SansCrierArt : Aperçu critique de l'actualité culturelle. Comptes-rendus d'expositions, de pièces de théâtre, de films et de tous autres évènements culturels.

30 janvier 2017 1 30 /01 /janvier /2017 16:40

Billy Mc Bride, avocat à la dérive et ex- dirigeant d'un énorme cabinet d'avocats, est contacté pour défendre la famille d'un pêcheur mort mystérieusement.

David E. Kelley, le roi de la série judiciaire (Ally mc BealThe Practice, Boston Legal), nous propose une série haletante mêlant thriller, enquête et procès, mettant en scène David contre Goliath. Menée sans temps mort, cette série bénéficie de dialogues, percutants et à l'occasion drôles, ainsi qu'un casting de choix, autres spécialités de David E. Kelley.

Dans le rôle de l'avocat borderline qui se bat contre une multinationale spécialisée dans l'armement, Billy Bob Thornton (la série Fargo, le film Intolérable cruauté) est excellent. Il est très bien entouré par William Hurt, Maria Bello, Molly Parker, et Olivia Thirlby.

Cette première saison est excellente.

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28 janvier 2017 6 28 /01 /janvier /2017 21:46

La 7e édition du festival Circulation(s) a débuté le 21 janvier et s'achèvera le 5 mars. Ce sont pas moins de 800 jeunes photographes européens qui ont présenté leur travaux au jury qui en a retenu 25 exposés lors du festival. Cette année encore le conceptuel prend la plus grande place, éloignant un peu ce festival de l'art purement photographique. On retient néanmoins le travail de plusieurs artistes intéressants :

 

Edouard Taufenbach "Cinéma, histoires domestiques" : le photographe créée chaque photographie en découpant et démultipliant une seule et même photo de famille. Les pièces ainsi assemblées semblent contées une histoire telles des pellicules de cinéma.   

 

 

Kate Fichard "Scarecrow" : la photographe et le plasticien Hugo Deniau remettent au goût du jour les épouvantails leur donnant l'allure de ce qui créé certaines terreurs contemporaines. 

 

 

 

 

Petros Koublis "In Landscapes" : ces photographies de paysages situés à moins de 50km d'Athénes, en plus d'être beaux, ne manquent pas de caractère.

 

 

Sanne de Wilde "The Island of the Colorblind" : 10% des habitants de l'île de Pingelap dans l'océan pacifique sont atteints d'achromatie (ils ne perçoivent pas la trichromie). Sanne de Wilde tentent de montrer, via ses photos en noir et blanc et en infrarouge et via des installations, leurs conditions de vie, dans le dénuement, fuyant la lumière qui les éblouit, le monde tel qu'ils le voit et leur île telle qu'ils l'imaginent en les invitant à peintre certaines photos. Beau et troublant.

 

Sonja Hamad "Women - life - freedom" : Sonja Hamad nous présente des portraits de femmes se battant dans l'armée kurde contre l'état islamique en Syrie. De belles photographies qui interpellent et témoignent de l'évolution du statut des femmes dans cette région.

 

 

Thiemo Kloss "Dark blue" : Thiemo Kloss découpe dans des photographies d'une même personne prise dans différentes positions des bandes verticales qu'il assemble et superpose ensuite pour composer sa propre photographie. Ces oeuvres sont proches de tableaux graphiquement hypnotisant.

 

Thodoris Papadakis "Home Again" : un cube aménagé comme l'intérieur d'une habitation et habité par un individu a été placé dans différents espaces publics. La vie intime devient visible pour le public de la rue. En dehors du message que ces installations sont censées porter, les photographies qui en sont issues sont très belles par leur lumière, leurs couleurs et l'incongruité de la situation.

 

Weronika Gesicka "Traces" : la photographe (à l'origine de la photographie de l'affiche du festival) acquière des photos vintage qu'elle modifie et manipule, leur donnant des airs de quatrième dimension plutôt réjouissante. Esthétiquement sympa et drôle.

