SansCrierArt : Aperçu critique de l'actualité culturelle. Comptes-rendus d'expositions, de pièces de théâtre, de films et de tous autres évènements culturels.

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4 septembre 2013 3 04 /09 /septembre /2013 21:18

Valerie-Benguigui-www.zabouille.over-blog.com.jpgDans des séries télé ou des films peu prestigieux, elle est la part d'humanité, celle qui nous accroche tout de même à l'histoire. Dans "Comme t'y es belle", dans des scènes qu'elle rend cultes, elle sauve le film du vite-vu, vite-oublié. Dans "La famille Wolberg", elle apporte la touche de subtilité, tout en fragilité qui fait qu'on marche dans cette drôle d'histoire. Dans "Les invités de mon père", elle joue à jeu égal au coté des deux monstres Lucchini et Viard. Dans "Le Prénom", elle est impériale dans un rôle complexe, suscitant simultanément rire et compassion. 

Le César qui lui a été remis en février dernier nous a réjoui et rendu heureux pour elle.

Valérie Benguigui est décédée lundi.  

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31 août 2013 6 31 /08 /août /2013 14:21

Caspar David Friedrich

"Le voyageur contemplant une mer de nuages"

de Caspar David Friedrich

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28 août 2013 3 28 /08 /août /2013 22:59

Berlin - Band des bundes (14)

© Isabelle Dujardin

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28 août 2013 3 28 /08 /août /2013 21:00

Hambourg---Rathausmarkt---Arcades-de-l-Alster--7--copie-1.JPG

© Isabelle Dujardin

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28 août 2013 3 28 /08 /août /2013 20:15

Brigitte-Catillon-www.zabouille.over-blog.com.jpgBrigitte Catillon est sans doute une de nos plus grandes comédiennes de second rôle, elle est tout autant présente au cinéma, à la télévision et au théâtre. Elle a ainsi été dirigée par Claude Chabrol, Alain Tavernier, Ariane Mouchkine, Alain Francon, Jean-Michel Ribes, Michel Deville, Roger Planchon, Claude Berri, Denis Llorca, Michel Fau,...

Claude Sautet l'avait choisi pour "Un coeur en hiver". Elle y est parfaite dans le rôle de l'agent artistique d Emmanuelle Béart, femme froide et exigeante, aux sentiments ambigus.

Brigitte Catillon tourne depuis cet été sous la direction de Jean-Pierre Améris ("Les émotifs anonymes") aux côtés d'Isabelle Carré.  


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25 août 2013 7 25 /08 /août /2013 21:14

Jappeloup---www.zabouille.over-blog.com.pngL'histoire du duo Jappeloup, cheval exceptionnel et complexe et de son cavalier, Pierre Durand, personnalité assez peu sympathique.

On a beau aimer les chevaux, Guillaume Canet, Marina Hands et Daniel Auteuil, on s'ennuie quand même beaucoup pendant ces 2h10 de film. Le réalisateur semble ne pas savoir quel genre cinématographique adopter. Le scénario s'égare. Rien ne semble vraiment tenu, tout manque d'une certaine homogénéité jusqu'aux choix des accompagnements musicaux. 

 

 

Date de sortie en salle : 23 mars 2013

Date de sortie en DVD : 17 juillet 2013


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24 août 2013 6 24 /08 /août /2013 14:35

roy_lichtenstein---www.zabouille.over-blog.com.jpgLa grande rétrospective Lichtenstein poursuit son tour du monde et pose ses bagages à Beaubourg jusqu'au 4 novembre 2013. C'est en tout 130 peintures, dessins et sculptures de l'un des rois du Pop-Art qui sont offerts à voir dans une scénographie ludique, clin d'oeil au monde de la BD et à ses cases.

L'exposition débute par le premier Mickey reproduit par le peintre, les oeuvres sur "l'art commercial" et son fameux George Washington superbe de cocasserie dans son cadre marron. S'ensuit les oeuvres vues et revues sur tous les supports possibles et imaginables, c'est à dire les peintures inspirées des bandes dessinées de l'époque. 

