18 août 2013
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Frances, 27 ans, vit à New-York. Apprentie danseuse, depuis un bon moment, elle se laisse vivre tranquillement, sans réel soucis du lendemain. Jusqu'au jour où Sophie, sa colocataire et meilleure amie, donne à sa vie un nouveau tour : une vie sans Frances.
La force du film réside essentiellement dans le charme et le talent de la comédienne Greta Gerwig, parfaite dans ce rôle de fille sympa, décalée et un brin paumée. Le scénario, lui, traîne légèrement la patte. Il se laisse vivre comme Frances et du coup, l'ennui s'invite un peu. L'image en noir et blanc est léchée et la réalisation agréable. Mais les références cinématographiques qui challonnent le film (Woody Allen et son Manhattan, Truffaut, Godard ou Carax...) perturbent et rendent difficile la découverte du film comme une oeuvre neuve. Il est compliqué de plonger pleinement dans une histoire lorsque le réalisateur vous renvoie sans cesse à d'autres films. Phénomène largement amplifié par l'utilisation de musiques composées par George Delerue, Jean Constantin ou Antoine Duhamel pour des films de Truffaut ou Godard qui accompagnent quasiment tout le film.
Au final, la sensation est étrange. L'ensemble est agréable, l'héroïne marquante mais l'oeuvre cinématographique semble sans réelle existence propre. Curieux.
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Cinéma
16 août 2013
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Son physique de presque jeune premier, souvent utilisé dans des rôles ambigus, occupe nos écrans de télévision depuis presque trois décennies. Ses apparitions au cinéma plus rares sont toujours marquantes. On se souvient de "Une affaire de goût" de Bernard Rapp où il se laissait manipuler par un Bernard Giraudeau pervers, "Nelly et Monsieur Arnaud" de Claude Sautet où amoureux des vieux livres, il souriait à Emmanuel Béart.
Au théâtre, je me souviens de lui dans "Les Créanciers" de Strinberg et dans un tout autre genre de "En toute confiance" de Donald Margules. Sa voix sourde et douce et son sourire léger sont toujours d'une remarquable efficacité.
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Comédiens
12 août 2013
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16:34
Le musée des Beaux-Arts de Hambourg propose jusqu'au 27 octobre 2013, une rétrospective de l'oeuvre de l'artiste Américain Ronalds Brook Kitaj.
L'artiste a vécu et travaillé 40 ans à Londres, jusqu'à ce qu'en 1994, à l'occasion d'une rétrospective à la Tate, les critiques l'assassinèrent. Le décés de son épouse, 15 jours plus tard, que Kitaj attribue à ce linchage, l'incite à retourner aux Etats-Unis pour vivre les 10 dernières années de sa vie. Son suicide en 2007 a suscité, en Europe, un regain d'intérêt pour son travail.
Cette rétrospective déjà exposée à Berlin en début d'année, présente 130 peintures, collages, gravures et dessins, des premières oeuvres de la fin des années 50 jusqu'aux dernières années. Entre art abstrait et figuratif, ses peintures très colorées, composées de plusieurs plans, évoquent l'histoire du 20e siècle à travers les origines juives de Kitaj et la diaspora qui obsédée l'artiste.
De beaux tableaux intrigants.
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Exposition
30 juillet 2013
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Elle était un peu comme notre voisine, bienveillante, drôle. La copine sympa mais à qui on ne la fait pas. Revenue de tout mais toujours prête à repartir.
On nous avait parlé de Nouvelle Vague, d'Eustache, de Truffaut, de Chabrol, de jeunes maîtres du cinéma devenus grands avec elle. On voyait en noir et blanc une jeune femme, séduisante, provocante, qui faisait rêver les jeunes réalisateurs d'aujourd'hui toujours prêts à la faire tourner.
En réalité, on l'avait découverte autrement, adopté vraiment, forte face à l'attente, à l'ignominie de certains journalistes puis face à l'inacceptable. Alors, elle ne fut plus uniquement cette grande actrice gouailleuse pleine de vie, elle devint Bernadette, familière et respectable. C'est aussi, et peut-être surtout, elle qui nous a quitté sans crier gare la semaine dernière à la veille d'un nouveau tournage.
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Comédiens
17 juillet 2013
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09:48
À Los Angeles, deux puis cinq grands ados cambriolent les résidences des célébrités qui les font rêver. Objectif : voler les fringues, en garder un peu pour eux, revendre le reste pour se faire de l'argent et au final pouvoir entrer dans les carrés VIP des boites à la mode.
Réalisé, écrit et joué comme une série pour ados, le film n'accroche pas un instant. Le traitement à la va vite des personnages d'ados qui s'avèrent, du coup, bas de plafond et sans profondeur n'aide pas à s'intéresser à l'histoire.
Raté.
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Cinéma