SansCrierArt: Aperçu critique de l'actualité culturelle. Comptes-rendus d'expositions, de pièces de théâtre, de films et de tous autres évènements culturels.
Il ne reste plus qu'une semaine pour voir La Collection Bic exposée au 104. En effet, l'exposition prenda fin le 27 mai. 80 artistes internationaux et 150 oeuvres constituent cette collection d'oeuvres, dessins et sculptures, conçus à l'aide du fameux stylo à bille ou mettant en scène les produits de la marque (stylo, rasoir, briquet) eux-mêmes.
Une collection sympathique, à voir lors de votre visite pour l'exposition Vhils.
Il ne reste plus que 16 jours pour voir la très belle rétrospective que le Centre Pompidou consacre aux œuvres de César, alors que l'on "fête" les 20 ans de la mort de l'artiste, cette année.
La galerie 1 fait tomber ses cloisons et s'offre en plateau aux œuvres du sculpteur. Cette scénographie, à la fois simple et d'une efficacité redoutable, laisse toute la place aux sculptures du roi de la compression dont on peut constater à cette occasion que son oeuvre ne se résume pas à cela.
Son homme debout, son nu assis, ses ailes et tout son bestiaire le rapproche ainsi plus de Giacometti et Germaine Richier que de la casse de Gennevilliers. Les œuvres se succèdent sur cet immense plateau et ne cessent d'étonner pour qui ne connait pas son César sur le bout du pouce... On découvre ainsi sa série Enveloppages, ses fers soudés, ses plâtres dont un magnifique centaure fait pour le Musée Picasso d'Antibes. Si tout ne touche pas avec la même grâce, les expansions peuvent laissés dubitatifs par exemple, les compressions s'avèrent quand même bien impressionnantes présentées ainsi en groupe et le mélange des techniques utilisées sur l'ensemble de l'oeuvre dessine le portrait d'un artiste plus complet que ce qu'on imaginait.
Etienne Daho nous convie au cœur de l'histoire de la pop française. Dans un diaporama forcément subjectif, Daho raconte de façon chronologique, de Jean Sablon à Calypso Valois, les artistes qui ont marqué son enfance, qui l'ont inspiré, qui l'ont accompagné, ceux avec lesquels il collabore et ceux qu'il parraine aujourd'hui.
La visite se fait casque sur les oreilles, avec l'agréable voix grave d'Etienne Daho pour guide. La sélection des photographies est particulièrement soignée. Elles sont présentées dans un vaste couloir qui laisse peu de fantaisie à la scénographie qui s'en sort bien mêlant simplicité et style pop. Trois espaces annexes cassent cet aspect rectiligne : un vidéodrome, le juke box baby (200 titres à écouter au choix) et une galerie de photos prises par Daho.
Le Bon Marché accueille pour sa Carte Blanche annuelle confiée à un artiste contemporain, après Ai Weiwei et Chiharu Shiota, l'artiste Argentin Leandro Erlich.
Cette fois encore, Leandro Erlich bouscule notre perception de notre environnement, en l’occurrence ici Le Bon Marché. L'artiste a transfiguré les fameux escaliers du magasin, ouvert les plafonds vers le ciel et installé ses miroirs vers l'infini dans les ascenseurs.
En allant visiter les expositions Obsession Marlène et Nino Migliori, prenez le temps de vous arrêter au premier étage pour découvrir "un photographe pour Eurazeo".
Eurazeo, société d'investissement, organise, depuis près de 10 ans, un concours annuel de photographie. Le concours, ouvert aux professionnels comme aux amateurs, affiche une thématique différente chaque année accueillant des photographes aux univers variés.
La MEP expose les œuvres des lauréats des 8 dernières éditions, Jean-François Rauzier, Alexandre Parrot, Christophe Dugied, Michel Kirch, Hans Silvester, Muriel Bordier, Marc Krüger et le gagnant de 2017 Gilles Coulon.