 

Festival Circulation(s) au 104
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Festival Circulation(s) au 104
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28 janvier 2017 6 28 /01 /janvier /2017 11:01

Hortense, fille de comte de province, voit arriver sur ses terres Rosimond, fils de marquis parisien, qu'elle doit épouser. Les manières prétentieuses et ridicules de son promis lui déplaisent au plus haut point.

Cette pièce de Marivaux créée en 1734 n'a été interprétée qu'à deux reprises avant d'être retirée de l'affiche pour cause de scandale. C'est donc à une renaissance que nous convie la  Comédie Française. Dès les premiers instants on est saisie par la fantaisie qui habite cette pièce drôle et alerte, où la province se moque de la suffisance parisienne, où les jeunes filles ont plus d'esprit que les marquis et où comme souvent les domestiques mènent le jeu. La scénographie séduit dès l'entrée dans la salle Richelieu affichant un décor de dunes aux hautes herbes, un ciel changeant, et une vue sur les machines du théâtre. La mise en scène où le mouvement domine est vive, comme l'esprit qui parcourt les échanges entre les protagonistes interprétés par des comédiens tous excellents, avec cette particularité qu'offre la CF de demander à des acteurs monstres (Dominique Blanc, Didier Sandre) de porter de "petits" rôles et de servir les jeunes comédiens (Adeline d'Hermy, Pierre Hancisse, Claire de la Rue du Can, Christophe Montenez) interprétant les personnages principaux (accompagnés de Florence Viala et Loïc Corbery) Malgré un troisième acte de trop, mais c'est à Marivaux qu'il faut s'en plaindre, on prend beaucoup de plaisir durant ces deux heures d'enthousiasmant théâtre.

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25 janvier 2017 3 25 /01 /janvier /2017 20:30

 

Le terrorisme est le sujet principal de ce nouveau spectacle. Un sujet en or car l'extrême flirte avec la folie, la folie avec le ridicule, le ridicule avec le pathétique et le pathétique bien assaisonné peut s’avérer très drôle. 

Jérémy Ferrari trouve souvent le bon angle pour se moquer des victimes, des forces de l'ordre et des terroristes, mettant ces trois acteurs au même niveau face à la moquerie.

Globalement ça fonctionne bien que parfois un peu facile. On tombe dans de grands moments de solitude, de n'importe quoi, où l'artiste semble partir en totale roue libre. Présentant ainsi des variations abyssales dans la qualité des séquences.

Mais, le vrai point faible du spectacle, ce qui dérange vraiment du début à la fin, ce sont les piètres qualités d'interprétation de Jérémy Ferrari qui n'est décidément pas un bon comédien. 

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24 janvier 2017 2 24 /01 /janvier /2017 17:05

Yehia et ses fils, Refaat et Galal, sont reconnus pour la qualité de leur cuisine. Alors qu'ils organisent le banquet d'un mariage, les intrigues amoureuses se multiplient et un entrepreneur propose de racheter leur restaurant.

Le scénario assez peu passionnant présente des personnages dessinés à gros traits et un récit mal tenu et peu cohérent. La réalisation datée et caricaturale achève de rendre ce film sans intérêt.

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21 janvier 2017 6 21 /01 /janvier /2017 23:09

Mia Dolan, serveuse dans une cafétéria au cœur des studios, cherche désespérément à décrocher un rôle à Hollywood. Un soir, elle est touchée par le talent d'un pianiste de bar. Quand elle le recroise par hasard, ils se reconnaissent.

