SansCrierArt : Aperçu critique de l'actualité culturelle. Comptes-rendus d'expositions, de pièces de théâtre, de films et de tous autres évènements culturels.

12 janvier 2016 2 12 /01 /janvier /2016 19:53
Carol de Todd Haynes

Dans les années 50, Thérèse, jeune vendeuse dans un grand magasin de New-York, tombe amoureuse de Carol, une riche cliente en plein divorce.

Todd Haynes propose un beau portrait de femmes prisonnières des conventions, dans l'esprit de "Loin du Paradis". On y retrouve là aussi des héros déchirés entre raison et passion dans une langueur et un romantisme maudit. La mise en scène et en images, tout comme la recomposition de l'époque, sont particulièrement soignées. Si, parfois, le rythme s'essouffle, les interprètes, parfaites, nous captivent. Cate Blanchett marque particulièrement par la justesse de son jeu dans l'interprétation d'un personnage complexe, que sa beauté particulière et son élégance d'une autre époque servent parfaitement. Un beau film d'un classicisme raffiné.

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9 janvier 2016 6 09 /01 /janvier /2016 17:39
Les huit salopards de Quentin Tarantino

John Ruth emmène sa prisonnière Daisy Domergue se faire pendre à Red Rock. Alors que le blizzard les poursuit, il accueille dans sa diligence le Major Marquis Warren, lui aussi chasseur de prime et Chris Mannix qui se présente comme le nouveau shérif de Red Rock.

Un format 70mm (tout en longueur), de beaux paysages de neige, un blizzard assourdissant, des personnages loufoques et violents, un récit qui évolue en huis clos ; l'un dans une diligence, l'autre dans une auberge ; dans ses 95 premières minutes le film nous emmène doucement dans sa curieuse histoire qui intrigue sans qu'il ne s'y passe vraiment grand chose. Puis arrive la dernière heure qui, comme d'habitude, et encore plus outrageusement et interminablement que d'habitude, laisse place au massacre.

"Les Huit Salopards" ressemble à une caricature d'un film de Quentin Tarantino. Tout semble un peu bâclé. Le cinéaste se laisse aller au plus facile, l'hémoglobine, et abandonne toute verve dans les dialogues, dessine ses personnages à gros traits, oublie toute finesse dans la mise en scène et fluidité dans son récit. 2h45 qui n'offrent pas grand chose finalement.

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6 janvier 2016 3 06 /01 /janvier /2016 18:46
Le tout nouveau testament de Jaco Van Dormael

Ea, la fille de Dieu, se révolte contre l'ignominie de son père. Elle fuit le domicile familial après avoir saboté l'ordinateur du Créateur et communiqué à chaque terrien sa date de décès.

L'idée de départ était bonne et pleine de promesses. Mais le film n'est ni drôle, ni poétique, ni satirique. Il échoue dans les trois registres. Les dialogues sont plats, les messages convenus, les gags peu efficaces. Le scénario manque d'envergure et le récit confus, part en tous sens et ne nous mène nulle part. Les pistes intéressantes à peine abordées sont aussi vite abandonnées. Esthétiquement l'ensemble est assez moche. Jaco Van Dormael s'empare d'un sujet immense mais le voit tout petit. Raté.

PS : souvenons-nous, en ce jour de déception extrême, que notre frère Jaco Van Dormael est le réalisateur du magnifique "Toto le héros". Comme quoi l'homme est capable du pire comme du meilleur.

Date de sortie en salle : 2 septembre 2015

Date de sortie en DVD : 13 janvier 2016

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2 janvier 2016 6 02 /01 /janvier /2016 13:02
Le pont des espions de Steven Spielberg

A Brooklyn, dans les années 50, l'avocat James Donovan est désigné pour défendre, Rudolf Abel, un espion soviétique exerçant sur le sol américain. Puis, la CIA charge Donovan de négocier avec les autorités russes l'échange de Rudolf Abel contre un pilote d’avion américain capturé lors d'un survol du territoire russe.