Les thèmes imposés, "Paysages de demain", "L’équilibre", "Lumières et perspectives", "Traits d’union", "L’instant décisif", "L’Éveil du regard", "Nouveaux horizons", "Ré-enchanter l’entreprise" ont inspirés aux lauréats des œuvres remarquables.
Pierre Passebon grand admirateur de Marlène Dietrich collectionne les photographies de l'icône. Sur les 2 000 clichés qu'il possède, 200 sont exposés à la MEP.
Des photographies léchées de la star des studios à celles spontanées de la militante auprès des soldats, en passant par des photos plus privées, cette exposition trace le portrait d'une, femme de caractère, immense star qui a toujours veillé à préserver son image de mythe vivant.
Une exposition immanquable pour les admirateurs de la muse de Sternberg, du glamour du cinéma des années 30 aux années 50 et des grands portraitistes tels Irving Penn, Cecil Beaton, Richard Avedon, Edward Steichen, Milton Greene...,
L'Ina expose 16 photos sur les grilles du Palais Brongniart. Ces photos ont été choisies par Mathieu Amalric (réalisateur du magnifique Barbara avec Jeanne Balibar). Elles ont toutes été prises par des photographes de l'ORTF sur les plateaux de télévision ou lors de concerts entre 1955 et 1975.
Une application permet d'écouter les commentaires de chaque photographie par Amalric tandis qu'un mapping vidéo anime l'exposition â la nuit tombée.
Peintre suédois du 19e siècle, Anders Zorn (1860 - 1920) a connu un grand succès à Paris. Une rétrospective lui fut dédiée de son vivant en 1906. Depuis, la France l'a un peu oublié, alors que les pays scandinaves le célèbrent.
Le Petit Palais répare cet oubli et présente 150 de ses œuvres, aquarelles, peintures et gravures.
La précision et la beauté de ses aquarelles interpellent d'emblée. Tout comme l'originalité de ses cadrages, qui semblent être influencés par l’œil d'un photographe. Ses portraits posés peints impressionnent moins mais offrent quelques surprises à qui prend le temps de bien les regarder.
Une très belle exposition à voir jusqu'au 17 décembre 2017.
La Fondation Louis Vuitton ouvre l'ensemble de ses salles au MoMA de New-York proposant un voyage au cœur de l'art du XXe et du XXIe siècle au fil de l'évolution du plus célèbre musée d'art moderne au monde.
Dans une scénographie fade et triste, peintures, sculptures, photos, vidéos... sont exposées chronologiquement de la création du musée en 1929 jusqu'à nos jours. On peut y retrouver ou découvrir des œuvres plus ou moins majeures réalisées par des artistes incontournables tels Dali, Magritte, Lichtenstein, Cézanne, Disney, Hopper, Duchamps, Picasso, Arbus, Bauman, Sherman, Warhol, Richter, De Chirico, Klimt, Mondrian, Picabia, Pollock, Signac... et des artistes contemporains tels Janet Cardiff. Cette dernière clôture de belle manière le parcours de l'exposition avec son oeuvre The Forty-parts motet. 40 haut-parleurs installés en cercle dans la dernière salle jouent une composition du XVIe siècle de Thomas Tallis dans une interprétation d'une grande pureté. Chaque haut-parleur porte la voix de l'un des chanteurs, qui formaient le chœur enregistré, autorisant le visiteur à les découvrir au plus près une par une.
Alors que Barbara nous a quittés il y a 20 ans tout juste, la Philharmonie de Paris lui consacre une exposition particulièrement réussie.
Des photos d'enfance de Monique Serf dans les années 30 jusqu'à la couverture de Libération annonçant la mort de Barbara en 1997, l'exposition trace un portrait sensible de l'artiste. Photos, interviews vidéos, enregistrements sonores, affiches, pochettes de disques, correspondances personnelles et documents de travail, pianos, costumes... les supports qui racontent la vie de Barbara sont nombreux et d'une grande diversité. La scénographie, où le rideau de velours rouge domine, traçant le parcours d'une vie, est sobre et élégante. Chaque espace est accompagné d'une chanson ou d'une interview, ainsi la voix de Barbara, ses mélodies et ses textes délicats nous accompagnent sans cesse.
