Le nouveau clip de Bjork tiré de son dernier album "Vulnicura" rend hommage en 360° à la beauté de son île natale.
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SansCrierArt : Aperçu critique de l'actualité culturelle. Comptes-rendus d'expositions, de pièces de théâtre, de films et de tous autres évènements culturels.
Le nouveau clip de Bjork tiré de son dernier album "Vulnicura" rend hommage en 360° à la beauté de son île natale.
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Invitation inattendue au Casino de Paris ce soir, me voici au concert de Carla Bruni. L'avantage quand on assiste à la prestation d'un artiste pour lequel on amasse les a priori négatifs, c'est que, si on s'oblige à jouer la carte de l'honnêteté, on peut se surprendre à être agréablement surpris. Donc, on oublie la première Dame, on oublie Nicolas, on oublie les minauderies qui l'âge avançant deviennent insupportables et on se concentre sur le souvenir élogieux d'un premier album qu'on n'a plus écouté depuis longtemps.
A la découverte de la mise en scène, ça ne démarre pas très bien. Après une entrée en ombre chinoise un peu surannée, sur la jolie "Déranger les pierres", la chanteuse prend place loin du bord de la scène, derrière un arc de cercle de lumières posées au sol comme une mise à distance du public. Le décor fait de deux tapis et d'une incongrue bibliothèque, en ambiance cosy, ne convainc pas plus. Au fond, un écran sur lequel seront régulièrement projetées, en accompagnement des chansons, des vidéos sans doute voulues dans un style épuré, arborant la poésie de la simplicité, mais qui sonnent plutôt "vite fait, vite expédié". La simplicité, c'est compliqué. L'ensemble est habillé de façon très heureuse par une belle lumière. On sent chez la chanteuse une réelle volonté de casser la froideur naturelle qu'elle dégage par un comique de répétition plutôt distingué. Mais la fébrilité qui transpire, une fébrilité de débutante en scène, l'entraîne dans une tendance à la précipitation peu propice à l'intimité.
Malgré toutes ces imperfections, le talent transpire. Il faut bien se l'avouer l'artiste a une belle plume et le voile de sa voix grave lui confère un velours bien agréable. D'autant plus appréciable qu'en scène l'interprète révèle une justesse et une belle capacité à pousser sa voix. Cerise sur le gâteau, Carla Bruni qui joue de la guitare sur la plupart des titres est accompagnée d'un autre guitariste et d'un pianiste-trompettiste. Et cette petite formation propose sur la plupart des titres une orchestration relevée qui sort les titres du dernier album de leur mortelle fadeur. Alors évidemment, la reprise de "Si la photo est bonne" de Barbara n'est pas géniale car trop chantée et pas assez jouée (il y avait pourtant de quoi faire pour une femme de Président) et le "Douce France" en version Italienne n'a que peu d'intérêt, mais ce n'est pas très important. Au final, on est surpris d'être séduit.
PS : on remarquait dans le public une ambiance "fan club" assez inattendue ainsi que la présence de Danielle Thomson, Emmanuelle Seigner et Roman Polanski. On relève aussi les applaudissements et les acclamations provoquées par la chanson "Mon Raymond" et par la présence de Nicolas Sarkozy.
Dominique A, Elodie Frégé, Julien Doré, Benjamin Biolay, Joseph d'Anvers, Albin de la Simone, Florent Marchet..., un bien beau tableau de chasse.
Le Studio 105 de Radio France accueillait ce lundi soir le concert organisé par France Inter et Deezer, regroupant 6 des nominés-révélations public et scène des 28e Victoires de la Musique. Les invités des organisateurs de la soirée et partenaires officiels de la remise de prix se partageaient les 220 fauteuils de cette salle à taille humaine et à l'acoustique impeccable.
21h00, C2C ouvre le bal. Les 4 DJ nantais derrière leur platines jouent leur tube "Down the road" puis un second titre de leur album "Tetr4". Ces rois du scratching sont aussi vidéo-jockeys et proposent sur un écran placé devant leurs consoles des images au graphisme chiadé parfaitement calées au rythme et aux mélodies répétitives de leur répertoire. Un effet hypnotique assez bluffant, sans doute encore plus efficace sur des murs d'images géants dans les grandes salles de concert.
