SansCrierArt : Aperçu critique de l'actualité culturelle. Comptes-rendus d'expositions, de pièces de théâtre, de films et de tous autres évènements culturels.

17 janvier 2010 7 17 /01 /janvier /2010 19:42

vernissage.jpegVéra et Michael viennent tout juste de redécorer leur appartement. Ils invitent Ferdinand, une connaissance-amie, pour lui présenter leur "chef d'oeuvre" , l'occasion de lui expliquer ce qu'est le bon goût et une vie réussie. Ferdinand se débat sous la pression et clâme son droit au libre choix.

 

Très drôle et un peu oppressante, cette pièce si elle n'avait été écrite par Vaclav Havel, ne serait qu'une pièce de boulevard moins bête que la moyenne. Son illustre auteur nous fait penser qu'il s'agit d'une métaphore sur le totalitarisme, celui de certains pays ex-communistes peut-être.

La comédienne Amélie Dhée est irrésistible de drôlerie.


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17 janvier 2010 7 17 /01 /janvier /2010 00:00
Mr-Nobody.jpgComment dire ? D'abord, Mr Nobody est le tout nouveau film réalisé par Jaco Van Dormael le réalisateur du sympathique "Huitième Jour" et surtout du génialissime "Toto le héros".
Je me suis donc précipitée au cinéma la semaine de sortie de Mr Nobody espérant admirer à nouveau le talent singulier du belge réalisateur.
Quelle fut donc pas ma déception de subir pendant 2h20 cette catastrophe cinématographique. C'est un fiasco total. On sent bien toutes les bonnes intentions de l'auteur mais Dieu que c'est mal fait, Méliès que c'est raté.
Van Dormael semble s'être lui même noyé dans cette histoire dont le propos repose sur presque rien et dont il a tiré un scénario alambiqué extrêmement mal ficelé. C'était forcément casse gueule et Van Dormael s'est totalement ramassé. Il y a un vrai manque d'intelligence dans la construction du récit sur lequel s'empilent les clichés.
En plus, c'est outré et on tombe souvent dans le ridicule. L'émotion, qui se voudrait essentielle et très présente, disparait sous le poids du grotesque.
A cela s'ajoute une B.O. quasi exclusivement constitué de "tubes" contemporains ou classiques (Gymnopédie de Satie, Pavane de Fauré, where is my mind des Pixies...) kidnappés par les pubs ou génériques TV, tellement qu'on pourrait penser à une blague...
Quant à l'interprétation, l'acteur principal qui est de tous les plans ou presque a le charisme d'une huître ce qui n'aide pas le film a surmonté ses incroyables faiblesses...

Je préfére donc oublier de suite ce film. Pour ceux qui ne connaissent pas Jaco Van Dormael, je leur conseille plutôt d'investir dans le DVD de son magique "Toto le héros".
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5 janvier 2010 2 05 /01 /janvier /2010 23:00
Le_concert_300.jpgLe Concert, tout à fait le genre de film que je fuis. Succès public, animateurs télé dithyrambiques, scénario très léger...
Et puis, j'y suis allée quand même parce que pendant les vacances de Noël sortis des dessins animés il n'y a plus rien.
Et bien, je dois avouer que je n'ai pas passé un mauvais moment. Ce n'est pas le film du siècle mais il y a plusieurs moments où j'ai sourit et même bien rit. Alors bien sur, on n'échappe à la caricature (les Russes sont gratinés), il y a cette histoire un peu cucul, un peu concon, un peu ridicule autour de Mélanie Laurent et puis cette fameuse scène finale, sur laquelle le film a fait sa pub, totalement gâchée par cette voix off qui révèle ce qu'on avait déjà compris depuis bien longtemps. Mais ce qui précède et suffisamment sympathique pour que le souvenir du film penche toujours du côté positif.
Attention cependant, si vous allez voir le film, voyez-le en VO. En version française, les personnages russes perdent tout charme et le film une grande partie de son intérêt.
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2 janvier 2010 6 02 /01 /janvier /2010 23:18
Bien-Des-Choses_theatre_fiche_spectacle_une.jpgL' exxxxxxxxxcééééééééééllent François Morel (ex-Deschiens et merveilleux chroniqueur sur France Inter tous les vendredi matin) a écrit et mis en scène "Bien des choses".
Cette pièce, qu'il interprête avec son compère de toujours Olivier Saladin, repose sur peu de choses, dit beaucoup et fait rire énormément.

