14 janvier 2017
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21:33
Layla vit avec ses parents et ses soeurs dans un village bédouin d'Israël. Soutenue par son père, Suliman, qui la pousse à étudier et lui apprend à conduire, Layla vit dans une certaine insouciance. Mais les traditions ancestrales sont toujours bien tenaces.
Elite Zexer trace de magnifiques portraits de femmes dans un environnement aux traditions archaïques confrontées à une modernité qui s'immisce peu à peu donnant naissance à des espoirs vains. La loi de la religion, du qu'en dira-t-on et des hommes règnent toujours sur ces femmes au caractère pourtant bien trempé. Le mode de fonctionnement de cette communauté (poids des traditions, respect des ainés, sens de l'honneur, place de la femme, puissance usurpée de l'homme, désir de modernité) et ses nombreuses contradictions sont très bien dessinés dans une histoire à priori simple aux enjeux multiples. Les comédiens menés par Ruba Blal-Asfour dans le rôle de la mère, impressionnent dans leur interprétation de personnages complexes confrontés à des choix cornéliens. Les images sont très belles et le récit mené avec finesse est d'une grande richesse dans les messages qu'il véhicule et les interprétations qu'il fait naître en à peine 1h30.
Voir la bande annonce.
A voir dans toutes les bonnes salles de cinéma dès le 25 janvier.
Publié par zab
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dans
Cinéma
6 janvier 2017
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17:00
Jean, 33 ans, n'a jamais rencontré son père. Un appel téléphonique lui apprend que celui-ci vient de mourir. Il se rend à Montréal pour rencontrer ses frères et assister aux obsèques.
Le film vaut surtout pour la qualité de ses comédiens. Premiers (Gabriel Arcand et Pierre Deladonchamps) et seconds rôles (Marie-théréze Fortin et Catherine de Léan) savent rendre leurs personnages attachants et créer à leur égard l'intérêt du spectateur. Soutenus par une réalisation efficace, ils relèvent le niveau de cette tranche de vie qui bien que sympathique n'affiche pas suffisamment de caractère pour marquer durablement les esprits.
Date de sortie en salle : 31 août 2016
Date de sortie en DVD : 4 janvier 2017
5 janvier 2017
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20:55
En 2015, à Bucarest, 40 jours après la mort de son père, Lari, accompagné de sa femme, se rend chez sa mère pour la cérémonie religieuse d'adieu. Une dizaine de personnes, famille et amis, sont présentes et attendent le Pope qui tarde à arriver.
Disputes de couples, arrivée d'intrus, contreverses politiques, préparation du repas en cuisine, bébé à ne pas réveiller, les évènements de nature aussi diverse se succèdent dans un huis clos relevé. Entre comédie à l'italienne et drame Tchekovien les personnages tourbillonnent, les échanges sont le plus souvent drôles, l' ambiance est à la douce folie. Dans sa dernière demi-heure, le film perd de son charme lorsque le réalisateur sort de l'appartement. Le rythme stoppe brutalement. C'est à ce moment-là que la durée de 2h56 commence à peser. A l'exception de cette partie, le film fonctionne parfaitement.
Date de sortie en salle : 3 août 2017
Date de sortie en DVD : 7 décembre 2017
1 janvier 2017
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19:19
Des astronefs venus de l'espace sont en lévitation au-dessus de plusieurs pays du globe. Chaque pays tente d'entrer en contact avec ces étranges visiteurs. Les États-Unis demandent à une linguiste et un scientifique de trouver quelles sont les intentions des extraterrestres.
Dans un premier temps, le scénario évoque Rencontre du troisième type, mais très vite les flashback et flashforward nous aiguillent vers des pistes plus complexes, plus originales. L'inventivité esthétique du film impressionne également à plusieurs niveaux : forme des engins spatiaux, mode de communication des extraterrestres, déplacements mixant vertical et horizontal, atmosphère paisible et oppressante simultanément et un dénouement vertigineux. Une SF de qualité que les bons sentiments n'effraient pas.
Publié par zab
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dans
Cinéma
28 décembre 2016
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18:16
Eight days a week se concentre sur les "années tournées" des Beatles. Entre 1962 et 1966, ils ont donné 166 concert dans une quinzaine de pays à travers le monde. Ron Howard s'attache à montrer la naissance du groupe, la cohésion de ses membres, leur complémentarité dans le travail de création, la folie qui gagna la jeunessse mondiale et l'impact sociétal porté par les Beatles. La richesse des documents - concerts, interviews, enregistrements en studio, vie en tournée - est impressionnante. Elle nous amène au plus près de Paul Mc Cartney, John Lennon, Ringo Star et Georges Harrison et de leur enfermement dans la folie qu'involontairement ils provoquent. La fluidité de la narration laisse parfaitement percevoir l'évolution du groupe ainsi dépassé par son succès, la frénésie des tournées qui s'enchainent sans cesse et la lassitude qui gagne doucement. Décoiffant.