intouchables-affiche.jpg"Intouchables" c'est : 

le sens du récit

une réalisation honorable

l'excellence du casting jusqu'aux seconds rôles

(Anne Le Ny toujours parfaite)

le sourire XXL d'Omar

la grâce de Cluzet

le rire en quantité 

Quant aux messages sur l'handicap, avec ou sans respect, c'est surtout le Driss de banlieue qui est l'objet des railleries.

"Intouchables" est avant tout une bonne comédie, une excellente occasion de se marrer sans trop se poser de question.


 

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toutes-nos-envies.jpgEn entrant dans la salle de "Toutes nos envies", je pensais voir un film racontant le combat de deux juges face aux sociétés de crédit.

En sortant de la salle de "Toutes nos envies", j'avais vu un film contant les dernières semaines d'une jeune mère de famille atteinte d'une tumeur au cerveau, avec en personnage tertiaire une histoire de surendettement.

Alors forcément, ce n'est pas pareil...

Marie Gillain, Vincent Lindon, et les autres sont très bien.

Mais le récit, en plus d'être bancal et peu crédible, n'offre aucun intérêt.

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la-verite.jpg

La Vérité est une pièce de Florian Zeller,  l'écrivain dont les livres tombent des mains et l'auteur de la pièce "Si tu mourrais" vu en 2006 et souvenir pénible que la délicieuse présence de Catherine Frot n'a pu sauver.

La Vérité est interprétée, au théatre Montparnasse par l'excellentissime Pierre Arditi.

 

Zeller a tissé une histoire de mensonges vaudevillesque à la mécanique astucieuse parfaitement pensée.  

Arditi, génial comme toujours, joue la partition de façon magistrale avec une énergie incroyable, ne lésinant pas sur le cabotinage pour notre plus grand plaisir.

 

Ensemble, ils créent une pièce intelligemment construite qui dans son genre frôle une certaine perfection et risque fort d'être jouée, rejouée et reprise pendant quelques années.

Une bonne surprise donc.

 

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MALTE073

       © Isabelle Dujardin

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polisse.jpgPolisse raconte le quotidien, qu'il soit professionnel ou privé, de policiers d'une Brigade de Protection des Mineurs.

Les scènes intenses se succèdent à un rythme soutenu, haletant, nous emportant dans un tourbillon mélant toutes les émotions, de la tristesse au dégout, de la révolte au désespoir jusqu'au rire.

Les comédiens sont tous exceptionnels, et le groupe fonctionne dans une énergie idéale. La mise en scène intense et le montage sec accentuent le sentiment d'urgence mais aussi celui d'impuissance. Les exemples de violences faites aux enfants se succèdent toujours dans des scènes "documentaires" qui semblent criantes de vérité. Dans des séquences  très courtes ou semblant interminables, Maïwenn gère le temps nécessaire à l'évènement pour qu'il prenne toute sa dimension. On pourra lui reprocher une impression d'inventaire ou de catalogue, quelques excés, mais la force des scènes excuse à elle seule ces petits travers et puis il s'agit d'une oeuvre de fiction.

La vie privée des policiers est distillée de façon harmonieuse répondant parfaitement à la vie de la brigade. Seule l'histoire d'amour que Maïwenn s'est offerte avec Joey Starr déséquilibre le film et le gâche un peu. En supprimant son rôle et cette love story, Maïwenn n'aurait pas été bien loin du film parfait.

Polisse, malgré ses défauts, est un film marquant et fort d'une réalisatrice très douée. 

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