Le point de départ est simple : un couple de retraité part en vacanse et envoie (et reçoit) des cartes postales que tour à tour dans un jeu de ping pong Morel et Saladin nous lisent.
Aussi étrange que cela paraisse, on ne s'ennuie pas un instant, bien au contraire. Face à ces deux comédiens d'exception, on jubile. Une voix off en fin de spectacle nous donne encore un peu la patate, c'est celle de Jean Rochefort.

Au théatre Pépinière, c'était tendre, moqueur et irrésistiblement drôle.
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21 novembre 2009 6 21 /11 /novembre /2009 19:00

Un groupe d'amis louent une villa pour le week-end. Sepideh invite son amie Elly dans le but de la présenter à son ami Ahmad.

Asghar Farhadi signe un film précis dans le dessin de ses personnages et d'une grande maîtrise scénaristique. Ses personnages séduisent d'emblée dans leur enthousiasme puis dans leur détresse, lâcheté et déchirement. L'angoisse, le doute et la culpabilité s'installent naturellement.

Tous les comédiens sont excellents avec en tête Golshifteh Farahani

 

8

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11 novembre 2009 3 11 /11 /novembre /2009 17:50
© Isabelle Dujardin
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29 octobre 2009 4 29 /10 /octobre /2009 21:47

Biolay a vraiment une tronche de petit con
Une tête à claques
Un regard méprisant
Des cheveux gras
Une grande gueule qui dégueule

Biolay a vraiment une tronche de petit con
mais Biolay il nous pond
un chef d'oeuvre tous les deux ans.

Alors la grande gueule qui dégueule
, les cheveux gras,
le regard méprisant et la tête à claques
 on va finir par trouver ça
Superbe






 
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15 octobre 2009 4 15 /10 /octobre /2009 18:17

Paris 20e - Philippe Hérard (4)Depuis quelques temps, un homme habillé d'une simple bouée erre sur les murs de Paris. Cet accoutrement incongru s'accompagne de positions plutôt cocasses.

Drôle et intrigant.

Le créateur de ce curieux personnage se nomme Philippe Hérard  Street - Art : Philippe-Hérard Street - Art : Philippe-Hérard

Plus d'infos et de photos de street art sur le blog ArtStreetic.

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15 octobre 2009 4 15 /10 /octobre /2009 16:32

partage-de-midi_affiche.1253128846.jpgDes décors de cordes simples et très beaux.
Une mise en scène efficace.
Des interprétes exceptionnels à commencer par Marina Hands, irradiante, magnifique puis la troupe de la comédie française dont le troublant Eric Ruf
.
L'écriture de Claudel belle et lyrique.
Des préoccupations mystiques, un drame outré qui vieillissent mal.

Du Claudel.
 

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1 octobre 2009 4 01 /10 /octobre /2009 19:50
David Lynch aux Galeries Lafayette

David Lynch prend possession de 11 vitrines du boulevard Hausmann. Thème de ses créations inventées dans son atelier de Montparnasse : "Machines, Abstraction and Women". Les scènes, toutes animées, présente des univers tout à fait Lynchien : étranges, féeriques et un brin inquiétants.

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29 septembre 2009 2 29 /09 /septembre /2009 13:43

En Angleterre, Mia, 15 ans, fan de danse de hip-hop, vit avec sa mère célibataire et sa petite soeur. Leurs relations sont conflictuelles jusqu'à l'arrivée de Connor le nouveau petit ami de la mère.

Dans la veine du réalisme social anglais, Fish Tank dessine le portrait d'une adolescente en colère évoluant dans des milieux où la violence domine. Toutes les bouées de sauvetage que Mia saisie la trahissent.Si le récit marque quelques problèmes de rythme et d'effets de surprise, la prestation de Katie Jarvis séduit et nous tient pendant 2h.

Prix du jury au festival de Cannes 2019.