Tom Hanks est parfait pour jouer les messieurs presque "tout le monde" emporté dans des situations extrêmes. Le film est conté de façon très classique dans un récit très fluide. La reconstitution de l'époque nous emporte très vite dans l'ambiance angoissante de la guerre froide. Les images sont belles, les acteurs épatants, le récit bien mené, sans ennui. Il ne s'agit sans doute pas du film le plus marquant de Spielberg mais il n'en est pas moins agréable.

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20 décembre 2015 7 20 /12 /décembre /2015 18:58

Marie élève seule son fils Guillaume. Agé de 16 ans, agressif et violent, il refuse toute relation avec sa mère.

Christine Carrière nous propose un portrait de couple, mère - enfant, vivant dans l'amour imposé et la haine qu'il finit par engendrer. Le scénario ne passionne pas, que se soit dans les relations ou les actions qu'il décrit. S'il n'y avait la présence de Mathilde Seigner, toujours très juste, on aurait quitter l'affaire avant la fin. A retenir aussi, la prestation de Kacey Motte Klein qui dans un rôle outrancier parvient à faire exister son personnage.

Date de sortie en salle : 24 juin 2015

Date de sortie en DVD : 19 novembre 2015

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19 décembre 2015 6 19 /12 /décembre /2015 22:54
The Walk de Robert Zemeckis

Le 6 août 1974, le funambule Philippe Petit tendait un câble entre les deux tours du World Trade Center (alors en construction). Il effectuera huit fois la traversée à plus de 110 étages de hauteur.

The Walk retrace la vie de Philippe Petit jusqu'à cet exploit qui le rendit célèbre dans le monde entier. Le film qui dure deux heures semble interminable tant le scénario se perd dans les détails et multiplie les répétitions. Mais l'exploit, entre cambriolage et oeuvre d'art, est tellement impressionnant et beau que l'on reste scotché jusqu'au bout. Au vu de la beauté des plans en 2D, il semble évident qu'un visionnage en 3D doit être particulièrement impressionnant.

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15 décembre 2015 2 15 /12 /décembre /2015 16:47

Fatima élève seule ses deux filles, Souad lycéenne révoltée et Nesrine l'ainée raisonnable. Quand Nesrine décide de suivre des études de médecine, Fatima multiplie les heures de ménage pour l'aider financièrement.

Le film porte avec simplicité une histoire précise qui dit beaucoup sans s'attarder dans les démonstrations. Soria Zeroual marque dans le rôle de Fatima soutenue par la grâce de la jeune Zita Hanrot.

"Fatima" est un magnifique portrait de femme et un bel hommage aux mères d'origines étrangères qui rêvent d'intégration et luttent quotidiennement pour offrir à leurs enfants un avenir meilleur.

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10 décembre 2015 4 10 /12 /décembre /2015 20:11
Les Suffragettes de Sarah Gavron

En Angleterre, au début du XXe siècle, des femmes se battent pour obtenir le droit de vote.

Sarah Gavron choisit de raconter ce combat historique à travers le portrait de quatre femmes d'origines sociales différentes. Les comédiennes, Carey Mulligan et Helena Bonham Carter en tête, sont parfaites. La reconstitution de l'époque très convaincante. Mais le scénario se concentre essentiellement sur le portrait de ces femmes sans aborder réellement la position des politiques, des médias et de la société en générale, ce qui devient vite assez frustrant. Ce traitement accès sur ses héroïnes et le rythme très lent adopté, évoquent plus le canevas d'une série dans l'esprit de "Call the Widwife". Mais, il faudrait plus d'un épisode d'1h45 pour traiter correctement de cette grande lutte pour les droits des femmes.

PS : Avertissement aux fans de Meryl Streep : l'actrice, très présente sur l'affiche, n'apparaît que dans une seule scène d'une durée de 3 minutes.

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4 décembre 2015 5 04 /12 /décembre /2015 22:06
Le Petit Prince de Marc Osborne

Une petite fille de 8 ans enfermée, par une mère obsédée par la réussite, dans un monde où le travail et la performance dominent tout, se lie avec un vieil aviateur qui lui conte une drôle d'histoire. Cette rencontre va l'éveiller à d'autres possibles.