Autant le dire d'emblée, ce film est un enchantement et un crève-cœur. Les amoureux des grandes comédies musicales de l'histoire du cinéma américain ou français, retrouveront tous les codes du genre :  héros en quête d'absolu, décors et costumes aux couleurs vives, humour délicatement parsemé, énergie communicative, romantisme exacerbé, comédiens en état de grâce, thèmes musicaux emballants joués sous de multiples arrangements plus séduisants les uns que les autres. À ceci près que David Chazelle a semé avec parcimonie les parties chantées faisant de ce film plus une comédie dramatique que purement musicale. Comédie dramatique car La La Land parle de la difficulté d'atteindre son rêve et des sacrifices que cette quête exige. La mélancolie, la nostalgie hantent le film à tous les niveaux, lui donnant une grâce et une profondeur inattendue. On est également impressionné par la qualité de la réalisation. Si la photographie est particulièrement belle, la mise en scène est elle aussi ciselée. Chaque séquence est réalisée avec une précision d'orfèvre, à commencer par les plans-séquences nombreux. Le jeune réalisateur se révèle ainsi un maître du genre dès la première scène du film, un (presque) plan-séquence de 4 minutes qui vous place d'emblée dans l'humeur que nécessite l'immersion dans ce monde de rêves et qui vous résume le propos du film en une chanson. La grande scène finale, vibrant hommage aux comédies musicales cultes, souligne, elle, la qualité de la construction de l'ensemble du récit en une démonstration poignante de la beauté et la fragilité des destins. Emma Stone dont la fraîcheur , la voix grave et les grands yeux bleus ont déjà séduit bien des réalisateurs, confirme encore un peu plus l'étendue de son talent. Ryan Gosling que l'on voyait beau, que l'on savait bon comédien et pas mauvais réalisateur, que l'on devinait avisé dans ses choix artistiques, achèvera, dans ce pari audacieux, de séduire les plus revêches. Et n'en déplaise aux grincheux : si Emma Stone et Ryan Gosling ne sont pas les plus grands danseurs et chanteurs qui soient, cette fragilité ne sert que mieux le propos du film.

À voir au cinéma dés le 25 janvier.

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20 janvier 2017 5 20 /01 /janvier /2017 20:19

Une ancienne supérette de 400m² est transformèe en bar-boite de nuit éphémère. Situé au 43, rue Notre Dame de Nazareth (entrée par la rue du Vert Bois) le lieu, imaginé par l'agence Wild Buzz Agency pour promouvoir une marque de café, a été décoré du sol au plafond par 10 artistes de street-art (Atlas, Astro, l'Outsider, Fenx, Mist, Katre, Tanc, Swiz, Sun7, Teurk et Anton). Si les oeuvres créées pour l'occasion valent vraiment le coup d'oeil, le lieu se positionne plus comme une opération promotionnelle accueillant un bar que comme un lieu d'Art. Des activités sont organisées en journée et des DJ animent les soirées en fin de semaine. A voir jusqu'au12 février jour de fin des festivités.

Plus de photos ICI

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19 janvier 2017 4 19 /01 /janvier /2017 15:55

Le mur du Pavillon Carré Baudouin accueille en ce mois de janvier, RCF1 (Jean Moderne). qui présente son travail ainsi : "J'ai abordé ce mur comme une rétrospective personnelle. Un hommage au graffiti, aux lettrages, aux tracés directs. Je voulais que cela ressemble à un carnet de croquis, avec des lettrages épurés réalisés directement en contour noir."

RCF1 - Pavillon Carré Baudouin
RCF1 - Pavillon Carré Baudouin
RCF1 - Pavillon Carré Baudouin
RCF1 - Pavillon Carré Baudouin
RCF1 - Pavillon Carré Baudouin
RCF1 - Pavillon Carré Baudouin
RCF1 - Pavillon Carré Baudouin
RCF1 - Pavillon Carré Baudouin
RCF1 - Pavillon Carré Baudouin
RCF1 - Pavillon Carré Baudouin
RCF1 - Pavillon Carré Baudouin
RCF1 - Pavillon Carré Baudouin
RCF1 - Pavillon Carré Baudouin
RCF1 - Pavillon Carré Baudouin
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17 janvier 2017 2 17 /01 /janvier /2017 22:47

Le 22 novembre 1963, John Fitzgerald Kennedy est assassiné au Texas. Jackie conte les 3 jours qui suivirent le drame vécus par Jackie Kennedy.

Pablo Larrain réussit le coup de génie de faire le portrait d'une icône mondiale sans tomber dans les recettes éculées du biopic et tout à la fois le dessin des faux semblants politiques et médiatiques. 

