Vous-n-avez-encore-rien-vu--www.zabouille.over-blog.fr.jpgA la mort d'Antoine d’Anthac, ses amis comédiens, qui ont joué sa pièce "Eurydice", sont réunis dans l'étrange demeure de l'auteur. Ils sont là pour donner leur avis sur l'interprétation de cette même pièce par une jeune troupe de théâtre. Face à l'écran qui diffuse la représentation filmée, les comédiens se souviennent.


Resnais, entre théâtre et cinéma, filme, dans un esprit surréaliste, son style de prédilection, ses acteurs fétiches interprétant Eurydice d'Anouilh. Le casting est réjouissant et les prestations excellentes, à l'exception, surprenante, de Pierre Arditi et Sabine Azéma. Tous deux ne parviennent pas à transmettre l'intensité dramatique de la pièce. Dommage que Resnais ait cette fois encore (presque) tout misé sur ces deux comédiens fétiches, alors qu'il avait à sa disposition Lambert Wilson et Anne Consigny, qui dans les mêmes rôles, mais dans bien moins de scènes, sont tous deux intenses et captivants.
L'ensemble parait du coup bien long.

Date de sortie en salle : 26 septembre 2012
Date de sortie en DVD : 29 janvier 2013

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Liu Bolin, maître du camouflage

Liu Bolin est un artiste activiste chinois diplômé de l'école des Beaux Arts de Pékin. Sculpteur, photographe et performeur, il créé en réaction aux mutations économiques, politiques et environnementales de la Chine. Au début des années 2000, il connait la notoriété grâce à sa série de photographies "Hidding in the city". Sur chaque image, il se fond totalement dans un décor évoquant l'oppression et l'absence de protection des artistes. Depuis, il a multiplié les occasions de reproduire ce procédé plutôt bluffant.

Crédits photos : galeries Paris-Beijin et Magda Danysz

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A Amity, une station balnéaire, alors que la saison estivale débute, un requin s'attaque aux baigneurs. Martin Brody, chef de la police, souhaite fermer les plages. Mais, le maire et les entreprises vivant du tourisme s'y opposent.

Film culte, considéré comme le 1er blockbuster de l'histoire, Jaws a traumatisé des millions de spectateurs. Près de 40 ans plus tard, le film se regarde surtout comme une curiosité.

Aucun effet spécial. Ici, le requin est suggéré pendant toute la première partie du film (caméra subjective, eau rougie par des litres d'hémoglobine, musique de John Williams...). Et quand, dans la seconde partie, les héros partent à la chasse, le requin qui apparaît est mécanique.

Comme dans tout bon film catastrophe, le héros, courageux et responsable (Roy Schneider épaulé par Richard Dreyfuss) lutte contre la bêtise humaine et le cynisme des politiques. Le récit s'étire un peu en longueur et on pourra s'étonner de la note finale qui voit deux protagonistes rigolards comme si les victimes du requin étaient déjà oubliées.

Année de sortie : 1975

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Le-soir-des-lions-www.zabouille.over-blog.com.jpg

 

C'est avec "Le soir des lions" que François Morel vient de clore ses 6 mois de carte blanche au théâtre de la Pépinière.


Une fois de plus, François Morel nous offre une soirée d'humour et de poésie triste ou gaie sans laisser la moindre place à l'ennui. Le talent et l'inventivité de l'auteur, la belle voix grave du chanteur et les qualités exceptionnelles de l'interprète forment un trio sans fausse note. François Morel a aussi l'intelligence de s'entourer de gens de talent : Juliette pour la mise en scène, Antoine Sahler pour les compositions musicales, associé pour l'orchestre à deux musiciennes Lisa Cat-Berro et Muriel Gastebois, tous les trois épatants.

 

François Morel, je t'aime !

 

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Caroline_Vigneaux_quitte_la_robe_-_La_Comedie_de_Paris.jpg

Caroline Vigneaux est une très bonne comédienne dont l'aisance sur scène est particulièrement emballante. Elle maîtrise parfaitement l'improvisation, véritable ou feinte, et ses mimiques mêmes bien chargées demeurent drôles. Le spectacle propose de nombreuses bonnes idées et une écriture efficace qui sortent de l'ordinaire

Mais lorsque Caroline Vigneaux s'abandonne dans le graveleux et les plaisanteries salaces, elle tombe dans une facilité digne de nos plus mauvaises blagues de fin de soirée, qui ne justifient donc pas la convocation d'un public. Non seulement ce n'est plus drôle mais cela dessert le reste du spectacle qui est pourtant bien au-dessus de la pléthorique offre "comique" actuelle.

Aussi, les sketchs sont parfois un peu trop longs comme celui des portables qui semble un peu interminable, ce qui, sur un  one man show d'1h20, nous laisse à penser qu'il s'agit d'un manque de créativité. 

Du coup, à la sortie du spectacle, notre impression est mitigée par ce mélange de qualités évidentes et une tendance à certaines facilités.

 

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