11 avril 2013
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Paul, écrivain vit seul avec sa fille Camille, adolescente épanouie. Alors qu’il vient de tomber amoureux d’Ada, il apprend le décès de son père. Il rejoint sa mère, Mina, déboussolée par le deuil et son frère François. De son côté, Ada voit sa vie paisible et harmonieuse de mère et compagne bouleversée.
Louis-Do de Lencquesaing traite de l’Amour et de ses conséquences. Fraîcheur des amours adolescents de Camille, passion adultérine de Paul et Ada, amour éternel de Mina et BonP et tendresse filiale.
Cette série de portraits est particulièrement bien servie par une distribution au meilleur de sa forme (Marthe Keller, Xavier Beauvois, Valentina Servie et les de Lencquesaing, père et fille). Le traitement romanesque, le mélange de burlesque et de légèreté affectée, le ton de la voix off renvoient à Truffaut ; un Truffaut immergé dans un milieu très parisien – seul élément un peu excluant du film.
On se laisse doucement porter par ces personnages pendant 1h30 et on est presque déçu que cela se termine si vite.
Date de sortie en salle : 17 octobre 2012
Date de sortie en DVD : 6 mars 2013
11 avril 2013
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Lucas (Roschdy Zem) est commissaire de police chargé du trafic d’armes à Marseille. Son enquête l'amène à faire appel à sa fille, Maya (Leïla Bekhti) inspectrice de police au service de la brigade des stups à Paris, qu'il n'a pas élevée.
Mains Armées mixe mélodrame filial et film policier. Le mélange se fait difficilement, l'ensemble est confus et, très vite, le premier sujet prend le dessus sur le second. A tel point que lorsque le générique de fin arrive, on n'est pas très sûr d'avoir eu le fin mot de l'histoire sur la partie policière.
On retiendra l'interprétation de Leila Bekhti et celle de Marc Lavoine parfait dans le rôle du méchant.
Date de sortie du film : 11 juillet 2012
Date de sortie du DVD : 21 novembre 2012
9 avril 2013
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Sam Mendés s'empare du mythe et le ramène vers le Cinéma, avec un grand C. James Bond retrouve avec ce réalisateur un peu de l'élégance d'antan.
Pas, ou peu, de montage clipesque, où se succèdent à un rythme effréné les images sans qu’on en distingue grand chose. Ici, il y a une vraie mise en scène pensée et inventive. Les plans, s’ils ne sont séquences, sont travaillés et la photo est magnifique. Bien sûr, mais c’est la loi du genre, on n’échappe pas aux interminables scènes d’affrontement que l’absence totale de suspens (Bond ne meurt jamais et ne gagne pas avant la fin du film) rend totalement sans intérêt. Mais, mis en scène par Mendés, cela prend une toute autre valeur. La scène d’ouverture à Istanbul en est le plus bel exemple.
Côté casting, l'histoire ne permet pas à Daniel Craig de se décoincer et d'adopter totalement l'élégante ironie british. Sean Connery reste inégalé et Daniel Craig conserve une certaine inexpressivité. Même lorsque les scénaristes ont glissé un peu d'humour dans les scènes. Les séquences avec Q. en sont un parfait exemple. Ben Whishaw est irrésistible face à un Daniel Craig figé.
Javier Barden est excellent dans un rôle de méchant particulièrement bien dessiné. On regrette qu'il n'apparaisse qu'aussi tard dans le film. Quant à la James Bond Girl, Bérénice Marlohe, en exemplaire conforme, elle cède vite la place à la seule vraie bombe du film : Judi Dench alias M.
Date de sortie en salle : 26 octobre 2012
Date de sortie en DVD : 1er mars 2013
8 avril 2013
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Paris, 1830, Octave tente de se consoler de la trahison de sa maîtresse et de tromper son ennui et son dégoût de vivre en errant de fête en débauche. Lorsque la mort de son père l'entraîne en province, il rencontre Brigitte.
Sylvie Verheyde nous avait plus que réjouie en 2008 avec "Stella", film qui nous immergeait dans son enfance. Avec "Confession...", adaptation du roman d'Alfred de Musset, elle nous tient constamment à distance dans une mise en scène répétitive, caméra à l'épaule sans cesse en mouvement, nous montrant les personnages de profil ou de dos, toujours à distance. La musique et la voix off omniprésentes n'aident pas à entrer dans l'humeur du héros. Il faut dire que Pete Doherty (Octave) en fait des tonnes dans le côté sale gosse, dénué d'expression si ce n'est celle de la bouderie. Il rend son personnage excessivement antipathique et sans nuance. Pas un instant on ne croit à une réelle histoire d'amour entre lui et Charlotte Gainsbourg (Brigitte) qui ne s'en sort pourtant pas si mal face à ce partenaire dénué de finesse. Elle m'a sauvé d'un ennui total.
Date de sortie du film : 29 août 2012
Date de sortie du DVD : 9 janvier 2013
5 avril 2013
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Jung aidé de Laurent Boileau adapte au cinéma sa bande dessinée : Couleur de peau : Miel.
Il y raconte son enfance à l'orphelinat à séoul, son adoption et sa vie en Belgique, le déracinement, la découverte d'une nouvelle culture, la diffficulté de s'intégrer et l'amour parental à partager.
Le film séduit plus par à sa forme inventive et étonnante que par le fond. Jung y méle dessin-animé, images actuelles et films d'archives familiales. Une curiosité.
Date de sortie en salle : 6 juin 2012
Date de sortie du DVD : 5 novembre 2012