SansCrierArt : Aperçu critique de l'actualité culturelle. Comptes-rendus d'expositions, de pièces de théâtre, de films et de tous autres évènements culturels.

19 octobre 2006 4 19 /10 /octobre /2006 20:02
Ce soir, France 3 nous offre une jolie soirée en diffusant "Le Petit Prince a dit" film lumineux et grave réalisé par la sensible Christine Pascale.

Violette, 10 ans, un peu ronde, multiplie les maladresses et les maux de tête.
Dés la tumeur décelée, son père l'enlève des mains des médecins et de l'acharnement thérapeuthique qui s'annonce.
Violette passera ses derniers jours dans la douceur et la lumière Provençale.
Adam, père exigeant, apprendra la patience et la fragilité des choses, Mélanie, mère fantasque, fera face à l'injustice.

Richard Berry et Anémone sont parfaits de justesse et de finesse, Marie Kleiber,une petite fille inoubliable.
Les scènes bouleversantes ne manquent pas mais
Christine Pascal, scénariste et réalisatrice, relève chaque fois le défi de la pudeur, et traite ce sujet violent avec douceur. La musique de Bruno Coulais souligne délicatement la beauté du film.

Violette meurt sans doute dans le fondu en blanc de la dernière image.
On pense alors au saut dans le vide que fit quelques années plus tard Christine Pascale de sa fenêtre d'hôpital.

*le film a reçu le Prix Louis Delluc en 1992*
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18 octobre 2006 3 18 /10 /octobre /2006 22:02

Teitur est un chanteur-auteur-compositeur Danois qui cartonne dans tous les festivals où il passe.
Je l'ai découvert alors qu'il assurait la première partie d'une jeune chanteuse pleine de promesses...
Seul avec sa guitare devant le rideau de l'Olympia, il nous a proposé de jolies mélodies folk-pop. J'ai admiré la présence scénique de l'artiste, son jeu de guitare et sa belle voix douce. J'y ai perçu des accents de Paul Simon et d' Elliot Smith. Mais, j'ai regretté la seule présence de la guitare qui aplanie toutes les mélodies, leur enlevant toute personnalité.
Depuis, j'ai glissé son Cd sur mon tourne disque (Merci Charlotte - fournisseur officiel). Sur s
on album "poetry and aeroplanes", j'ai retrouvé ses jolies mélodies devenues assez irresistibles grace aux quelques discrets instruments venus accompagnés la guitare. J'y ai de nouveau reconnu l'influence de Paul Simon, un peu moins celle d'Elliot Smith et sur le 1er titre quelque chose de Sting.
Tout ça pour vous dire que si ce genre musical vous botte, vous pouvez investir sans risque dans le Teitur le petit gars qui monte, qui monte.


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16 octobre 2006 1 16 /10 /octobre /2006 18:40
Mélanie Laurent reçoit ce soir le Prix Romy Schneider.
Mais qui est donc l'auteur de ce blog au nez si fin (et long dit-on...) qui écrivait le 25 septembre dernier :
"toi César, qui a si souvent la mémoire courte, souviens-toi, quand février sera venu, de Mélanie Laurent."
L'heure de César n'est pas encore venue mais d'autres l'ont devancé.

*...on est jamais mieux servi que par soi même...*
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15 octobre 2006 7 15 /10 /octobre /2006 14:12
Réflexion du dimanche après-midi :

Drucker fait des progrés.
Ca fait des années qu'il sert la soupe à ceux dont l' assiette est déjà pleine. Aujourd'hui, il a ouvert sa table à quelques affamés mais pas trop affamés quand même.
Encore un petit effort, Michel, et tu serviras... vraiment à quelque chose.
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14 octobre 2006 6 14 /10 /octobre /2006 17:20

«Little Miss Sunshine» est un road movie, celui qui emmène Olive Hoover, 7 ans à un concours de Mini Miss en Californie. Son rêve : être reine de beauté.

Parce que pour Papa Hoover, qui s’est autoproclamé spécialiste de la réussite, on est jamais trop jeune pour prendre le chemin du succès, toute la famille prend place dans le van Volkswagen jaune direction Californie.
Dans le van, on trouve donc le père qui peine à vendre son livre « le succès en neuf étapes », le fils - physique de Gaston Lagafe et crise d’ado.- qui a fait vœu de silence jusqu’à son entrée dans l’Air Force, le grand-père râleur, cocaïnoman et coach de sa petite fille, l’oncle homo, spécialiste de Proust et suicidaire depuis qu’il a perdu son boulot et son petit ami et enfin la mère qui compose avec tout ce petit monde.
La route vers la Californie sera emplie d’embûches et riche en enseignement jusqu'à la délirante scène finale.

 

A la fois cruel, tendre et drôle, «Little Miss Sunshine» , film indépendant décalé, parle de l’Amérique éprise de réussite, d’artifices et de stéréotypes
Le film doit beaucoup à ses interprètes tous excellents et à une folie aux accents Kusturiciens et Almodovarois.

«Little Miss Sunshine» n’est sans doute pas le film du siècle mais il nous propose un bon moment de délires.

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