Cette installation et le choix des documents exposés nous emportent rapidement et profondément au cœur de l'univers et de la personnalité de la Grande Dame Brune, non sans une certaine émotion qui trouve son apogée dans le dernier espace. Nous menant dans la solitude de sa maison de Précy sur Marne et au cœur de la ferveur d'un concert, cette salle, la plus belle sans doute, évoque les deux faces d'une personnalité qui mêlait gravité et fantaisie.
Toujours dans le soucis de rendre accessible au plus grand nombre l'Art Contemporain, Galleria Continua poursuit son association avec le 104.
Ils convient une vingtaine de galeries venues de cinq continents à exposer dans la halle Aubervilliers du 104. Une quarantaine d'artistes dont pour les plus connus, Lucio Fontana, Ai Weiwei, Anish Kapoor, Daniel Buren, présentent 45 œuvres peintures, sculptures, installations, photos et vidéos.
La Maison Dior fête ses 70 ans. A cette occasion, le musée des Arts Décoratifs retrace l'histoire de ce grand nom de la haute couture. De 1947 à nos jours, sont présentées les créations de Christian Dior, puis de tous les stylistes qui lui ont succédé : Yves Saint Laurent, Marc Bohan, Gianfranco Ferré, John Galliano, Raf Simons et Maria Grazia Chiuri.
Le nombre de créations, robes, chaussures, chapeaux, bijoux, parfums ainsi que les croquis, les illustrations, les photographies... présentés est plus qu'impressionnant. Il faudrait pouvoir y passer plusieurs heures et dans l'idéal disposer du musée pour soi seul pour pouvoir apprécier chaque pièce présentée. La scénographie est belle, imaginative et variée. Tout semble réuni pour que cette exposition, nous plonge au cœur de l'histoire de cette grande maison. Pourtant, est-ce dû au trop plein d’œuvres présentées, est-ce à cause du trop grand nombre de visiteurs, est-ce en raison de la richesse de la scénographie mais à la fin de la visite on semble n'être jamais entré dans l'intimité de la maison. Cette exposition, ô combien majestueuse, manque sans doute un peu d'humain et d'émotion.
Les réalisateurs Marc Caro et Jean-Pierre Jeunet investissent le rez de chaussée de la Halle Saint-Pierre.
Dans une belle scénographie où le noir domine, tant sur les murs qu'au niveau des lumières, l'exposition présente plus de 30 ans du travail cinématographique (courts métrages et blockbusters inclus) des deux cinéastes, tant en duo qu'en solo. Dessins préparatoires, maquettes, photos et accessoires nous replongent dans leur univers fantasmagorique. On retrouve entre autres leurs oeuvres les plus connues Delicatessen, La Cité des enfants perdus, Amélie Poulain, Un long dimanche de fiançailles, l'Extravagant voyage du jeune et prodigieux TS Spivet, Allien Résurrection.
L'association Maquis-art et l'agence de production Polybrid investissent un hangar mis à disposition par la SNCF immobilier.
Cet espace de 10 000m² est dédié à la culture urbaine. Sur 300 mètres de murs extérieurs, des graffeurs sont au travail tandis que des visiteurs profitent des food trucks, de la rampe de skate, du terrain de pétanque, du musée exposant des grands noms du street-art et de la piste de dance animée par des DJ en soirée. De quoi passer un très bon moment.
Jusqu'au 31 janvier 2018, du mercredi au dimanche au 54 rue de l'Evangile Paris 18.
La MEP présente Ghost Stories composée de prés de 30 oeuvres de l'artiste chinois Liu Bolin dit "l'homme invisible".
Depuis 2005, jour de la destruction de son atelier d'artiste rasé avec tout le quartier par le gouvernement Chinois, Liu Bolin à décider de se fondre dans le décor. C'est sa façon, à priori silencieuse mais au final criante, de protester.