Dès le premier plan, on pressent que dans sa forme le film aura du caractère. L'atmosphère d'angoisse et de cauchemar éveillé est plantée. Ce ton ne quittera jamais le film. Appuyé par la musique ensorcelante et mortifère de Mica Levi, servi par une image léchée un peu froide bien loin de celle du papier glacée que l'on pouvait craindre, mélangeant les images d'archives reconstituées et celles de pure fiction, fuyant la banale chronologie, la mise en forme du récit est d'une grande maîtrise. Tout en semblant parfois le brouiller, le découpage éclaire au final un peu plus les enjeux et le portrait qu'il dessinent. Portrait d'une Jackie Kennedy (interprétée par une Nathalie Portman bluffante) terriblement seule, tétanisée par le chagrin d'être veuve d'un homme qui l'a mal aimée, bouleversée d'être la mère de deux très jeunes orphelins, blessée dêtre si vite et si violemment reléguée au statut d'ex-première dame, mais résolument forte face à la brutalité du protocole de succession et du jeu politique, intransigeante dans sa volonté de rendre un hommage grandiloquent indispensable à une juste postérité et soucieuse de montrer au monde son immense chagrin et la somme de ses malheurs.

Le film est ainsi remarquable et on se laisse porter par ses partis pris artistiques et narratifs audacieux.

Voir la bande annonce

A voir en salle dès le 1er février

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17 janvier 2017 2 17 /01 /janvier /2017 17:39

Victoria est avocate et tout à fait paumée dans sa vie personnelle. Alors qu'elle assiste à un mariage, la compagne d'un de ses amis est poignardée et accuse son propre compagnon. Victoria se retrouve à devoir défendre son ami.

Le film vaut essentiellement pour la prestation de Virgine Efira dont le talent et le charme opèrent une fois encore. Vincent Lacoste tout aussi sympathique ne convainc pas vraiment dans le rôle du tombeur-looser. Quant au scénario, aussi foutrac que la vie de son héroïne, il porte trop de vide et n'est pas drôle. A réserver aux admirateurs de Virginie Efira.

Date de sortie en salle : 14 septembre 2016

Date de sortie en DVD : 18 janvier 2017

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14 janvier 2017 6 14 /01 /janvier /2017 21:33

Layla vit avec ses parents et ses soeurs dans un village bédouin d'Israël. Soutenue par son père, Suliman, qui la pousse à étudier et lui apprend à conduire, Layla vit dans une certaine insouciance. Mais les traditions ancestrales sont toujours bien tenaces.

Elite Zexer trace de magnifiques portraits de femmes dans un environnement aux traditions archaïques confrontées à une modernité qui s'immisce peu à peu donnant naissance à des espoirs vains. La loi de la religion, du qu'en dira-t-on et des hommes règnent toujours sur ces femmes au caractère pourtant bien trempé. Le mode de fonctionnement de cette communauté (poids des traditions, respect des ainés, sens de l'honneur, place de la femme, puissance usurpée de l'homme, désir de modernité) et ses nombreuses contradictions sont très bien dessinés dans une histoire à priori simple aux enjeux multiples. Les comédiens menés par Ruba Blal-Asfour dans le rôle de la mère, impressionnent dans leur interprétation de personnages complexes confrontés à des choix cornéliens. Les images sont très belles et le récit mené avec finesse est d'une grande richesse dans les messages qu'il véhicule et les interprétations qu'il fait naître en à peine 1h30. 

Voir la bande annonce.

A voir dans toutes les bonnes salles de cinéma dès le 25 janvier.

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9 janvier 2017 1 09 /01 /janvier /2017 20:29

L'équipe organisatrice de la Réserve de Malakoff qui nous avait enchanté avec son Grand 8 il y a quelques mois à peine, nous convie cette fois dans d'anciens locaux de la Poste aujourd'hui propriétés de la ville de Paris. Tout comme pour la Réserve, les locaux étant destinés à être détruits, les artistes sont invités à prendre pleinement possession des lieux. Depuis début décembre et jusqu'au 25 janvier, les plasticiens et graffeurs créent sous les yeux des visiteurs et dans le cadre décalé de ces anciens bureaux. A partir du 25 janvier et jusqu'au 26 février, les œuvres seront exposées dans leur état final. Vous l'avez donc compris, ce que les visiteurs ont vu en décembre n'est déjà plus tout à fait identique aujourd'hui et le sera encore moins le 25 janvier.

