SansCrierArt : Aperçu critique de l'actualité culturelle. Comptes-rendus d'expositions, de pièces de théâtre, de films et de tous autres évènements culturels.

15 novembre 2012 4 15 /11 /novembre /2012 17:47

bb.jpgDubitative.

Est-ce cet écho ou excés d'auto-tune rendant la voix assez insupportable sur de nombreux morceaux ?

Est-ce, dans la même lignée, les synthés trop présents ?

Est-ce les duos people qui n'apportent rien - à l'exception majeure d'Orelsan sur le peut-être meilleur titre de l'album ?

Est-ce une interprétation parfois surjouée ?

Pour la première fois depuis 10 ans, je reste dubitative à l'écoute d'un album de Benjamin Biolay.

Les mélodies sont toujours sympa mais les orchestrations et arrangements me font trop souvent mal aux oreilles comme la pochette me fait mal aux yeux.

 

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10 juin 2012 7 10 /06 /juin /2012 14:05

julien1.jpgJulien Clerc, après trois soirs au Palais des Congrès, une soirée à l'Opéra Garnier en avril et plusieurs dates en province, clôturait ce samedi une série de 10 concerts au Palais des Sports de Paris.

 

En première partie, Alex Beaupain, auteur-compositeur-interpréte français, révélé par le cinéaste Christophe Honoré dont il écrit toutes les BO. Il interprète 5 de ces titres, chansons bien écrites, un peu tristes, jolie voix et belle interprétation. La configuration minimale, Beaupain au piano/synthé accompagné d'une violoncelliste-chanteuse, ne facilite pas l'appropriation des mélodies mais le moment est agréable. Beaupain, en plus de disposer d'un talent certain, ne manque pas d'humour et sait mettre le public dans sa poche.

 

Julien Clerc lui succède seul au piano avec "Jaloux". Un couplet, un refrain, déjà repris par un public conquis d'avance, et le rideau se retire faisant apparaître 40 musiciens. 

S'enchaînent alors une vingtaine de titres issus des albums du chanteur de ses débuts jusqu'au dernier LP. La sélection fait la part belle aux amoureux des années Roda-Gil, aux admirateurs de Jean-Loup Dabadie. On se rappelle alors - pourquoi l'avait-on un peu oublié ? - que Julien Clerc est un très grand mélodiste et qu'il dispose d'un talent aussi grand pour dénicher les textes à la hauteur de ses compositions. Les arrangements réécrits pour l'orchestre symphonique amplifient le plaisir procuré. L'ensemble emporte un peu plus que ce à quoi on pouvait s'attendre.

On est impressionné par les qualités vocales du chanteur. Sa voix est puissante, parfaitement et immédiatement en place. Il est présent, énergique et visiblement très heureux d'être là.

Le travail sur les éclairages est soigné. L'orchestre est particulièrement mis en valeur soit en cadrage direct, soit en transparence derrière le rideau ou en ombres chinoises. Les musiciens et leurs instruments sont ici glorifiés.

Ainsi, tout à la fois, nos oreilles et nos yeux se réjouissent d'un si bon moment : deux heures avec Julien Clerc au meilleur de sa forme.

 

PS : on remarquait dans la salle Jean-Loup Dabadie et Maxime Leforestier visiblement ravis d'être là.

PS 2 : merci à Nathalie pour l'invit'.

 

 

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12 avril 2012 4 12 /04 /avril /2012 17:57

barbara-carlotti-l-amour-l-argent-le-vent.jpg

Barbara Carlotti publie son troisième album "L'Amour, l'Argent, le Vent".12 titres qui font la part belle au synthé et offrent des arrangements plus instrumentalisés. Un son moins épuré, moins pop chic, plus proche, sur certains titres, d'une certaine variété. Un album sans doute plus accessible qui pourrait agrandir l'auditoire.

Les textes sont majoritairement graves, laissant peu de place à l'ironie que Carlotti parsemait sur ses albums précédents. On y reconnait ses mots, sa plume et ses thèmes : l'amour, la séparation, l'ennui et l'argent. Donnez-moi de l'argent...

  "L'Amour, l'Argent, le Vent" est une œuvre très Carlottienne et à la fois toute différente. Barbara Carlotti évolue, propose autre chose en conservant ce qui fait sa marque : sa voix si particulière, un sens certain de la mélodie et une légère folie.

 

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23 juillet 2011 6 23 /07 /juillet /2011 09:51

 

 

 

Quoi de plus triste que de voir partir les artistes qui ont accompagné nos vies depuis l'enfance, intemporels parce que là depuis toujours ?

La réponse bouleversante vient de nous éclater au coeur. La mort d'une artiste de 27 ans, talent rare, sensibilité à fleur de peau, personnalité unique, génie de la musique, auteur, compositeur, interprète d'exception, dont les deux premiers albums nous annonçaient tant de bonheur musicaux encore à venir.

Harcelée par les paparazzis, l'alcool, la drogue et un succès effrayant, Amy  Winehouse est décédée hier à l'age de 27 ans.

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10 novembre 2010 3 10 /11 /novembre /2010 15:04

ml.jpg

Ce dimanche soir, au show Case, Marc Lavoine était l'invité d'honneur d' Eugène Perma. Accompagné au piano par l'excellent Alain Lanty, il a offert 1 heure de concert dans lequel figurèrent en bonne place quelques uns de ses plus grands tubes et étrangement deux titres de Michel Delpech.

La voix bien en place, la présence assurée et amicale, le chanteur a su dans cette configuration plus qu'acoustique assurer l'ambiance et créé l'enthousiasme chez un public pas forcément acquis d'avance. Le public de coiffeur et coiffeuses ont repris en cœur, tel le premier fan club du chanteur, l'ensemble des titres. On peut en déduire que Marc Lavoine est un chanteur pour coiffeurs et coiffeuses ou plus sérieusement que Marc Lavoine est un chanteur populaire, de ceux dont on connaît par cœur, sans très bien savoir comment et sans déplaisir, tous les refrains et même certains couplets. Un bon moment donc.

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