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13 septembre 2009 7 13 /09 /septembre /2009 10:20

Depuis janvier, la compagnie Gwenaël Morin investit Les Laboratoires d'Aubervilliers. En résidence pour une année complête, le metteur en scène propose au public de vivre le Théâtre permanent. Permanent car chaque instant de la journée est dédié au théâtre (repos le dimanche et lundi), ouvert au public et gratuit. Les matinées sont réservées aux ateliers de transmission qui permettent aux professionnels, amateurs ou simples curieux d'assister et participer à des séances de travail menées par les comédiens de la compagnie ou par Morin lui-même. Sujet des séances : l'étude d'un des personnages de la pièce que présente la troupe le soir même. Les après-midi sont réservées à la Compagnie qui prépare et répète la pièce qui succédera à l'affiche ; chaque pièce étant jouée pendant deux mois.
Lorenzaccio, Tartuffe, Berenice se sont succèdés sur scène depuis janvier. Antigone est présentée jusqu'au 24 septembre  puis Hamlet et enfin Woyzeck clôtureront l'année.  


L' Antigone de Sophocle était donc au programme hier soir et comme l'été joue les prolongations, la réprésentation pu avoir lieu dehors (avec plaid en secours tout de même). Budget plus que restreint, temps de création réduit au maximum et aussi parti pris de mise en scène, les décors et costumes sont fait de carton, chaterton et contreplaqué. On ne peut plus minimaliste comme si le public avait convoqué la troupe par surprise. Cela peut effrayer et vous faire craindre le pire et sans doute que beaucoup de comédiens ne sauraient assumer ce minimalisme là, mais Gwenael Morin a, entre autres talents, celui de savoir choisir ses comédiens. A commencer par Virginie Colemyn exceptionnelle dans le rôle de Créon. Et oui, aussi, les femmes peuvent jouer les rôles d' hommes et inversement et le même comédien jouer tout à la fois celui du jeune premier et de la jeune première. Dans une mise en scène très physique, rapide et surprenante, les comédiens nous emportent dés les premières minutes et la magie fonctionne. 
C'est un tour de force que de prouver que le théâtre peut se faire dans le plus simple appareil, un tour de force que le talent seul autorise.










 

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24 juillet 2009 5 24 /07 /juillet /2009 10:37
Le Jeu de Paume ouvre jusqu'au 27 septembre ses portes au monde de Martin Parr.

L'exposition débute à l'extérieur où sont présentés plusieurs clichés dont certains assez irrésistibles, de la série "Small World" (1986-2005) dont le thème est les touristes dans le monde entier. On y retrouve, ce qui selon moi fait l'intérêt du travail de Martin Parr, son ironie tendre, son goût du détail qui tue et de l'arrière plan.

L'exposition se poursuit à l'intérieur où le photographe présente les photos de sa série "Luxury" dont le sujet, comme son nom l'indique, est le luxe et le mauvais goût qui souvent l'accompagne. C'est parfois drôle, souvent facile et toujours très moche. On ne retrouve pas ici, et pour cause, la tendresse qui perle dans ses séries sur la pauvreté ou les classes moyennes. Du coup, tout cela semble un peu vain et naïf. Naïveté confirmée par le cartel qui présente la série, la présentant comme une des rares traces d'une époque aujourd'hui révolue, la Crise ayant mit fin à ces excès...
Ensuite, est présentée une série de photos commandait par The Gardian en 2008 et dont le thème est 10 villes du Royaume-Uni (Belfast, Bristol, Cambridge, Manchester....). Un arrêt sur le Royaume-Uni d'aujourd'hui qui gagnera certainement en intérêt avec les années.

Voilà pour les oeuvres de Parr, le reste de l'exposition confirme son titre "Le monde de Martin Parr". Y est présentée sa collection de photos et de livres photos. Les clichés exposés, dont certains particulièrement marquants de drôlerie ou de force, sont des oeuvres de photographes qui l'ont influencé et influencent encore son travail et de jeunes artistes (japonais notamment) dont il a déjà repéré le talent.
Et enfin, une place importante est laissée à deux autres collections de Martin Paar : les cartes postales, avec notamment des cartes sur-colorées des années 50-60, et les objets plus extravagants les uns que les autres ayant pour sujet des personnalités de la politique ou du showbizz. Les montres Saddam Hussein y cotoient les mugs Ben Laden, les théières Tatcher, le papier toilette Georges Bush, les préservatifs Barack Obama et les statues à la gloire des Spoutniks Sovietiques... Une collection étonnante et drôle à l'image du travail de Martin Parr témoin ironique de notre monde.


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21 juillet 2009 2 21 /07 /juillet /2009 16:10
Le grand Woody Allen est enfin de retour.
Rentré à la maison, il revient aux bonnes vieilles recettes abandonnant son goût soudain pour les actrices et  acteurs tendance... Du coup,il retrouve ça verve et nous offre un Whatever Works on ne peut plus bavard, cynique et drôle.

