour cause de Covid, Ibrahim Maalouf investi le théâtre de l'Oeuvre. Le musicien a choisi cet écrin cosy pour fêter ses 40 ans et ses 30 ans de musique.

Le spectacle débute par un court métrage mis en musique par le trompettiste. Le cinéma, une de ses grandes passions avec l'enseignement, reviendra à trois reprises durant le concert (Meddley de ses bandes originales de film, vidéo personnelle et d´enfance réalisée en 1993 à Beyrouth, extrait de l´ambiance d´un concert à Bercy format légèrement différent de celui du petit théâtre de l'Oeuvre...).

Accompagné du guitariste virtuose François Laporte, tout simplement magistral, Ibrahim Maalouf se raconte en mots (beaucoup, l´homme est bavard et chaleureux) et, à la trompette et au piano, en mélodies (trop peu, bien sûr) dont Sorry, Bagdad, Harlem, all I can´t say, Lily will soon be a woman.... Deux invitées surprises la harpiste Rosita Milewska et Thais Lona, jeune chanteuse qu´il a décidé de produire, l'accompagneront sur deux titres, à moins que ça ne soit l'inverse car Ibrahim aime particulièrement mettre en valeur ceux qu'il a choisi. Aussi généreux dans la création et l'interprétation de sa musique, que dans le partage de son succès.

Ibrahim Maalouf au théâtre de l´oeuvre
Ibrahim Maalouf au théâtre de l´oeuvre
Ibrahim Maalouf au théâtre de l´oeuvre
Ibrahim Maalouf au théâtre de l´oeuvre
Ibrahim Maalouf au théâtre de l´oeuvre
Ibrahim Maalouf au théâtre de l´oeuvre
Ibrahim Maalouf au théâtre de l´oeuvre
Ibrahim Maalouf au théâtre de l´oeuvre
Ibrahim Maalouf au théâtre de l´oeuvre
Ibrahim Maalouf au théâtre de l´oeuvre
Ibrahim Maalouf au théâtre de l´oeuvre
Ibrahim Maalouf au théâtre de l´oeuvre
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18 janvier 2020 6 18 /01 /janvier /2020 13:21

The Rabeats fêtent leur 20 ans. Le tribute band picard s’est fait plaisir, et certainement un peu peur, en débutant sa tournée anniversaire par trois concerts au Cavern club de Liverpool, où les Beatles se sont produits plus de 290 fois entre 1961 et 1963.
Ces 17 et 18 janvier, c’est l’Olympia qui s’offrait pas moins de 2 heures de plongée dans la musique des Fab four.

Dans la salle un public en majorité cinquantenaire et plus, totalement déchaîné, sur scène les 4 picards tout de Beatles, multi-époque, vêtus et des projections de documents et illustrations psychédéliques.

Près d’une cinquantaine de tubes s’enchaînent, un répertoire incroyable, qui crée instantanément l'enthousiasme. Le public chante en choeur chaque titre. La première partie enchante. Le chanteur assure, le groupe et l'habillage scénique font le job. La seconde partie, après entracte, affiche un son saturé et un groupe qui à mesure que le concert se déroule devient moins performant. Problèmes techniques ou fatigue, sur certains morceaux les musiciens semblent ne plus jouer ensemble. Le chanteur perd peu à peu sa voix. On retrouve tout de même de beaux moments sur les titres plus calmes. Le final sur All you need is love qui est conçu pour être festif ne fonctionne pas vraiment. Une sorte de confusion s’installe qui est un peu dommage.

Malgré cela, le plaisir prit pendant ces deux heures est bien réel. Pouvoir entendre en live les morceaux du plus grand groupe de l'histoire s'assimile à croquer dans une gigantesque madeleine de Proust.

 

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29 octobre 2019 2 29 /10 /octobre /2019 20:05

Ce lundi 28 octobre, la salle Pleyel était pleine à craquer pour écouter The Divine Comedy qui présentait son 12ième album "Office Politics", sorti en juin.

Sur scène, deux portes "In" et "Out" et un bureau sur lequel est posé un ordinateur, cinq musiciens et des synthés, très présents dans ce dernier album où une électro un brin agressive illustre certains textes sarcastiques sur la déshumanisation du monde du travail. 

Neil Hannon avec sa belle voix grave, bien que légèrement enrhumé, porte beau en costume rouge pétard. Sur scène la bonne humeur et le second degré sont de mise. "Come on guys !" Neil Hannon invite le public français, "au silence, le plus impressionnant du monde" à manifester plus fort encore son plaisir d'être là. Car le plaisir est bien là même si les titres robotiques tels "The Synthesiser Service Centre Super Summer Sale" ou "Psychological evaluation" déboussolent un peu jusqu'à nous perdre carrément. On retrouve vite le talent mélodique de Neil Hannon qu'il soit lyrique ("When the working day is done", "I'm A Stranger Here", "Norman and Norma'...) ou rythmique ("Queue jumper", "You'll never work in this town again"...). Le tout complété par les incontournables "A lady of a certain age, "Absent friends", "National Express" ou "Come home Billy bird"...

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25 octobre 2019 5 25 /10 /octobre /2019 18:24

On peut être lassé de la recette d'écriture faite d'instantanés-clichés et de name-dropping, on peut avoir l'impression d'avoir déjà entendu ces mélodies, on peut ne pas être particulièrement fan du chanteur et passer un excellent moment au concert de Vincent Delerm.

Un piano à queue en centre scène sur fond d'écran géant. Un chanteur joueur qui manie parfaitement l'autodérision. Des sketchs-interludes, de l'humour, de l'impro, des surprises, des voix off, de l'émotion. L'envie de revoir La nuit américaine. L'hommage à Agnès Varda. La reprise de deux titres du premier album, l'Album qui excusera pour toujours le reste de la discographie. Puis Clotilde Hesme. Puis les vidéos minimalistes au design très épuré qui tapissent le fond de scène et capturent le chanteur. Puis, le bonheur de l'artiste. Et puis, le plaisir du public.

Photo : SophieCCN

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26 janvier 2019 6 26 /01 /janvier /2019 09:10

Michel Legrand  1932 - 2019

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