L'énorme surprise du film est qu'il ne s'agit absolument pas d'une adaptation du Petit Prince de Saint-Exupéry. Le conte n'est qu'un prétexte (constitutif quand même) pour raconter l'histoire de cette petite fille privée d'enfance et qui revient à l'essentiel quitte à en souffrir un peu. Du coup, le livre de Saint-Exupéry n'occupe que peu de place dans le film. A tel point, que si grande soit la passion que l'on porte au livre, on ne peut pas vraiment s'offusquer de le voir perdre de sa grâce par une découpe à la serpe. L'important est de suivre l'évolution de cette petite fille qui s'éveille à la vie et aux sentiments. Le film est visuellement très agréable, avec des traitements différents selon que l'on soit avec la fillette ou dans le conte du Petit Prince, allant du dessin très moderne à un trait plus classique jusqu'à l'utilisation de marionnettes et du papier découpé. Dans ses deux premiers tiers, le scénario est intelligent, parsemé de poésie dosant habilement les passages du film moderne au conte de Saint-Exupéry. La dernière partie décoit. Le scénario s'égare, perd de sa poésie et tombe dans les travers du film d'animation d'aventures. On garde malgré tout de l'ensemble du film une impression plutôt agréable.

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29 novembre 2015 7 29 /11 /novembre /2015 19:27
Knight of cups de Terrence Malik

Rick, scénariste, erre entre Los Angeles et Las Vegas, entre femmes et tournages, et s'interroge sur sa vie.

Malik enchaîne les belles images de villas luxueuses, de plages, de paysages désertiques, de routes interminables,et de jolies filles peu vêtues. Aucun dialogue (ou presque) mais des voix off qui expliquent la vie au héros qui lui même s'interroge dans l'esprit "où vais-je, d'où viens-je, dans quel état...". Christian Bal est de tous les plans. Cate Blanchett et Nathalie Portamn font de courtes apparitions. Et devant tout se vide, le spectateur s'ennuie ferme.

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24 novembre 2015 2 24 /11 /novembre /2015 23:48
Le fils de Saul de Laszlo Nemes

À l'automne 1944, à Auschwitz-Birkenau, Saül fait partie des Sonderkommandos. Alors, qu'il évacue les corps d'une chambre à gaz, il croit reconnaître son fils parmi les victimes. Il n'a alors plus qu'un objectif en tête donner à cet enfant une sépulture en présence d'un rabin, tandis que ces camarades prépare une révolte pour s'évader.

Ce qui frappe dans Le fils de Saul c'est avant tout sa mise en scène. La caméra filme Saul, de face ou de dos, ne montrant ce qui se déroule autour de lui qu'en arrière-plans plus ou moins visibles. On ne voit donc que peu de choses mais on devine tout d'autant que les bruits, les paroles et les cris eux ne sont aucunement masqués. Aussi, l'image adopte un format carré qui semble bien étriqué créant une sensation d'enfermement, de piège et accentuant une certaine angoisse. Formellement, le film interpelle. Sur le fond, on est intrigué par ce personnage dont l'ignoble tâche exige de lui une certaine perte d'humanité qu'il tente obstinément de retrouver en redonnant à cet enfant les honneurs que l'on doit aux morts dans un monde civilisé. Que cette soif d'humanité aille à l'encontre de l'instinct de survie de ces camarades rend soudainement le personnage encore plus complexe et moins sympathique. Si le film affiche des faiblesses c'est dans son récit. Les événements que la quête de Saul croise ou provoque ne tiennent pas vraiment en haleine. Seul le contexte historique et émotionnel puissant et le dispositif de mise en scène maintiennent notre attention.

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21 novembre 2015 6 21 /11 /novembre /2015 18:28
Valley of love de Guillaume Nicloux

Isabelle et Gérard se retrouvent, après de nombreuses années de séparation, dans la vallée de la mort. Ils répondent ainsi aux dernières volontés de leur fils suicidé qui leur impose une visite de plusieurs jours sous une chaleur écrasante.