Ce lieu à la configuration complexe avec ces escaliers, ces couloirs étroits et ces petits bureaux, à la fois résidence d'artistes et lieu d'exposition, n'est pas aisé à aborder. Malgré tout, entre créations/installations achevées, celles en cours abandonnées ou en présence de l'artiste au travail et les œuvres plus sagement exposées (et à la vente) dans les deux salles d'exposition, il y a pas mal de choses à voir. Si toutes les œuvres ne marquent pas, la diversité des styles, le bordel plus ou moins organisé, l'accueil sympathique des artistes et la musique d'accompagnement valent largement le déplacement et donnent très envie de revenir admirer l'ensemble des oeuvres achevées en février.

140 boulevard Montparnasse 75014 Paris

Ouvert du mercredi au dimanche de 13h à 20h jusqu'au 26 février 2017- Entrée : 2€

Lab 14, l'art en construction
Lab 14, l'art en construction
Lab 14, l'art en construction
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8 janvier 2017 7 08 /01 /janvier /2017 16:12

La MEP accueille jusqu'au 29 janvier, les deux artistes américains. Harry Callahan a vécu de septembre 1957 à juillet 1958 à Aix en Provence. Ce sont des photographies issues de ce séjour qui sont présentées dans French Archives. Il concentre son travail sur le graphisme des façades et sur les rues qui offrent des jeux d'ombres et de lumière superbes. C'est cette série sur les rues qui impressionne le plus. La maitrise avec laquelle Callaghan a su emprisonner ces noirs puissants et ces éclats blancs de lumière est impressionante. 

A travers trois séries de photographies, on découvre la maitrise du portrait et une certaine tendance au mauvais goût et à la facilité d'Andres Serrano. América, série inspirée par le 11 septembre, s'ouvre sur une photo du drapeau américain ensanglanté... Et présente, en portraits ultra colorés qui, si on aime ce genre photographique, sont plutôt réussis d'ailleurs, ce que l'Amérique a de plus ringard (mini-miss, Donald Trump...). De la série Klu Klux Klan sont exposés trois portraits où tiens ! on découvre un oeil derrière une cagoule. Suit la série Cuba, où enfin un peu de finesse vient habiter ses photos. La lumière, les couleurs offrent une belle palette de nuances et les personnes photographiées le sont avec respect. Respect ? C'est la question qui nous interpelle à la découverte de la série sur les SDF de New-York et de Bruxelles. Photographier des SDF et exposer leurs portraits, aussi beaux soient-ils, dans des musées est-ce irrévérencieux ou nécessaire ?

Andres Serrano et Harry Callahan à la Maison Européenne de la Photographie
Andres Serrano et Harry Callahan à la Maison Européenne de la Photographie
Andres Serrano et Harry Callahan à la Maison Européenne de la Photographie
Andres Serrano et Harry Callahan à la Maison Européenne de la Photographie
Andres Serrano et Harry Callahan à la Maison Européenne de la Photographie
Andres Serrano et Harry Callahan à la Maison Européenne de la Photographie
Andres Serrano et Harry Callahan à la Maison Européenne de la Photographie
Andres Serrano et Harry Callahan à la Maison Européenne de la Photographie
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7 janvier 2017 6 07 /01 /janvier /2017 22:50

