SansCrierArt : Aperçu critique de l'actualité culturelle. Comptes-rendus d'expositions, de pièces de théâtre, de films et de tous autres évènements culturels.

11 mars 2018 7 11 /03 /mars /2018 21:51

Sur scène huit musiciens dont quatre à cordes et un piano blanc pour Julien Clerc. Au dessus du piano sont suspendus des débris d'écrans (à moins que ça ne soient les voiles d'un bateau) sur lesquels sont projetées images et vidéos illustrant chaque chanson. Les lumières particulièrement soignées dessinent des paysages et épousent la cadence. La très belle scénographie de Ladislas Chollat habille avec élégance et énergie ce tour de chant qui fête 50 ans de carrière.

Julien Clerc, 70 ans, des allures de jeune homme, très classe, très souriant, grande voix

puissante, prend un plaisir évident à être là et prend le temps d'en profiter entre chaque titre. Son entrée seul en scène sur Utile créé l'émotion d'emblée. Puis, les tubes s’enchaînent, 25 environ, dans leur orchestration quasi d'origine. Du chef d'oeuvre Le Coeur Volcan, en passant par le nanar Mélissa, toutes ses périodes, de 1968 à son dernier album, dont il interprète quatre titres, ont leur place dans ce spectacle. La Californie, Let's the sunshine, Ce n'est rien, Si on chantait, Le patineur, Fais moi une place, Si j'étais elle, Femmes je vous aime, Partir, Le grand oiseau (d'Emilie Jolie), Si on chantait, Souffrir par toi n'est pas souffrir, Ma préférence, Double enfance,... et un hommage à son parrain de scène, Gilbert Bécaud, avec "C'est en septembre".

Et voilà trop vite passées, deux heures de concert enthousiasmant qui donne envie de remettre ça à la salle Pleyel les 16, 17 et 18 mars prochains.

Lire le compte-rendu du concert symphonique au Palais des Sports en juin 2012.

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2 octobre 2017 1 02 /10 /octobre /2017 16:21
Barbara_Lily_Passion_Sanscrierart

En 1986, Barbara, accompagnée de Gérard Depardieu, triomphait sur scène avec sa comédie musicale Lily Passion. Lui, David, un beau blond, suit la tournée de Lily, la grande chanteuse. A chaque étape il est là et il assassine.

L'idée de cette création, qui s'avérera majeure dans la carrière de Barbara, a vu le jour en 1982, année où la dame en noire décide d'écrire une comédie musicale. En octobre 1985, Barbara entre en studio pour enregistrer les 11 titres de cette histoire où l'on devine à chaque mot la vie, les envies et les peurs de la chanteuse. Ces enregistrements studio, qui avaient été réalisés sans destin défini, ont très vite disparus, les chansons n'existant plus que sur un enregistrement Live de Lily Passion. En 2013, alors que Universal s'est lancé dans la numérisation de l'ensemble des masters de Barbara, les enregistrements studio réapparaissent miraculeusement.

A l'écoute, on est saisi par la clarté de la voix et la beauté des arrangements (écrits par William Sheller) entre emphase à cordes et retenue jazz. Mais toujours, la voix domine. On redécouvre avec un bonheur et une émotion toute nouvelle la beauté de ces chansons.

Le disque sera disponible dans les bacs dès le vendredi 6 octobre.

Barbara en 1964 par Stan Wiezniak et en 1968 par Claude Delorme. Photo d'illustration de l'article par Giancarlo Botti.
Barbara en 1964 par Stan Wiezniak et en 1968 par Claude Delorme. Photo d'illustration de l'article par Giancarlo Botti.
Barbara en 1964 par Stan Wiezniak et en 1968 par Claude Delorme. Photo d'illustration de l'article par Giancarlo Botti.
Barbara en 1964 par Stan Wiezniak et en 1968 par Claude Delorme. Photo d'illustration de l'article par Giancarlo Botti.
Barbara en 1964 par Stan Wiezniak et en 1968 par Claude Delorme. Photo d'illustration de l'article par Giancarlo Botti.
Barbara en 1964 par Stan Wiezniak et en 1968 par Claude Delorme. Photo d'illustration de l'article par Giancarlo Botti.
Barbara en 1964 par Stan Wiezniak et en 1968 par Claude Delorme. Photo d'illustration de l'article par Giancarlo Botti.
Barbara en 1964 par Stan Wiezniak et en 1968 par Claude Delorme. Photo d'illustration de l'article par Giancarlo Botti.
Barbara en 1964 par Stan Wiezniak et en 1968 par Claude Delorme. Photo d'illustration de l'article par Giancarlo Botti.
Barbara en 1964 par Stan Wiezniak et en 1968 par Claude Delorme. Photo d'illustration de l'article par Giancarlo Botti.
Barbara en 1964 par Stan Wiezniak et en 1968 par Claude Delorme. Photo d'illustration de l'article par Giancarlo Botti.

