SansCrierArt : Aperçu critique de l'actualité culturelle. Comptes-rendus d'expositions, de pièces de théâtre, de films et de tous autres évènements culturels.

27 novembre 2012 2 27 /11 /novembre /2012 17:48

starbuck.jpgDavid Wosniak, ado. attardé de 40 ans, ex-donneur compulsif de sperme dans la clinique du quartier, apprend qu'il est le père biologique de 533 enfants. 142 d'entre eux revendiquent le droit de connaître leur père biologique.

Ce grand succès de l'été dernier est bien décevant. Après une première moitié de film plutôt drôle, le réalisateur verse dans le "tout le monde il est beau, tout le monde il est "gentil" assez agaçant.

En dehors des expressions québécoises (et de l'accent qui va avec) assez cocasses et drôles, le film n'offre pas grand intérêt. 

 

Date de sortie en salle : 27 juin 2012

Date de sortie du DVD : 7 novembre 2012                                                                         

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25 novembre 2012 7 25 /11 /novembre /2012 17:58

petit.jpgMathias croise au détour d'une croisière un petit garçon qui lui fait étrangement penser au  petit garçon qu'il était. Intrigué, il enquête sur l'enfant et découvre que la ressemblance ne se limite pas au physique.

 

Contre toute attente, Rouve traite son excellente idée de départ sans perdre son souffle en cours de route. Il développe son histoire en misant plus sur la nostalgie et la sensibilité que sur l'étrangeté de la situation. Le tout sans trop tomber dans la sensiblerie. Le casting est excellent.

 

Si vous laissez parler votre petit coeur, vous passerez un bon moment.

 

Date de sortie en salle : 13 juin 2012

Date de sortie du DVD : 31 octobre 2012

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24 novembre 2012 6 24 /11 /novembre /2012 00:46

pinterSur scène, un casting de rêve : Bruno Ganz, Pascal Greggory, Jérôme Kircher, Emmanuelle Seigner, Louis Garrel et Micha Lescot.
Une scène immense qui se prolonge jusqu'à éliminer les 1ers rangs et présente l'intérieur d'une maison, salon, cuisine et l'escalier qui mène à l'étage et, à l'extérieur, une caravane. C'est dans ce décor que les moches, bêtes et méchants personnages de Pinter prennent vie. Un léger accompagnement sonore vient parfois signaler aux spectateurs que l'angoisse monte. Il faut dire que depuis la salle, d'angoisse, on n'en perçoit pas vraiment. On regarde la violence des gestes, on entend la violence des paroles mais on ne la ressent pas. On reste aussi froid que l'éclairage de supermarché choisit par le metteur en scène. Un éclairage blafard qui donne aux comédiens des visages de cire.

La mise en scène de Luc Bondy ne laisse pas place à une montée en puissance. On ne sent pas l'étau qui se ressert, l'angoisse et le danger. On ne ressent pas ce froid et chaud soufflés en alternance. Lorsqu'on rit c'est de bon coeur mais sans scrupule et la dramaturgie de la scène qui suit nous laisse froid.

Du coup, on ne sait plus très bien quoi penser du jeu des acteurs. On se réjouira quand même d'avoir vu sur scène le grand Bruno Ganz et Micha Lescot seul comédien qui ne laisse aucun doute sur la qualité de sa prestation.

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23 novembre 2012 5 23 /11 /novembre /2012 22:28
   
 
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18 novembre 2012 7 18 /11 /novembre /2012 16:24

Argo1.jpgTéhéran, le 4 novembre 1979, l'ambassade des Etats-unis, représentant le diable Américain désigné par Khomeini, est envahie par des manifestants Iraniens. Six américains parviennent à s'échapper et se réfugient chez l'ambassadeur du Canada. Pour ex-filtrer ses concitoyens, la CIA, aidé par Hollywood, invente un tournage de film de science-fiction en terres d'Iran.

Ben Affleck, devant et derrière la caméra conte cette réelle affaire d'état sortie du secret par Bill Clinton en 1997. Il reconstitue cette histoire incroyablement loufoque en dosant parfaitement thriller et comédie, humour et suspens. Le montage alterne une mise en image sombre et tendue sur les scènes en Iran et à la CIA, et flashy et ironique sur Hollywood. Cette alternance entre premier et second degré est parfaitement dosée et le suspens vous tient en haleine jusqu'au bout. Seul bémol, les dix dernières minutes tout à la gloire du héros Américain, tarte et patriotico-concon qui jurent dans cet équilibre. On ne sait trop si Affleck se moque encore ou se fait rattraper par le piège d'Hollywood, véritable héros de cette histoire aux côtés des Etats-Unis quelque peu manipulateurs et des très sauvages Iraniens... 

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