Thomas Quillardet adapte, avec ses comédiens, les scénarios de deux films d'Eric Rohmer. Dans un décor épuré et une mise en scène inventive et facétieuse qui se nourrit d'une immense feuille de papier blanc, les comédiens rejouent Les nuits de la pleine lune puis Le rayon vert. Les scènes des films se succèdent avec une rapidité parfois un peu abrupte (surtout sur Les nuits) mais de façon agréable. Le jeu des comédiens (tous très bien) met particulièrement en avant la drôlerie des situations et des personnages. La structure différente des deux récits, Les nuits présentant des scènes intimes en intérieur tandis que Le rayon vert multiplie les scènes de groupes en exterieur, les différences de personnalités des deux héroïnes, l'une exubérante fuyant l'enfermement du couple, l'autre effacée rêvant d'un amour absolu, permettent de maintenir l'intérêt du spectateur à l'entrée du second récit. Pendant près de 2 heures, on se laisse ainsi prendre à cet exercice étrange qui, bien que reprenant les mots de Rohmer, s'éloigne sensiblement de l'ambiance des films. Ce n'est pas plus mal ainsi les comédiens peuvent s'approprier leurs rôles loin de leurs marquants prédécesseurs ( Pascale Ogier, Fabrice Lucchini ou Marie Rivière) et les spectateurs avoir presque l'impression de découvrir ces deux histoires. À voir avec plaisir jusqu'au 19 janvier 2017.

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6 janvier 2017 5 06 /01 /janvier /2017 17:00

Jean, 33 ans, n'a jamais rencontré son père. Un appel téléphonique lui apprend que celui-ci vient de mourir. Il se rend à Montréal pour rencontrer ses frères et assister aux obsèques.

Le film vaut surtout pour la qualité de ses comédiens. Premiers (Gabriel Arcand et Pierre Deladonchamps) et seconds rôles (Marie-théréze Fortin et Catherine de Léan) savent rendre leurs personnages attachants et créer à leur égard l'intérêt du spectateur. Soutenus par une réalisation efficace, ils relèvent le niveau de cette tranche de vie qui bien que sympathique n'affiche pas suffisamment de caractère pour marquer durablement les esprits.

Date de sortie en salle : 31 août 2016

Date de sortie en DVD : 4 janvier 2017 

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5 janvier 2017 4 05 /01 /janvier /2017 20:55

En 2015, à Bucarest, 40 jours après la mort de son père, Lari, accompagné de sa femme, se rend chez sa mère pour la cérémonie religieuse d'adieu. Une dizaine de personnes, famille et amis, sont présentes et attendent le Pope qui tarde à arriver.

Disputes de couples, arrivée d'intrus, contreverses politiques, préparation du repas en cuisine, bébé à ne pas réveiller, les évènements de nature aussi diverse se succèdent dans un huis clos relevé. Entre comédie à l'italienne et drame Tchekovien les personnages tourbillonnent, les échanges sont le plus souvent drôles, l' ambiance est à la douce folie. Dans sa dernière demi-heure, le film perd de son charme lorsque le réalisateur sort de l'appartement. Le rythme stoppe brutalement. C'est à ce moment-là que la durée de 2h56 commence à peser. A l'exception de cette partie, le film fonctionne parfaitement.

Date de sortie en salle : 3 août 2017

Date de sortie en DVD : 7 décembre 2017

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Publié par zab - dans Séances de rattrapage - DVD Cinéma
1 janvier 2017 7 01 /01 /janvier /2017 19:19

Des astronefs venus de l'espace sont en lévitation au-dessus de plusieurs pays du globe. Chaque pays tente d'entrer en contact avec ces étranges visiteurs. Les États-Unis demandent à une linguiste et un scientifique de trouver quelles sont les intentions des extraterrestres.

Dans un premier temps, le scénario évoque Rencontre du troisième type, mais très vite les flashback et flashforward nous aiguillent vers des pistes plus complexes, plus originales. L'inventivité esthétique du film impressionne également à plusieurs niveaux : forme des engins spatiaux, mode de communication des extraterrestres, déplacements mixant vertical et horizontal, atmosphère paisible et oppressante simultanément et un dénouement vertigineux. Une SF de qualité que les bons sentiments n'effraient pas. 
 