L'ensemble aux couleurs primaires clinquantes, à la réalisation en trames zoomées et cette familiarité charment. On apprécie de voir "en vrai" ces oeuvres de belles tailles. On en profite pour en découvrir d'autres moins connues telles "les ateliers" composées de multiples références aux peintres admirés ou à ses propres oeuvres. En toute logique la salle suivante présente les oeuvres de réinterprétation trés libre de peintures de Monet (les cathédrales), Picasso, Léger, Matisse.

Mais la vraie surprise de l'exposition, c'est le nombre de sculptures réalisées par l'artiste. En 2 ou 3D, toujours dans ces couleurs primaires, curieusement souvent en bronze, leurs formes originales et leurs sujets interpellent et séduisent.

Une exposition joyeuse.

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24 août 2013 6 24 /08 /août /2013 12:57

simon-hantai-Beaubourg-www.zabouille.over-blog.com.jpegSimon Hantaï peintre français d'origine hongroise refusait toute exposition depuis les années 80. C'est 5 ans après son décès que Beaubourg décide de transgresser cette volonté et de proposer une rétrospective riche de 130 oeuvres du peintre.

De 1949 aux années 90, l'exposition explore les différentes phases de l'oeuvre de Hantaï qui peignait de façon très physique en gestes mécaniques et répétitifs, de grandes toiles, à l'aide d'outil et de méthodes très particulières.

L'exposition débute par une oeuvre proche de l'Art Primitif, et enchaîne avec une quinzaine d'oeuvres dites surréalistes, de grands tableaux aux couleurs éclatantes et aux formes ovoïdes telles des viscères fluorescents et à têtes de monstres. Un peu ragoûtantes mais impressionnantes par la qualité de leur réalisation. "Sexe prime" marque particulièrement cette période de par sa taille (5,30m de long sur 2,40m de haut), l'outil utilisé pour la réaliser (le cadre métallique d'un vieux réveil) et par l'effet de relief-profondeur plutôt hypnotique. Hantaï quitte le surréalisme pour entrer définitivement dans l'abstraction. Suivent ainsi des oeuvres faites de petites touches répétées à l'infinie ou d'écritures multiples et superposées où l'effet mécanique et répétitif du geste permet au peintre d'entrer dans une discipline imposée qui favoriserait son abstraction de l'oeuvre. Ce soucis de minimiser au maximum son influence sur l'oeuvre amène Hantaï àSimon-Hantai--Pompidou-www.zabouille.over-blog.com.jpg appliquer de nouvelles techniques : le pliage-froissage-plissage-nouage de la toile. Ces techniques laissent sensiblement au hasard le soin de faire son oeuvre même si le profane se rend bien compte qu'il ne pourrait pas obtenir le même résultat. Ainsi les tableaux des séries "Mariales", "Catamurons" et "Panses" offrent des compositions chromatiques épatantes, des effets de lumières et un relief, réel ou non, qui taquinent l'oeil. La période "Meuns" suit avec des tableaux effectués avec la même technique de ceux de "Panses" mais au rendu totalement différent. Ici les oeuvres sont plus épurées et les formes créées par le nouage sont dessinées sur fond blanc telles des oeuvres de Matisse.

Toujours dans son soucis de s'abstraire, Hantaï adopte une nouvelle technique dite "à l'aveugle". Créées en capitons, les "Tabulas" impressionnent, particulièrement dans sa version rouge-rosée. Le quadrillage blanc met particulièrement en lumière la diversité des effets de couleur des cadres peints. L'exposition se clôt par les oeuvres créées dans les années 90 à partir de "Tabulas" présentées à la biennale de Venise 10 ans plus tôt. Hantaï redécoupe ces oeuvres pour en créer d'autres dans des sortes de zooms. Il nomme ces nouvelles peintures "Les laissées".

Une exposition passionnante.