L'ensemble du casting est tenu par des comédiens  excellents.
Le rôle qu'il se serait d'habitude octroyé, Woody Allen l'a cédé à Larry David. Et ça fonctionne parfaitement. On croit voir Woody lui-même tant chaque réplique porte sa marque - ce qui n'est sans doute pas un compliment pour Larry David mais ce qui réjouis la fan inconditionnelle de Woody acteur.
Evan Rachel Wood est excellente en ingénue conquise. Les seconds rôles sont à la hauteur de la qualité du film.

Une bouffée d'air frais après les fadasses Vicky Barcelona et autres Cassandre.
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19 juillet 2009 7 19 /07 /juillet /2009 15:18

Un film riche en action. Les hold-up et poursuites se succèdent à grande vitesse. Ca canarde dans tous les sens, et pourtant il ne se passe pas grand chose. La réalisation est correcte, sans plans remarquables toutefois, mais le scénario manque terriblement de sêve et de stratégie narrative.

Les personnages sont survolés de telle façon qu'on ne peut pas vraiment s'y attacher et que les acteurs n'ont pas grand chose à en faire non plus. Le sort du gangster-héros (Johnny Deep juste comme il faut) nous importe peu, tout comme celui du super flic (Christian Bale fadasse à souhait). Quand à l'histoire d'amour (avec Marion Cotillard, incandescente), elle peine à trouver sa place dans ce sâcre des gangters. Tellement, qu'on ne comprend pas très bien le choix de terminer le film sur une scène consacrée à cette love story qui, jusque là, semblait pourtant ne pas beaucoup intéresser les scénaristes - si scénaristes il y a...

On ne peut pas dire que le film soit complêtement raté mais rien en lui ne soulève vraiment l'intérêt.

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4 juillet 2009 6 04 /07 /juillet /2009 13:26

Ce mercredi 1er juillet, la fournaise Le Bataclan, 45° degrés au thermomètre (une habitude qui suffirait à nous faire fuir cette salle infréquentable les jours d'été) accueillait Régina Spektor, son batteur, son violoniste, son violoncelliste et c'est tout. Petite formation bien suffisante, tant l'artiste, sa voix et son piano suffisent à occuper l'espace sonore. Pour l'espace scénique c'est un peu différent, le piano ne favorisant pas la mobilité...
Reggie Watts, human beatbox New-Yorkais qui maîtrise de façon impressionnante l'usage du sampler, a assuré la première partie. Au début, c'est assez enthousiasmant et finalement assez lassant.


Régina Spektor a suivi rapidement et a présenté l'essentiel des titres du dernier album dont 2-3 perles qui sortent largement du lot, ainsi que les incontournables des albums précedents dont "Après-moi" seule au piano.

Visiblement touchée par l'accueil exalté que lui a réservé la salle et notamment les 5 premiers rangs occupés par les fans absolus (qui pourra m'expliquer pourquoi les fans crient et applaudissent à chaque poussée vocale comme s'il s'agissait de battre le record du 100mètres ?), Régina Spektor instaure dés les premières secondes une complicité de bons vieux camarades. L'ambiance est excellente même si tout le monde souffre de la chaleur, l'artiste la première qui liquéfiée invoquera la pluie, une douche, et bien sur le déluge

1h30 de concert, dont 1 rappel évidemment programmé, c'est un peu court pour une artiste qui a déjà 3 albums à son actif ( 5 si on ajoute les 2 albums auto-produit) mais la chaleur infernale n'a sans doute pas plaidé en notre faveur.


On retiendra de ce concert le piano que Régina Spektor joue en virtuose, sa formation classique transpirant dans la construction de ses compositions et son goût des orchestrations soignées (à écouter sur les albums), la voix assez impressionnante, le sourire XXL.

On remarquera aussi les fans trop "fans" qui gâchent toujours un peu le plaisir des autres, une configuration "debout" pas du tout adaptée à ce genre de concert "récital", et une nouvelle fois la chaleur étouffante du Bataclan.

Malgré tout, Régina Spektor a su être à la hauteur de nos attentes dans un environnement plutôt hostile à notre confort d'écoute.