Son travail mélange photographie, body art et illusion d'optique. A l'aide d'une équipe de peintres, il pose dans la ville, devant des étalages, devant une oeuvre d'art... et peint son corps de façon à ce qu'il disparaîsse totalement. La photographie vient immortaliser ce travail. Ces photographies véhiculent des messages simples à saisir mais confondant de vérités.
A l'occasion de l'exposition qui est consacrée à Liu Bolin par la MEP, l'impressionnante oeuvre "Target Charlie" réalisée par l'artiste Chinois en 2015 est exposée.
D'une longueur de 2 mètres et affichant près de 200 couvertures de Charlie Hebdo, l'oeuvre représente 15 personnes dont Liu Bolin lui même, qui se sont laissées peindre le corps pour se fondre totalement au cœur des couvertures du journal.
Liu Bolin apporte ainsi son soutien à l'hebdomadaire satirique victime des terroristes.
A côté de la photographie, une vidéo montre comment l'oeuvre a été réalisée.
La galerie Les Douches présente une exposition dédiée au travail de Pascal Kern.
Ce plasticien français (décédé en 2007) mêle sculpture et photographie. Mettant en scène des objets de récup' ou des cucurbitacées, ces photographies fonctionnent par deux ou trois et se répondent, dans une position de positif/négatif. Ces sortes de natures mortes offrent de belles couleurs mises en valeur par un très beau travail sur la lumière. Les oeuvres sont présentées dans des cadres de bois brut qui accentuent un peu plus l'impression que les objets que Pascal Kern emprisonne dans ses images sont réellement présents.
A l'occasion de ses 80 ans, le peintre et sculpteur Eduardo Arroyo a accepté l'invitation de la Fondation Maeght à Saint-Paul de Vence.
Tableaux, dessins, sculptures et installations réalisées de 1964 à nos jours sont présentés de façon thématique. Ces peintures à la fois dramatiques et satiriques, aux vastes aplats de couleurs, ont des allures d'oeuvres surréalistes. On y retrouve le rapport complexe qu'entretient l'artiste avec son pays d'origine qu'il a fui sous Franco, les mouches qu'il associe directement à l'Espagne "le paradis des mouches", la dénonciation de tout totalitarisme, et de nombreuses références à l'art à travers des figures célébres telles que James Joyce, Oscar Wilde, Van Gogh, Rembrandt, Picabia, John Ford.
Le musée Bonnard de la ville de Le Cannet accueille l'exposition Bonnard/Vuillard qui fut présentée au musée d'Orsay jusqu'en avril dernier.
Composée d'oeuvres issues de la donation Zeineb et Jean-Pierre Marie-Rivière, quittant pour la première fois le musée d'Orsay, l'exposition présente 25 tableaux de Bonnard et 24 tableaux de Vuillard ainsi que quelques dessins et pastels des deux artistes dans leur période Nabies.
L'ensemble est présenté sur les trois niveaux du musée et sous trois thématiques "Complicité artistique" "Présence féminine" "Décors et paysages". La beauté des tableaux et l'originalité des représentations interpellent.
Une belle exposition un peu frustrante car trop courte.
De 1994 à 2006, la société japonaise d’impression Dai Nippon Printing Co., Ltd., constitue pour la Maison Européenne de la Photographie une importante collection représentative de la photographie japonaise depuis le début des années 1950. Chaque année, la collection de la MEP reçoit des oeuvres des artistes majeurs de la photographie japonaise. Sa collection est composée aujourd'hui de 540 œuvres.
L’exposition en présente près de 350 réalisées par les vingt et un photographes représentés dans la donation. Les oeuvres de Thei Kmura, les portraits dans les dunes de Shoji Ueda, les "Rivers" de Naoya Hatakeyama, le tryptique de Hiromi Tsuchida sur Nagasaki marquent plus particulièrement.