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22 août 2013 4 22 /08 /août /2013 18:25

L-ecume-des-jours-www.zabouille.over-blog.com.jpgMichel Gondry adapte au cinéma le roman de Boris Vian. Je pensais que le film me réconcilierait avec le livre mais Gondry déchainé nous saoule dès les premières minutes. A force de vouloir habiller chaque minute, chaque détail de gadgets et d'astuces, Gondry perd toute sensibilité. La forme prend toute la place et efface tout charme aux personnages et toute émotion. A défaut d' être réussi le film peut interpeller par la richesse creative de Gondry. On tient ainsi 1 heure mais cela devient vite très, très long.

2h30, d'effets de style qui font rater au film tout son effet.

Date de sortie du film : 24 avril 2013

Date de sortie du DVD : 27 août 2013

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18 août 2013 7 18 /08 /août /2013 10:18

Frances-Ha-www.zabouille.over-blog.com.jpgFrances, 27 ans, vit à New-York. Apprentie danseuse, depuis un bon moment, elle se laisse vivre tranquillement, sans réel soucis du lendemain. Jusqu'au jour où Sophie, sa colocataire et meilleure amie, donne à sa vie un nouveau tour : une vie sans Frances.

 

La force du film réside essentiellement dans le charme et le talent de la comédienne Greta Gerwig, parfaite dans ce rôle de fille sympa, décalée et un brin paumée. Le scénario, lui, traîne légèrement la patte. Il se laisse vivre comme Frances et du coup, l'ennui s'invite un peu. L'image en noir et blanc est léchée et la réalisation agréable. Mais les références cinématographiques qui challonnent le film (Woody Allen et son Manhattan, Truffaut, Godard ou Carax...) perturbent et rendent difficile la découverte du film comme une oeuvre neuve. Il est compliqué de plonger pleinement dans une histoire lorsque le réalisateur vous renvoie sans cesse à d'autres films. Phénomène largement amplifié par l'utilisation de la musique de George Delerue et d'autres compositeurs des BO des films de Truffaut ou Godard qui accompagnent quasiment tout le film.

 

Au final, la sensation est étrange. L'ensemble est agréable, l'héroïne marquante mais l'oeuvre cinématographique semble sans réelle existence propre. Curieux.

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16 août 2013 5 16 /08 /août /2013 15:08

Jean-Pierre-Lorit-www.zabouille.over-blog.com.jpgSon physique de presque jeune premier, souvent utilisé dans des rôles ambigus, occupe nos écrans de télévision depuis presque trois décennies. Ses apparitions au cinéma plus rares sont toujours marquantes. On se souvient de "Une affaire de goût" de Bernard Rapp où il se laissait manipuler par un Bernard Giraudeau pervers, "Nelly et Monsieur Arnaud" de Claude Sautet où amoureux des vieux livres, il souriait à Emmanuel Béart.

Au théâtre, je me souviens de lui dans "Les Créanciers" de Strinberg et dans un tout autre genre de "En toute confiance" de Donald Margules. Sa voix sourde et douce et son sourire léger sont toujours d'une remarquable efficacité.

 

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12 août 2013 1 12 /08 /août /2013 16:34

R.B.Kitaj---Musee-des-Beaux-Arts-de-hambourg---www.zabouil.JPGLe musée des Beaux-Arts de Hambourg propose jusqu'au 27 octobre 2013, une rétrospective de l'oeuvre de l'artiste Américain Ronalds Brook Kitaj.

L'artiste a vécu et travaillé 40 ans à Londres, jusqu'à ce qu'en 1994, à l'occasion d'une rétrospective à la Tate, les critiques l'assassinèrent. Le décés de son épouse, 15 jours plus tard, que Kitaj attribue à ce linchage, l'incite à retourner aux Etats-Unis pour vivre les 10 dernières années de sa vie. Son suicide en 2007 a suscité, en Europe, un regain d'intérêt pour son travail. 

Cette rétrospective déjà exposée à Berlin en début d'année, présente 130 peintures, collages, gravures et dessins, des premières oeuvres de la fin des années 50 jusqu'aux dernières années. Entre art abstrait et figuratif, ses peintures très colorées, composées de plusieurs plans, évoquent l'histoire du 20e siècle à travers les origines juives de Kitaj et la diaspora qui obsédée l'artiste.

De beaux tableaux intrigants.

