SansCrierArt: Aperçu critique de l'actualité culturelle. Comptes-rendus d'expositions, de pièces de théâtre, de films et de tous autres évènements culturels.
Aux États-Unis, en 1962, Don Shirley, pianiste afro-americain virtuose, engage Tony Vallelonga, italo-americain, habitué aux petits boulots, comme chauffeur-garde du corps. Ils prennent la direction du sud ségrégationniste, pour une tournée de deux mois.
Sur le papier, tout transpire le bon sentiment gnangnan. Pourtant, les deux heures de film se déroulent sans ennui. Bien que sans rebondissement particulier, ce road movie se laisse regarder avec un certain plaisir. Au moment de lister les qualités du film, on retient l'originalité des rapports de force inversé, la peinture délicate des deux personnages plus complexes qu'attendus et l'interprétation des deux comediens, Viggo Mortensen et Mahershala Ali, qui forment un duo qui fonctionne parfaitement.
Green Book n'est sans doute pas le film le plus marquant sur le sujet, il n'en est pas moins plaisant.
Pierre Hoffman intègre le collège Saint-Joseph pour un remplacement. Il a, entre autres, la charge de la 3e A composée uniquement d'élèves surdoués.
Sébastien Marnier installe dès ses premières images le malaise et l'intensifie avec efficacité tout au long de son récit. Lequel finit en eau de boudin.
Dans les années 70, Fonny et Tish, deux jeunes noirs americains de Harlem attendent un enfant mais Fonny est injustement accusé de viol et emprisonné.
On retrouve ici les limites déjà présentes dans Moonlight. Le réalisateur semble n'être préoccupé que par la beauté de l'image et une sorte d'exercice de style qui nous éloignent sans cesse des personnages, du coeur et de l'enjeu du récit. La réalisation qu'on peut trouver à l'occasion approximative, le récit fait de flash back et l'accompagnement sonore grossier nous plongent dans l'ennuie et une forme d'indifférence, un comble pour un sujet aussi impliquant.
Reste le livre de James Baldwin dont est tiré le film.