Il ne reste plus que quatre jours pour visiter la très belle exposition Rodin proposée par le Grand Palais à l'occasion du centième anniversaire de la mort du sculpteur.
200 oeuvres, connues et moins connues, de tous formats, sont exposées, la plupart non protégées par des vitres, permettant au visiteur de s'approcher au plus près et d'apprécier le rendu de la peau, des chairs celui des plis, de disséquer la puissance d'expressivité des visages et des corps. Des pièces imposantes, le Balzac, la Porte des enfers (version de travail), les Bourgeois de Calais (une reproduction), le fameux Baiser, aux oeuvres toutes petites telles les danseurs et le Nijinsky, le voyage impressionne. On découvre aussi des trésors peu connus parmi les nombreuses oeuvres de plus petites tailles présentées sous vitrines.
Au côté de ce travail très impressionnant, 150 oeuvres d'artistes, disciples ou héritiers, sont présentées. Se trouvent ainsi au côté d'Auguste Rodin, Annette Messager, Picasso, Germaine Richier, César, Giacometti, Matisse, Barry Flabagan, Wilhelm Lehmbruck, Georg Kolbe, Marcheschi, Lucio Fontana, Honoré Daumier, Robert Couturier, Antony Gormley, Markus Lupertz, Zadkine... Si le rapprochement entre les oeuvres de ces artistes et celles de Rodin laisse parfois dubitatif, elles n'en sont pas moins intrigantes ou remarquables.
A la stupéfaction générale, les parisiens ont découvert ce matin, un cachalot échoué sur le quai de la Tournelle. Un périmètre de sécurité a été immédiatement dressé tandis que des scientifiques tentaient, en vain, de remettre l'animal à l'eau. Depuis, ils l'arrosent scrupuleusement en attendant de trouver une solution.
Solution qui se révèlera dimanche soir, quand le collectif belge Captain Boomer démontera son impressionnante installation pour aller éveiller les consciences dans une autre ville d'Europe (après Londres, Valence et Rennes notamment). Ces artistes militants ont installé leur fausse baleine, plus vraie que nature, et leurs scientifiques tout aussi factices, pour provoquer l'incrédulité des passants et les débats sur les effets du réchauffement climatique. Sur place, nombreux sont ceux qui s'interrogent sur la nature réelle ou factice de l'animal, ceux qui ont lu la presse du jour admire la crédibilité du dispositif.
A l'occasion du 80e anniversaire du peintre anglais David Hockney, le Centre Pompidou organise une exposition retraçant 60 années de travail.
Les oeuvres sont présentées de façon chronologique mettant en évidence ses différentes périodes créatrices. Des peintures anglaises aux ambiances ternes aux aveuglantes couleurs fluos des derniers tableaux en passant par la luminosité de la Californie, les montages photos et les paisibles quatre saisons en vidéo, l'exposition nous mène dans l'univers complexe de Hockney qui mélange et bouscule les styles artistiques. L'ensemble peu laisser plus souvent dubitatif qu'admiratif mais dans chaque salle il y a toujours une oeuvre qui intéresse un peu plus. C'est sans doute la série Doubles Portraits qui est la plus accessible et au final la plus intriguante. Ci-dessous une sélection d'oeuvres tout à fait subjective.
Pas moins de 400 oeuvres, réalisées entre les années 20 et les années 60, composent cette belle et grande rétrospective du photographe Américain. Le travail de Evans offre un beau témoignage de ce que fut l'Amérique, tout particulièrement durant les années 30. Il y est donc particulièrement question du "vernaculaire", terme employé par le photographe pour décrire son travail qui a visiblement marqué le commissaire de l'exposition qui le reprend à l'excés dans tous les textes explicatifs qui accompagnent les visiteurs. Les oeuvres sont présentées de façon thèmatiques soulignant le goût de l'authentique du photographe et de l'esthètisme simple du réel. La série métro, celle sur les fermiers et plus généralement les photos de rues sont particulièrement marquantes. A voir jusqu'au 14 août.