SansCrierArt : Aperçu critique de l'actualité culturelle. Comptes-rendus d'expositions, de pièces de théâtre, de films et de tous autres évènements culturels.

15 mars 2006 3 15 /03 /mars /2006 22:50

J'ai eu une eurovision hier soir :
ce n'est pas cette année que la France remportera le grand concours de la chanson interplanétaire.
 

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5 mars 2006 7 05 /03 /mars /2006 11:14


 Ces remises de prix sont souvent pénibles. Mais, cette année fait figure d'exeption qui confirme la règle. Le casting était bien sympathique et rendait un juste hommage à toutes les musiques dites de variété. Avec de la FM, Laam et Amel Bent, du "fond de catalogue" avec Souchon et Zazie, de "l'expérimental" avec Camille et Emilie Simon, du rock avec Olivia Ruiz et Louise Attac, de la chanson à texte avec Juliette et Hubert Felix Thiefaine, du délirant avec Anaïs et Philippe Katerine... Curieusement et cette fois encore le R'nB, le rap, le ragga, le hip-hop étaient casés dans une seule et même catégorie fourre-tout.
Ca a chanté et bien chanté ce soir et c'est quand même  la meilleure façon de fêter les musiciens. Tout comme la meilleure façon pour un chanteur lauréat de remercier son public est de chanter.
Qui a gagné ? Ah mais cela n'a aucune importance, car cela ne veut pas dire grand chose. Quand la profession vote c'est copinage et Cie, et quand c'est le public c'est une cata. Le public comme chacun sait ayant un goût détestable (c'est à dire différent du mien).

*Je m'interroge toujours sur la nomination de Philippe Katerine comme album révélation de l'année... Il en est quand même à son 7ième album en dix ans...*

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4 mars 2006 6 04 /03 /mars /2006 17:26

L'espace 315 du Centre Pompidou accueille les oeuvres de Marc Desgrandchamps. Petite exposition donc de 11 ou 12 très grandes toiles récentes.
Le style de Desgrandschamps? Du figuratif défiguré?
Les toiles représentent des sujets non finis, sans contour ferme sur lesquels la peinture bave ou dégouline donnant à ses tableaux l'air de fondre. L'utilisation de surimpressions, de transparence fait de ses toiles des peintures fantômes.
Très présent un bleu fort semble vouloir envahir toutes les toiles et en prendre possession. Est-ce lui qui accentue la profondeur de champs de ces tableaux qui se composent comme des scènes de cinéma ?

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3 mars 2006 5 03 /03 /mars /2006 23:50

Vu et entendu ce soir dans l'excellent Campus de l'insupportable Durand :
Reportage sur le téléchargement et ses conséquences.
Intervention de Philippe Lavil :
"Si c'est comme ça on n'a plus qu'à chanter dans sa salle de bain."
Je ne sais pas pourquoi venant de Philippe Lavil ça me fait pleurer de rire...


Pour ceux qui ont oublié qui est Philippe Lavil,

voici une photo.
Ca aussi c'est drôle...

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3 mars 2006 5 03 /03 /mars /2006 11:35

 

 

Comment dire ? J'ai quelques difficultés à faire le lien entre la campagne de communication et le film. J'ai le sentiment que ce filou de Chabrol s'est bien servi des journalistes qui sont tombés dans son piège. En gros, "vous les journalistes qui connaissez l'histoire Elf sur le bout des doigts et en plus les petites infos qui circulent sous le manteau mais qui ne sont surtout pas rendu publiques, je vais faire un film sur une juge d'instruction et je vais saupoudrer de quelques détails rappelant l'histoire Elf. Et vous, vous allez vous engouffrer sur cette piste et la développer, votre imagination et vos fantasmes faisant le reste."
C'est un coup de comm. formidable.

Qui a t-il de l'affaire Elf dans ce film ? Berléant barbe blanche et démangeaison pour évoquer Le Floch Prigent, sa maitresse brune (que l'on ne voit qu'en photo) pour évoquer Christine Deviers-Joncourt mais qui chez Elf était celle de Roland Dumas interprété par Roger ... Dumas dont on ne connait pas vraiment les fonctions dans le film où il apparaît 2 fois 30 secondes. Un autre homme influent (député du Nord) avec l'accent marseillais pour évoquer Charles Pasqua et une juge d'instruction se nommant Charmant-Killman pour Eva Joly et une autre juge jeune brune cheveux courts pour Laurence Vichnievsky...
Pour le fond de l'histoire les tenants et aboutissants ? Rien, nada. "Le Floch Prigent" dépensait beaucoup avec la carte bancaire de l'entreprise notamment pour gâter sa maitresse, les hommes influents sont très embétés par cette juge d'instruction qui fourre son nez partout. Pourquoi ? On suppose qu'ils ont été arrosés aussi. On suppose tout le long.
En fait, ce film c'est une tranche de vie d'une juge d'instruction qui travaille sur un gros dossier (parce que grosse entreprise, grosses sommes d'argent, et hommes d'Etat). C'est un mêtier difficile juge d'instruction. Il y a des interrogatoires où on vous explique que ces pratiques sont "monnaie courante", on vous met des batons dans les roues, on piège votre voiture, on vous retire l'affaire...
Finalement tout cela est un peu vide. C'est un film emplis de numéro d'acteurs. Isabelle Huppert et Berléant très bons, Balmer fait une apparition sympa aussi, Renucci en homme fatigué est vraiment trop fatigué... Surprise du film : Bruel est spectaculairement mauvais.
Ce n'est vraiment pas le meilleur film de Chabrol, mais c'est sans nul doute son meilleur canular.

 

 

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