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23 juin 2009 2 23 /06 /juin /2009 20:53

Depuis trois mois déjà, ils ont investi la rue Faidherbe de Lille et ils y demeureront jusqu'au 12 juillet.

Au nombre de 12, tout de noir laqués, bâtis par le collectif russe AES+F, ils mesurent 6 mètres de haut et pèseraient pas loin d'une tonne. Ces sculptures monstres sont des poupons jouflus arborant des aile
s de chauve-souris et queue de Godzilla.

C'est tout d'abord assez surprenant, intriguant et finalement pas mal du tout.
Une seule question subsiste pourquoi avoir choisi de poser ces sculptures sur des socles si moches?



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22 juin 2009 1 22 /06 /juin /2009 20:43
Mouna accompagnée de son fils quitte Béthléem, son mur, ses persécutions et sa violence.
Direction les Etats-Unis. Elle y retrouve sa soeur qui ne rêve que de retourner dans une Palestine magnifiée par ses souvenirs, et y découvre les difficulltés d'être accepter à sa juste valeur dans un pays où, guerre du Golfe aidant, tous les arabes sont musulmans et terroristes.

Nisreen Faourest l'actrice principale et l'atout majeur d'Amerrika.
Le film repose entièrement sur sa force d'interprétation et sa séduction. Elle nous emporte pendant 1h30 et cache (presque) de son immense talent les  faiblesses du film :
une réalisation qui fait souvent dans l' approximation et un scénario au rythme incertain, assez maladroit et un poil caricatural.

Tout cela donne un film étrange, bourré de faiblesses mais tout à fait charmant.

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14 juin 2009 7 14 /06 /juin /2009 11:43

Le Corps blanc de Mesnager, l' Homme noir de Némo et les Animaux de Mosko et associés s'offrent un toit le temps de l'exposition Art Urbain au Carré de Baudouin.

Les habitants de Ménilmontant et de Belleville ont depuis des années pris l'habitude de partager les murs de leurs quartiers avec ses drôles de silhouettes.  Au détour d'un boulevard ou d'une impasse, sur une palissade, un immeuble ou sur la vitrine d'un commerçant apparaissent le temps que la météo et les autres tags leur laisseront ces personnages désormais si familliers.
Sur le chemin de l'école, celui du travail, du shopping ou de nos promenades, on peut s'amuser à les débusquer dans une chasse aux trésors qu'ont lancé Mesnager et Nemo aux débuts des années 80 et Mosko et associés quelques années plus tard (voir plusieurs clichés dans l'album photos de ce blog "Némo, Mesnager et Mosko").

L'exposition présente des oeuvres sur palissades et autres supports, trois oeuvres de très grandes tailles créées spécialement pour l'exposition et une série de photos d'oeuvres évoluant dans la rue. A voir aussi, les six vidéos projetées dans la salle ciné du Carré et présentant le travail des trois artistes et les témoignages des habitants des quartiers.

Pensez à conserver le leaflet de l'exposition. En dernière page,  un parcours découverte répertoriant les oeuvres visibles dans le XXe arrondissement. Il débute par la peinture de 20 mètres de long, spécialement réalisée pour l'exposition sur le mur du Carré Baudouin.

Plus d'infos et de photos de street art sur le blog ArtStreetic.


* Pavillon Carré de Baudouin - 121, rue de Ménilmontant - Paris 20e
Jusqu'au 29 août 2009

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12 juin 2009 5 12 /06 /juin /2009 12:27
Bien sûr Warhol on connait. Par coeur.
Parce que Warhol est partout. Sur nos sets de table, sur nos mugs, nos tee-shirt et autres articles de papeterie. On peut même se faire un portrait façon Warhol chez le photographe du coin.
Alors pourquoi aller à l'expo. Le Grand Monde de Warhol ?
Parce que cette expo. permet de se rendre compte qu'un mug à l'effigie d'une Maryline colorée n'est pas un Warhol. Parce que les oeuvres de Warhol sont faites de toile et de peinture, qu'elles sont de grandes tailles et que l'ensemble impressionne.
Le Grand Monde de Warhol permet de réaliser que Warhol a eu une idée de génie qu'il a su faire vivre et revivre. Que Warhol était avant tout un fabuleux coloriste.

L'exposition propose 250 oeuvres. C'est énorme et sur la fin peut-être un peu répétitif. Mais tout de même rien que pour les 200 premières oeuvres cela vaut franchement le coup d'oeil.

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