Nommés dans les catégories Révélations Public, Révélations Scène, Album électronique et Vidéo-clip.
Suit le groupe Boulevard des Airs. Entre la Mano Negra et Tryo, ce groupe de Tarbes met illico le feu à la salle. Dommage que les deux morceaux interprétés se ressemblent autant. Structure quasi-identique, mélodies semblables ne donnent pas envie d' en découvrir plus.
Nommé dans la catégorie Révélations Scène.
Irma, l'artiste "My Major Company" de la soirée, entre en scène seule avec sa guitare et sa pédale sampler. Difficile d'occuper l'espace à la suite des 8 musiciens de Boulevard des Airs. Pourtant, ça marche. Malgré le trac évident et la pédale sampler qui plante, Irma impose ses deux titres et provoque une sympathie immédiatement.
Nommée dans la catégorie Révélations Public.
Barbara Carlotti, mon poulain depuis 7 ans, investie la scène avec une belle brochette de musiciens. On s'étonne un peu de voir cette artiste, aux quatre albums et à la reconnaissance critique déjà bien installée, sélectionnée dans ces catégories "Révélations". Elle interprête deux titres de son nouvel album "L'amour, l'argent, le vent" dans une orchestration musclée qui ne met pas sa voix en valeur. Curieusement, cette artiste connue pour la qualité de ses concerts offre ce soir une prestation assez moyenne. Malgré tout, sans doute la plus douée de l'équipe avec l'étrange énergumène au nom de voiture qui lui succède.
Nommée dans les catégories Révélations Public et Révélations Scène.
Rover donc, incontestablement ma révélation de l'année. Un peu dandy, un peu bucheron, pas mal Bowie, une voix troublante qui peu tout, des graves aux aigus, et des titres pop-rock aux mélodies lyriques. Sa performance scènique est bluffante à la hauteur de son album éponyme sorti l'année dernière. Rover impressionne sacrément. A voir en concert au Trianon le 27 février et en tournée dans toute la France.
Nommé dans la catégorie Révélations Public.
Tal clôt la soirée. La présence de la seule vraie artiste populaire de la soirée, plebiscitée par les NRJ music Awards et habituée des ondes de Skyrock, surprend dans les studios de France Inter. Pas idiote, elle s'est mise au diapason. Petite robe noire et talons hauts, elle interpréte deux titres en version accoustique. Seule en scène, elle s'accompagne au piano sur son tube du moment et à la guitare sur son futur tube sans doute. Malgré ces sobres versions et sa jolie voix, tout cela sonne trés "ouech ouech" et ce n'est donc pas du tout à mon goût. Mais la prestation mérite largement le respect.
Nommée dans la catégorie Révélations Public et Album de musique urbaine.
Vous pouvez encore voter en ligne, jusqu'au jeudi 7 février 17h00, pour votre révélation préférée sur le site des victoires de la musique et écouter ces artistes sur deezer.
Ce mardi 11 septembre, je me suis retrouvée un peu par hasard invitée au concert de Superbus à l'Olympia.
Pas vraiment au fait de la "Superbus discostory", j'apprends alors que Superbus compte déjà 10 ans de carrière et 5 albums dont un best of. Mes souvenirs d'écoute à la radio et mon désir de passer une bonne soirée m'encouragent à enfiler mon humeur d'ado de 16 ans.
Et effectivement, l'attitude du groupe et le charisme teenager de Jennifer Ayache confirment la cible.
Les titres aux textes indigents sur des mélodies pop orchestrées un peu rock, un peu ska, s'enchainent. C'est entrainant et, comme ce soir j'ai 16 ans, je m'éclate. Sauf dans de rares moments de lucidité où il faut se remotiver. Sans connaître les albums, mais identifiant quand mêmes cinq titres, j'ai l'étrange impression que les morceaux sont reproduits calibrés comme en studio. Bref, la prestation live du groupe n'impressionne pas vraiment. Mais on s'en fout, l'ambiance est bonne et, avec les copines, on s'amuse. C'est déjà pas si mal.