SansCrierArt : Aperçu critique de l'actualité culturelle. Comptes-rendus d'expositions, de pièces de théâtre, de films et de tous autres évènements culturels.

2 juillet 2006 7 02 /07 /juillet /2006 13:46
  Le nouvel et deuxième album, "5:55", de Charlotte Gainsbourg sort le 28 août. Il est produit par Nigel Godrich (Radiohead, Beck, le dernier Mc Cartney) avec la participation pour les textes et musiques de Pulp, Air et Divine Comedy, ce qui est plutôt de bonne augure.
Le premier extrait est d'ores et déjà téléchargeable sur le net. Intitulé "The songs that we sing", on y perçoit des accents du "Bonnie and Clyde" de Papa.
Vivement la suite !
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1 juillet 2006 6 01 /07 /juillet /2006 22:20

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26 juin 2006 1 26 /06 /juin /2006 18:08

C'est un Jacques Weber sans nez et en costume de ville, qu'on retrouve sur la scène du théatre de la Gaité Montparnasse pour un Cyrano revisité et escamoté.
Le décor se limite à celui d'un bistrot sans époque et à un ecran de ciné qui diffuse, entre les scènes, le muet "Cyrano de Bergerac" d'Antonio Genina (1924).
Weber s'est gardé le rôle titre ainsi que ceux de De Guiche, Montfleury et Ragueneau (un accessoire associé à chacun des personnages, permet de s'y retrouver). Il est accompagné de deux comédiens excellents, Anne Suarez et Xavier Thiam, interprétant les autres rôles dont bien sûr ceux de Roxane et Christian, et d'une pianiste accompagnant notamment les interludes réservés au film muet.

Jacques et Christine Weber ont ainsi découpé l'oeuvre de Rostand pour n'en garder que les "meilleurs morceaux", une sorte de compil., d'une heure trente quand même. La chronologie respectée permet de rendre l'ensemble toujours compréhensible même si cela est plus simple si on connait déjà l'oeuvre originale. Le spectacle reste agréable car la plume de Rostand fait toujours effet et que les comédiens sont très bons. La mise en scène parfois très coquace (notamment la scène du duel avec le vicomte dite à deux voix et chorégraphiée "à la fin de l'envoi, je touche") peut dérouter.
On peut aussi se demander s'il est juste pour l'auteur d'escamoter ainsi un si bel ouvrage. Aussi, à force de raccourci ne perd-t-on pas en intensité ?
Dans la scène finale celle de la révélation et de la mort de Cyrano, la magie n'opère pas. La petite musique triste doit sans doute nous aider à nous émouvoir mais cet artifice, en version normale inutile, ici agace. Aussi, les éclairages pleins phares n'aident pas dans une scène où le soir tombe et où la pénombre joue un rôle clé. Même les acteurs n'y sont pas.
Ce ratage final achêve de nous convaincre que cette version a peu de coût, sans être ratée, a assez peu d'intérêt.

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20 juin 2006 2 20 /06 /juin /2006 19:59

Ce soir sur France 2, y'a l'Amour en douce de Molinaro, jolie comédie romantique (de moeurs pour Télérama) qui mange pas de pain mais qui est bien sympa grâce à ses comédiens : l'excellent Daniel Auteuil, l'inclassable Jean-Pierre Marielle, la très jolie Emmanuelle Béart et la Cultissime Sophie Barjac.
Cultissime, je vous dis !
Sophie Barjac, c'est, notamment, l'héroïne de THE Série 70's : Anne, jour après jour. Une histoire tendance baba cool que j'adorais. A l'heure de diffusion, on arrêtait tout pour courir devant la TV. On se souvient encore de la chanson du générique : "quand tu dis tout va mal, tu perds le moral, tu veux t'en allééééééééééééééééér".

Bon, sans doute qu'aujourd'hui, cela a mal vieilli ou pire, c'est assez mauvais mais le souvenir du plaisir prit à regarder cette série est toujours bien vivace.


PS : Sophie Barjac est actuellement au théatre de l'Atelier dans "Les liaisons dangereuses" mise en scène par John Malkovitch Les liaisons dangereuses par John Malkovitch

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2 juin 2006 5 02 /06 /juin /2006 20:21

Debout. C'est ainsi que la salle archi-bondée du Café de la Danse a salué Emily Loizeau mercredi soir après 1h30 de concert.
Son premier album sorti fin février avait déjà surpris par sa qualité et sa maturité. Textes poétiques et drôles, arrangements soignés et jolies mélodies un peu variét., un peu pop.La qualité de sa prestation scénique achève de confirmer cette excellente impression.
Accompagnée d'un violoncelliste-bassiste et d'un batteur très complices, Emily assure le piano parfois ragtime, parfois country et aussi classique.

La mise en scène consiste en un écran blanc placé derrière elle et sur lequel est diffusée l'image du tourne-disque qui au milieu de la scène accueille sur son plateau tournant les objets, photos et dessins qui illustrent les chansons.
Astuce toute simple et pas chère qui participe au charme hypnotique de ce spectacle.

Comme une évidence, la chanteuse fait de la scène sienne, y emmenant son univers fantasque et élégant. Elle alterne douceur et déconnade dans un dosage savant. Créant une connivence immédiate avec le public, elle obtient de lui qu'il siffle, aboie, caquette ou encore qu'il se lève pour mimer la douche sur le refrain de "shower"...
Côté people, nous aurons droit sur la scène à Franck Monnet venu interprèter leur duo, le très drôle "Jasseron". Côté salle, un auditeur attentif : Georges Moustaki, tout à fait séduit lui aussi.

Pour conclure : acheter le Cd d' Emily Loizeau et surveillez vos salles de spectacle. Qui sait un jour peut-être vous pourrez y voir le bel Loizeau. 

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