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30 juillet 2013 2 30 /07 /juillet /2013 22:10

  bernadette lafond www.zabouille.overblog.comElle était un peu comme notre voisine, bienveillante, drôle. La copine sympa mais à qui on ne la fait pas. Revenue de tout mais toujours prête à repartir.

On nous avait parlé de Nouvelle Vague, d'Eustache, de Truffaut, de Chabrol, de jeunes maîtres du cinéma devenus grands avec elle. On voyait en noir et blanc une jeune femme, séduisante, provocante, qui faisait rêver les jeunes réalisateurs d'aujourd'hui toujours prêts à la faire tourner.

En réalité, on l'avait découverte autrement, adopté vraiment, forte face à l'attente, à l'ignominie de certains journalistes puis face à l'inacceptable. Alors, elle ne fut plus uniquement cette grande actrice gouailleuse pleine de vie, elle devint Bernadette, familière et respectable. C'est aussi, et peut-être surtout, elle qui nous a quitté sans crier gare la semaine dernière à la veille d'un nouveau tournage.

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17 juillet 2013 3 17 /07 /juillet /2013 09:48

the-bling-ring-www.zabouille.over-blog.com.jpgÀ Los Angeles, deux puis cinq grands ados cambriolent les résidences des célébrités qui les font rêver. Objectif : voler les fringues, en garder un peu pour eux, revendre le reste pour se faire de l'argent et au final pouvoir entrer dans les carrés VIP des boites à la mode.

Réalisé, écrit et joué comme une série pour ados, le film n'accroche pas un instant. Le traitement à la va vite des personnages d'ados qui s'avèrent, du coup, bas de plafond et sans profondeur n'aide pas à s'intéresser à l'histoire.

Raté.

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11 juillet 2013 4 11 /07 /juillet /2013 22:26

20-ans-d-ecart-www.zabouille.over-blog.com.jpgAlice Pantins presque 40 ans a tout pour atteindre le poste de ses rêves au sein de son magazine de mode. Mais son "grand" âge et son image de fille coincée jouent en sa défaveur. Lorsqu'à la suite d'un quiproquo son patron l'imagine maîtresse de Balthazar, à peine 20 ans, Alice décide de jouer la carte de la couguar, grande tendance du moment, à l'insu du jeune homme éperdument amoureux.

Le cinéma français est infoutu de créer des comédies de qualité, à tel point que l'on s'extasie devant les 3-4 gags pas trop mal pensés de "les gamins" en occultant totalement la niaiserie du reste du film.

20 ans d'écart est la très belle exception qui confirme la règle. David Moreau nous propose 1h30 de comédie romantique drôle, intelligente et fraîche avec pour seul défaut une scène finale d'une nullité absolue.

Pierre Niney et Virginie Efira, talentueux comédiens, sont d'un charme irrésistible. Ils sont entourés de Charles Berling, Gilles Cohen, Camille Japy, Louis-Do de Lencquesaing, Michaël Abiteboul, Blanche Gardin... tous excellents.

Date de sortie en salle : 6 mars 2013

Date de sortie en DVD : 10 juillet 2013

 

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7 juillet 2013 7 07 /07 /juillet /2013 13:03

Vous-n-avez-encore-rien-vu--www.zabouille.over-blog.fr.jpgA la mort d'Antoine d’Anthac, ses amis comédiens, qui ont joué sa pièce "Eurydice", sont réunis dans l'étrange demeure de l'auteur. Ils sont là pour donner leur avis sur l'interprétation de cette même pièce par une jeune troupe de théâtre. Face à l'écran qui diffuse la représentation filmée, les comédiens se souviennent.


Resnais, entre théâtre et cinéma, filme, dans un esprit surréaliste, son style de prédilection, ses acteurs fétiches interprétant Eurydice d'Anouilh. Le casting est réjouissant et les prestations excellentes, à l'exception, surprenante, de Pierre Arditi et Sabine Azéma. Tous deux ne parviennent pas à transmettre l'intensité dramatique de la pièce. Dommage que Resnais ait cette fois encore (presque) tout misé sur ces deux comédiens fétiches, alors qu'il avait à sa disposition Lambert Wilson et Anne Consigny, qui dans les mêmes rôles, mais dans bien moins de scènes, sont tous deux intenses et captivants.
L'ensemble parait du coup bien long.

