SansCrierArt : Aperçu critique de l'actualité culturelle. Comptes-rendus d'expositions, de pièces de théâtre, de films et de tous autres évènements culturels.

6 septembre 2006 3 06 /09 /septembre /2006 21:08

Delpech Mode se proclament premier groupe des années 150 (70 + 80). 
Ils chantent les textes de Michel Delpech (MD 70) sur les musiques de Depeche Mode (DM 80). Cela donne des titres hybrides : "just can't j'étais chanteur", "enjoy the Loir et Cher", ou "Master and chasseur".
Oui c'est très con et c'est bien pour ça que c'est très drôle !
Si vous connaissez un minimum le répertoire de Dépêche Mode et celui de Michel Delpech, cela ne peut pas, ne pas vous faire rire.

Pour visionner les excellents clips présentés (très inspirés des originaux de Dépêche Mode), rendez-vous sur leur site : http://delpechmode.com/mouvement.php

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5 septembre 2006 2 05 /09 /septembre /2006 20:50

Stéphane (Gael Garcia Bernal) rêve.. Beaucoup. Plus il s'éloigne de son enfance, moins sa vie lui plait, plus elle s'éloigne de ses espérances, plus il rêve. Et plus il rêve, et plus sa vie se mélange à ses rêves jusqu'au point où il ne distingue plus la réalité du rêve. Rêvant éveillé, vivant seul son rêve.

Michel Gondrit est un magicien. De l'image d'abord. Son film ne fait pas appel aux dernières techniques informatico-numériques. Bien au contraire, il fait appel au collage papier, cartonnage et modelage pour donner vie aux rêves de Stéphane et donner à son film un parfum bien particulier.
Michel Gondrit est magicien poéte quand il rend ainsi hommage aux séries de notre enfance. Enfance perdue, sujet central de ce film, puisque son héros n'a de cesse de vouloir faire revivre ou poursuivre cette enfance pourtant enfuie depuis longtemps et plus encore depuis la mort récente du père.
Michel Gondrit est magicien romantique quand il filme l'amour naissant et la complicité entre Stéphane et Stéphanie (Charlotte Gainsbourg), la voisine amoureuse intriguée.
Michel Gondrit est magicien drôlissime quand il reproduit le petit monde de l'entreprise. Celle qui accueille Stéphane, une fabrique de calendrier, est peuplée de specimen vieille fille et vieux garçons plus vrais que nature. Alain Chabat y est juste irrésistiblement drôle.
Michel Gondrit est magicien du cinéma lorsqu'il arrive à nous emmener dans son univers où le délire est roi.
Mais, Michel Gondrit gâche son joli tour en s'enlisant seul dans son délire.
Ainsi, Stéphane rêve de plus en plus, mélant songes et réalité. Il part dans sa folie, nous oubliant en route, nous perdant en chemin. Aucun, petits cailloux semés pour nous guider. Tout comme Stéphanie amoureuse malmenée, on voudrait suivre mais on ne peut pas. Et à force d'efforts, désormais vains, on préfére abandonner. Comme Stéphanie rejette Stéphane.

La "Science des rêves" sans être une absolue réussite et malgré une dernière partie ratée, n'en demeure pas moins un film essentiel. Son originalité et sa créativité sont remarquables. Il est rassurant de voir que la créativité a encore sa place dans nos salles de cinéma.

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5 septembre 2006 2 05 /09 /septembre /2006 20:14
Comme annoncé il y a déjà 2 mois sur ce blog tropalapage de l'actualité du moment de quand tu le lis, Charlotte Gainsbourg a sorti son deuxième album musical  la semaine dernière.
Le single m'avait emballé, les 5 premiers titres qui ouvrent cet album aussi. Charlotte a toujours aussi peu de voix mais cela passe très bien. Les mélodies sont sympa et la prod. soignée.
Mais, allez savoir pourquoi au titre 6, l'ennui s'installe.
Dés lors, la marque de Air se fait plus forte sur les compositions et, il me faut bien l'avouer Air m'ennuie depuis toujours. La voix de Charlotte se fait un peu plus faible encore tel un souffle qui associé à la musique minimaliste de Air, ne donne plus grand chose à écouter. Charlotte semble sur certains morceaux manquait d'air parce qu'il y en a trop (comment ça c'est pas clAir ?).
Il n'en faudrait pas plus pour penser qu' avec Air et le souffle de Charlotte, cet album c'est du vent (drôle !!!!).
Heureusement, les 5 premiers morceaux sauvent cet album semi-échec à mes oreilles.
5 morceaux sur 11 ce n'est pas si mal et puis aussi il faut bien le dire, en toute honnêteté : Charlotte, ce sera pour toujours forever.
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11 août 2006 5 11 /08 /août /2006 22:16

Ca y est le nouvel opus du génial Neil Hannon est arrivé !
Peut-être un peu moins facile d'accés que le précedent "Absent friends", "Victory for the music muse" se laisse
complétement apprivoiser au bout de la troisième écoute et ne vous quitte plus ensuite.
On retrouve les grandes envolées lyriques et les orchestrations au galop. Là encore, Hannon, nous entraine vers les plaines désertes de l'ouest Américain, ajoutant de ci, de là quelques banjos et guitares mexicaines. Puis, tout à coup un impromptu au piano, une ballade à la guitare et toujours cette voix grave qui sait se faire douce.
Entre musique de film, ballade folk et pop music, Neil Hannon nous offre une fois encore de bien divins moments emplis de romance. Une divine comedie.

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8 août 2006 2 08 /08 /août /2006 17:24


Difficile de ne pas être un peu déçue par le film que tout le monde encense depuis 6 mois. Le scénario pêche un peu par une psychologie des personnages approximative. Leurs motivations nous échappe un peu. Compte tenu du contexte c'est une pièce importante du puzzle qui manque. Mais, la "Vie des Autres" est un film qui a surtout valeur de documentaire. On comprend mieux ce que pouvait être la vie en RDA avant la chute du Mur. Ce qui justifie qu'on le voit.

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