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28 décembre 2016 3 28 /12 /décembre /2016 18:16

Eight days a week se concentre sur les "années tournées" des Beatles. Entre 1962 et 1966, ils ont donné 166 concert dans une quinzaine de pays à travers le monde. Ron Howard s'attache à montrer la naissance du groupe, la cohésion de ses membres, leur complémentarité dans le travail de création, la folie qui gagna la jeunessse mondiale et l'impact sociétal porté par les Beatles. La richesse des documents - concerts, interviews, enregistrements en studio, vie en tournée - est impressionnante. Elle nous amène au plus près de Paul Mc Cartney, John Lennon, Ringo Star et Georges Harrison et de leur enfermement dans la folie qu'involontairement ils provoquent. La fluidité de la narration laisse parfaitement percevoir l'évolution du groupe ainsi dépassé par son succès, la frénésie des tournées qui s'enchainent sans cesse et la lassitude qui gagne doucement. Décoiffant.

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28 décembre 2016 3 28 /12 /décembre /2016 15:52

L'exposition est articulée autour des trois tableaux que posséde le musée, Le Repas des pèlerins d'Emmaüs, Le portrait de la princesse Amalia von Solms et Le Portrait du docteur Arnold Tholinx, chacun illustrant une étape du parcours de Rembrandt : les débuts prometteurs, la gloire et les années de maturité et de vaches maigres avec un changement de style tranché. Ces trois tableaux sont accompagnés de peintures, dessins et eaux fortes prétés par le Metropolitan Museum de New York, l’Ermitage de Saint-Pétersbourg, la National Gallery de Londres, le Louvre, le Kunsthistorisches Museum de Vienne et le Rijksmuseum d’Amsterdam. On peut ainsi y voir entre autres les magnifiques Fuite en Egypte, Parabole de l'homme riche et Saskya en Flore. L'exposition est particulièrement intéressante pour la découverte des dessins et eaux-fortes dont Rembrandt était un grand spécialiste. La finesse des détails, la précision du trait sont impressionnantes.

Rembrandt au musée Jacquemart-André
Rembrandt au musée Jacquemart-André
Rembrandt au musée Jacquemart-André
Rembrandt au musée Jacquemart-André
Rembrandt au musée Jacquemart-André
Rembrandt au musée Jacquemart-André
Rembrandt au musée Jacquemart-André
Rembrandt au musée Jacquemart-André
Rembrandt au musée Jacquemart-André
Rembrandt au musée Jacquemart-André
Rembrandt au musée Jacquemart-André
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22 décembre 2016 4 22 /12 /décembre /2016 12:29

Le théâtre du Rond Point accueille le nouveau spectacle de James Thiérrée. La grenouille avait raison diffère des oeuvres de référence de Thiérée (la Veillée des abysses ou Au revoir parapluie). Bien sûr, le décor est, cette fois encore, majestueux, les lumières extrêmement soignées, l'accompagnement musical très prenant et particulièrement bien servi par la voix enchanteresse de Mariama. Valérie Doucet est une acrobate au corps élastique sans limite et le charisme de James Thiérrée agit toujours. Pourtant, la magie opère moins que d'habitude. L'effet hypnotique ne prend pas. Cela est sans doute dû à la facture du spectacle sensiblement différente de d'"habitude". Ici les comédiens interagissent assez peu avec le décor et les éléments qui le composent. Lorsque cela arrive (particulièrement en introduction et en fin de spectacle) le charme agit immédiatement. Mais, pour  la grande majorité du spectacle, les comédiens jouent seuls au sol entre eux. Et là aussi on ne retrouve pas ce qui faisait un des attraits des créations de Thiérrée. Ici les personnages ne semblent pas s'associer contre les éléments. Ils se chamaillent, s'affrontent. On trouve également une thématique redondante à travers les corps entravés, mutilés, mêlès, où la danse, les contorsions et le mime dominent plaçant le spectacle à un niveau plus convenu alors que Thiérée nous avait habitué à de l'exceptionnel. On y voit moins de créativité, moins d'idées surprenantes.

Malgré toutes ces réserves, il faut garder en tête que tout spectacle de James Thiérrée, même moins enivrant que ses précédents, demeure un spectacle de qualité largement supérieur à ce qui nous est donné de voir par ailleurs.

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Publié par zab - dans Théâtre - Danse