SansCrierArt : Aperçu critique de l'actualité culturelle. Comptes-rendus d'expositions, de pièces de théâtre, de films et de tous autres évènements culturels.

15 avril 2007 7 15 /04 /avril /2007 14:40
Le générique annonce la couleur : une satire d'un clip des Wham, brushing et chorégraphies ringards inclus avec Hugh Grant dans le rôle d'Andrew Ridgeley l'ex-binôme de Georges Michael. Rires assurés. Le public est chaud pour la suite.
La suite ? Hugh Grant qui a connu le succès avec son duo nommé Pop, vivote en donnant des concerts dans les foires aux manèges et aux bestiaux. Jusqu'au jour où une sorte de Britney-Shakira au top de la gloire lui commande une chanson. Il demandera à la jeune fille qui arrose ses plantes d'écrire les paroles tandis que lui se chargera de la mélodie.
Entre comédie romantico-concon et teen movie musical, Come Back enchaine les scènes musicales ou guimauves interminables d'autant plus que les chansons composées pour l'occasion sont mauvaises.
Pourtant, quand le rire est là, il est fou-rire. Hugh Grant hérite ici d'un rôle en or dans lequel il donne sa pleine mesure. Les dialogues sont souvent drôles et les seconds rôles parfaits (notamment la soeur de Drew Barrimore excellente). Le scénario malheureusement n'est pas à la hauteur de la prestation servie par Hugh Grant. Un film à voir pour Hugh Grant, en DVD et en V.O., ce genre de film étant généralement assez mal doublé.
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12 avril 2007 4 12 /04 /avril /2007 21:33
Depuis le début de la semaine, je passe chaque matin devant les affiches électorales de tous les candidats. Et chaque matin, me vient la même impression de malaise en voyant celle de Ségolène Royal.
Ce portrait noir et blanc me fait penser aux photos de personnes disparues que l'on passe dans les journaux pour appel à témoins. Un avis de recherche...déjà... l'expérience Jospin peut-être...

On peut dire qu'à côté des autres affiches convenues, déjà vues, Ségolène dénote, fait originale, apporte du changement...
A moins que ce ne soit un retour en arrière, vers le passé, quand les politiques ne pouvaient s'afficher qu'en noir et blanc, ou, tout autre, peut-être est-ce en souvenir de la photo très gros plan de Mitterrand en 1981...
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1 avril 2007 7 01 /04 /avril /2007 15:01
Clarika en concert au théatre Le village de Neuilly... ça fait comme un drôle de décalage.
Dans la salle, ambiance salle des fêtes. Pas trop branché, pas très rock n' roll. Le public, 300 personnes plutôt jeunes et propres sur elles dont une trentaine d'enfants arborant le tee-shirt de leur chorale "qui chante Clarika", parsemés quelques gens un peu coincés dans des fauteuils un peu trop confortables (ceux d'une salle de cinéma, normal, nous sommes aussi dans une salle de ciné), à l'étage le club bruyant des fans.
Sur la scène, petite, de très efficaces effets de lumières, trois musiciens - 2 cordes et vent, un multi-percussionniste - et Clarika en grande forme. Très rock, gentillement coquine et très drôle. Avec une voix qui surprend par sa puissance, celle qu'elle utilise et celle qu'on perçoit encore sous la pédale.
Au répertoire, les titres de l'enthousiasmant "Joker" mais aussi 3-4 titres des albums précédents dont la jolie valse "Un peu bizarre" et son mini-tube "les garçons dans les vestiaires". Une rapide reprise de l' "Antisociale" de Trust pour mettre le feu et un vieux tube disco-techno-boite de nuit juste pour le fun.
Une énergie et une déconne sur scène qui s'est très vite communiquée à la salle qui a terminé le concert debout, dansant entre les fauteuils. Ce qui n'était  pas forcément gagné d'avance...
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26 mars 2007 1 26 /03 /mars /2007 19:03
Le Printemps de Bourges 2007 ouvrira ses portes le 17 avril.
Entre autres, au programme du 18 au 21 :
* Peter Von Poehl : le chanteur suédois à la mode en ce moment chez nos french singger. J'écouterai live pour la première fois sa douce musique folk-pop aux faux airs de Cat Stevens
* The Konki Duet : 3 nanas à jolies voix from Paris qui chantent en anglais et français de la pop-rock avec du violon. En cela ressemble à Mansfield Tya. Elles ont fait une reprise sympa du tube 80's "Fade to grey" de Visage. 
* Joan as police woman, chanteuse que je ne connais pas du tout. Surprise, surprise...
* Seb Martel : chanteur français original, très guitare, des faux airs du Gainsbourg des débuts, de Crosby, Still, Nash and Young et de Lennon. En septembre, est sorti son deuxième album dans la lignée du premier. Dans mon MP3 toujours.
* Shannon Wright : une Américaine qu'on compare à Cat Power que j'aime beaucoup. 5 albums à son actif dont 3 que j'ai pu écouter : le mélodieux Perishable Goods, le trés rock et sombre Over the sun et le tout nouveau Let in the light sans doute celui que je préfère.
* Herman Dune : Musique Folk. J'adooooooore leur album "Switzerland Heritage" lui aussi sur mon MP3 en permanence. Leur dernier album "Giant", les a mis un peu plus sur le devant de la scène mais ils en ont fait déjà 5 ou 6.
* Tribute to Neil Young : plein de monde pour rendre hommage au maitre. Parait qu'il y aura Emilie Loizeau.
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23 mars 2007 5 23 /03 /mars /2007 20:44

L' envoutant théâtre des Bouffes du Nord accueille Joel Pommerat qui propose "Cet enfant".
Cette pièce a été écrite en 2002 sur la commande de la Caisse d'allocations familiales du Calvados, qui a proposé à Joël Pommerat de rencontrer des femmes vivant dans des cités. De ses rencontres, l'auteur a écrit une dizaine de tranches de vie mettant en scène la difficulté d'être parent.
Les histoires peu originales sont trop prévisibles. Les dialogues tout à la fois simples et trés écrits semblent artificiels. Ainsi la vraisemblance ne semble pas être là préoccupation première de Pommerat qui a pris le parti de sonoriser les acteurs et de légérement décaler le son de leur voix, créant ainsi une sensation d'irréalité. Un léger voile de lumière est glissé entre les spectateurs et les acteurs, intensifiant plus encore le côté préfabriqué de la pièce.
La mise en scène prend toute la place, remisant au second plan le sujet traité. 
Une question vient alors : pourquoi s'être frotté à la vie des femmes des cités pour en tirer un objet aussi fardé et volontairement éloigné de tout réalisme ?

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