Date de sortie en salle : 26 septembre 2012
Date de sortie en DVD : 29 janvier 2013

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4 juillet 2013 4 04 /07 /juillet /2013 19:01
Liu Bolin, maître du camouflage

Liu Bolin est un artiste activiste chinois diplômé de l'école des Beaux Arts de Pékin. Sculpteur, photographe et performeur, il créé en réaction aux mutations économiques, politiques et environnementales de la Chine. Au début des années 2000, il connait la notoriété grâce à sa série de photographies "Hidding in the city". Sur chaque image, il se fond totalement dans un décor évoquant l'oppression et l'absence de protection des artistes. Depuis, il a multiplié les occasions de reproduire ce procédé plutôt bluffant.

Crédits photos : galeries Paris-Beijin et Magda Danysz

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30 juin 2013 7 30 /06 /juin /2013 14:55

Le-soir-des-lions-www.zabouille.over-blog.com.jpg

 

C'est avec "Le soir des lions" que François Morel vient de clore ses 6 mois de carte blanche au théâtre de la Pépinière.


Une fois de plus, François Morel nous offre une soirée d'humour et de poésie triste ou gaie sans laisser la moindre place à l'ennui. Le talent et l'inventivité de l'auteur, la belle voix grave du chanteur et les qualités exceptionnelles de l'interprète forment un trio sans fausse note. François Morel a aussi l'intelligence de s'entourer de gens de talent : Juliette pour la mise en scène, Antoine Sahler pour les compositions musicales, associé pour l'orchestre à deux musiciennes Lisa Cat-Berro et Muriel Gastebois, tous les trois épatants.

 

François Morel, je t'aime !

 

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21 juin 2013 5 21 /06 /juin /2013 21:56

Caroline_Vigneaux_quitte_la_robe_-_La_Comedie_de_Paris.jpg

Caroline Vigneaux est une très bonne comédienne dont l'aisance sur scène est particulièrement emballante. Elle maîtrise parfaitement l'improvisation, véritable ou feinte, et ses mimiques mêmes bien chargées demeurent drôles. Le spectacle propose de nombreuses bonnes idées et une écriture efficace qui sortent de l'ordinaire

Mais lorsque Caroline Vigneaux s'abandonne dans le graveleux et les plaisanteries salaces, elle tombe dans une facilité digne de nos plus mauvaises blagues de fin de soirée, qui ne justifient donc pas la convocation d'un public. Non seulement ce n'est plus drôle mais cela dessert le reste du spectacle qui est pourtant bien au-dessus de la pléthorique offre "comique" actuelle.

Aussi, les sketchs sont parfois un peu trop longs comme celui des portables qui semble un peu interminable, ce qui, sur un  one man show d'1h20, nous laisse à penser qu'il s'agit d'un manque de créativité. 

Du coup, à la sortie du spectacle, notre impression est mitigée par ce mélange de qualités évidentes et une tendance à certaines facilités.

 

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17 juin 2013 1 17 /06 /juin /2013 21:31

Ronan-et-Erwan-Bouroullec---www.zabouile.over-blog.com.JPGLe musée des Arts Décoratifs présente jusqu'au 1e septembre Momentané, une exposition consacrée aux 15 années de travaux des frères Bouroullec.

 

Les oeuvres et produits des deux designers occupent la nef et les deux galeries, soit 1000m² présentant objets, séries limitées et pièces industrielles, dessins et vidéos. Trois espaces, trois thèmes : la nef accueille les oeuvres de grandes tailles comme les cloisons textiles, la première galerie les objets dédiés à l’espace de travail et la seconde galerie les objets domestiques.

Bien que Momentané soit une parfaite occasion de découvrir ou redécouvrir le travail des frères Bouroullec, on n’est pas tout à fait sûr que la taille de l’exposition justifie les presque10 euros du ticket d'entrée.

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