Barbara en 1964 par Stan Wiezniak et en 1968 par Claude Delorme. Photo d'illustration de l'article par Giancarlo Botti.

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9 juin 2017 5 09 /06 /juin /2017 13:35

Ce 8 juin, la scène de La Cigale est habillée de bleu Touareg et de la couleur ocre du sable. De grandes tentures souples pour décor et des pièces de tissus bleu pour accessoires, un soleil qui résonne sous les mains du musicien, Camille nous convie au coeur d'une nature sauvage et nue.

Deux percutionnistes, un claviériste et trois choristes accompagnent son chant et ses danses. L'artiste interpréte d'anciens morceaux dont Home, Ta douleur, Pâle septembre, Tout dit, Allez, Allez (Ici en vidéo réalisée lors du concert du 7 juin par Kéké) mais, ce concert est surtout dédié aux titres de son nouvel album Ouï où les percussions et le chant dominent. Le rythme et la polyphonie semblent n'avoir jamais été aussi présents que sur cet album. La virtuosité de la musicienne et de la chanteuse, l'énergie de la danseuse impressionnent cette fois encore et enflamment une salle composée d'un public certes conquis d'avance et qui ne boudera pas son plaisir jusqu'à la dernière seconde.

Si durant la première partie du concert la chanteuse échange peu avec son public, la seconde partie offre plusieurs occasions d'intéractions dont deux plus marquantes. Sur Seeds, la chanteuse accompagnée de ses musiciens, tambours autour de la taille, se faufile dans la petite fosse de la Cigale, fendant un public ravi. Puis, ce sera l'occasion pour certains de monter sur la scène et de chanter en chorale avec elle, un "solstice" en souvenir d'une désormais fameuse séquence avec le Président François Hollande. Deux heures de concert où l'impressionnant talent et l'exceptionnelle énergie de Camille emportent tout.

Lire le compte-rendu du concert de Camille à la Cigale en 2008

 

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2 mai 2016 1 02 /05 /mai /2016 21:06

Le musicien et dessinateur de bande dessinée Hubert Mounier est décédé ce lundi.

Il avait égayé nos platines et postes de radio dans les années 80 - 90 avec son groupe l'Affaire Louis Trio et ensuite, avec un peu moins de succès mais toujours autant de talent, en solo.

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20 octobre 2015 2 20 /10 /octobre /2015 20:15
Emji au Café de la danse

Emji, toute récente lauréate du télé crochet "Nouvelle Star" recevait au Café de la Danse ce lundi soir.

Côté voix pas de surprise : Emji chante bien. Très bien. Mère nature lui a donné une très belle voix dont elle fait, dans la douceur comme dans la puissance, à peu près tout ce qu'elle veut. Un don qui la pousse parfois à quelques excès mais avec un tel bolide entre les mains difficile de résister à appuyer sur le champignon.

Côté répertoire pas de surprise non plus : Emji n'a pas de titres à la hauteur de l'attente. Les mélodies sont aseptisées, les arrangements sans originalité, les textes sans grâce. A mille lieux de l'esprit qu'elle portait à la Nouvelle Star et que les reprises de Toxic et Crazy in Love de ce soir nous font regretter encore un peu plus. Evidemment, se bâtir un bon répertoire est ce qu'il y a de plus difficile mais ici l'ensemble est dépourvu d'un ton, d'une signature, d'une personnalité alors que la chanteuse semble ne pas en manquer. C'est dommage, l'artiste méritait bien mieux. Le pire est sans doute que cela risque de ne plaire ni aux Inrock, ni à NRJ.

Peut-être l'album, qui sortira en janvier, recèlera-t-il un ou deux titres plus ambitieux ?

PS : En première partie Lise, une nymphette, très enthousiaste, qui propose une électro "Bontempi" et qui gagnerait à s'exporter à Tokyo où elle remporterait sans nul doute plus de succès que dans les salles parisiennes.

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