SansCrierArt : Aperçu critique de l'actualité culturelle. Comptes-rendus d'expositions, de pièces de théâtre, de films et de tous autres évènements culturels.

24 mai 2020 7 24 /05 /mai /2020 15:08

Les grands compagnons de route de Claude Sautet tirent leur référence en ce mois de mai. Après Michel Piccoli, c'est Jean-Loup Dabadie qui vient de nous quitter. Co-scénariste et dialoguiste de Sautet (César et Rosalie, les Choses de la vie, Max et les ferrailleurs, Vincent,François, Paul et les autres...), il a travaillé également avec Yves Robert (Un éléphant..., Courage fuyons...), François Truffaut (Une belle fille comme moi), Jean-Paul Rappeneau (Le sauvage), Claude Pinoteau (La gifle,...), mais aussi Lautner, Girod, de Brocca....

Nombres de répliques qui ont marqués ces films et notre panthéon cinématographique sont nées sous sa plume.

Il a aussi participé à l'histoire de la chanson française en écrivant pour de nombreux artistes dont Julien Clerc (Ma préférence,...) et Michel Polnareff (Lettre à France,...).

Son sens de la formule et des bons mots l'avait aussi amené à écrire des sketchs pour Palmade, Robin, Joly et surtout Guy Bedos.

Il était également la voix du cinéma au sein de l'Académie Française depuis 2008.

Ci-dessous, les mots de Dabadie dits par Romy Schneider, un des moments de grâce de "César et Rosalie" de Claude Sautet.

 

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18 mai 2020 1 18 /05 /mai /2020 19:15

Simon Dame, Paul Javal, Edgar Pisani, Nutthecio, Monteil, Dom Juan, Jacques Granville, René Cabourg, Pierre, le comte Philippe de Saint-Germain, Henri Husson, Charles, Gresillo, Monsieur le ministre, Michel, Pierre Losseray, Edmond Leroyer,José Viss, Frédéric Mallaire, Max Baumstein, Akiva Liebskind, Graham Tombsthay, Simon Lerner, Marc, le paltoquet, Leontes, Milou, Edouard Frenhofer, Désiré, Simon Cinéma, George Didier, le Prince de Conti, Ariel, Melville, un homme sans nom... Inquiétant, autoritaire, lâche, héroïque, touchant, criminel, manipulateur, manipulé, amoureux transit... Michel Piccoli a donné vie à plus de 200 personnages qui ont marqué puissamment notre cinéma. Il fut, notamment, le double à l'écran de Claude Sautet qui lui offrit Simon, François, Pierre, Max et Félix, héros inoubliables.

Michel Piccoli est parti ce 12 mai.

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23 avril 2020 4 23 /04 /avril /2020 16:20

Jean, universitaire, gère quelques contrariétés familiales. Il est nommé ministre de la famille.

Le casting 4 étoiles positionnait le film sous les meilleurs hospices. C'était sans compter sur un scénario assez vide qui ne remplit même pas une tranche de vie. On passe son temps à attendre qu'il se passe vraiment quelque chose, que le film adopte au moins un ton goguenard, humoristique ou dramatique. Mais cela ne fonctionne pas. Vient le moment où l'on cherche à comprendre pourquoi la mayonnaise ne prend pas. Les comédiens, qui n'ont pourtant plus à prouver leurs qualités, sonnent régulièrement faux, piégés par des dialogues sans rythme.

 

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19 avril 2020 7 19 /04 /avril /2020 15:53

Stéphane, restaurateur au pays basque, s'évade en échangeant sur Instagram avec Soo une jeune Coréenne. Sur un coup de tête, il prend l'avion pour la rejoindre.

La première partie qui sert de mise en place est assez classique, ni bien, ni mal. La dernière partie, à une scène près, mal exploitée, est totalement ratée. 

Entre les deux un film existe, avec un vrai point de vue, étrange, dans un esprit à la Last in Translation. Chabat cabotine toujours un peu trop de la même façon mais ça fonctionne grâce au personnage principal, immense et spectaculaire : l'aéroport d'Incheon, ville dans la ville.

Dommage, avec une intro et une conclusion un peu soignées ça aurait pu être bien.

 

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18 avril 2020 6 18 /04 /avril /2020 14:59

Max visionne 25 ans de vidéos personnelles souvenirs de son adolescence, de ses amis, de ses parents, de sa jeune vie d'adulte...

Sur le papier, le projet séduit par son originalité. Le premier quart d'heure est  fidèle à la promesse mais très vite on doute de la présence d'un scénario, si ce n'est une faible histoire d'amour. Les 50 premières minutes enchaînent des séquences bien foutues en mode VHS, sans intérêt particulier, mais sympathiques, car semblables à celles qu'on a pu tourner nous-mêmes.

Puis, Max Boublil apparaît, et disparaît le peu de charme du film. Un semblant de scénario se dessine sous forme d'une succession de sketchs qui ne séduiront que les fans de Max Boublil.

 

 

 

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