Nicloux réunit Huppert et Depardieu qui n'avaient plus tourné ensemble depuis 30 ans. Il les filme errant sous le soleil, à l'hôtel ou dans des paysages désertiques, elle suppliant Gérard de respecter les vœux du fils jusqu'au bout persuadée qu'ils vont le revoir, lui se plaignant sans cesse de la chaleur. Le réalisateur, également auteur de ce scénario ultra light, se contente de filmer, sans talent particulier, les deux comédiens et laisse l'imagination du spectateur en faire ce qu'elle veut. C'est un peu court.

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4 novembre 2015 3 04 /11 /novembre /2015 19:13
Comme un avion de Bruno Podalydes

Michel se prend soudainement de passion pour le kayak qui lui évoque sa passion pour les avions et sa soif d'évasion. Il s'en achète un sur Internet et décide de partir une semaine en voyage sur la rivière.

On suit un Michel utopiste, un peu lunaire, dans sa préparation et son périple. Les personnages sont cocasses et sympathiques, les interprètes parfaits (Sandrine Kiberlain, Agnés Jaoui et Bruno Podalydés). Le film très contemplatif offre des moments drôles mais il ne s'y passe pas grand chose. Sympa mais à peine vu, déjà oublié.

Date de sortie en salle : 10 juin 2015

Date de sortie en DVD : 4 novembre 2015

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26 octobre 2015 1 26 /10 /octobre /2015 23:23

Nord de la France, mai 1940. Alors que les Allemands envahissent la France, un village entier part sur les routes de l'exode direction Dieppe.

Christian Carion nous conte l'histoire de ces 8 millions de français qui abandonnèrent leurs maisons et leurs terres pour fuir l'ennemi et rend, au passage, hommage aux Allemands qui résistèrent au nazisme, aux tirailleurs sénégalais qui donnèrent leur vie pour défendre les terres de leur colonisateur et aux anglais qui combattaient déjà en France en 1940. Grâce à ses personnages étrangers, Carion ne tombe pas dans le film de terroir franchouillard qui lui tendait pourtant dangereusement les bras. Tout en gardant le souci d'une vérité historique et dramatique de la situation, il parsème son film de touches d'humour et d'action, variant les ambiances et les intentions. Si on perçoit quelques longueurs, elles glissent grâce au talent des comédiens, Olivier Gourmet en tête une fois de plus remarquable. Ce qui marque aussi particulièrement c'est le travail sur le son, pour le meilleur et le moins bon. Christian Carion a réalisé l'un de ses grands rêves : obtenir d'Ennio Morricone qu'il compose la musique de son film. Malheureusement, les grandes envolées du maestro cannibalisent les scènes qu'elles accompagnent et rendent artificielle toute émotion. On ne peut pas en vouloir à Carion de s'être laissé entraîner par sa passion pour le compositeur, mais aucune scène du film n'est plus touchante que celle, où Olivier Gourmet retrouve Mathilde Seigner dans sa voiture cabossée alors que le réalisateur laisse le suspens et l'émotion éclorent dans le silence. Et aucune musique ne remplacera la douceur du bruit du vent dans les arbres de la scène finale. 

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24 octobre 2015 6 24 /10 /octobre /2015 22:29

Alors qu'ils sont en mission sur Mars, un équipage Américain est au prise avec une forte tempête qui les oblige à fuir la planète au plus vite. Lors de l'évacuation, ils perdent un de leur co-équipier qu'ils pensent mortellement touché. Mark Watney se retrouve seul et sans ressources suffisantes sur une planète peu accueillante.

"Seul sur Mars" est un bien étrange film de science fiction. Décors magnifiques, dialectes pseudo-scientifique incompréhensible, suspens angoissant et rebondissements en série sont bien au rendez-vous mais curieusement Ridley Scott nous conte cette histoire sur un ton badin. En cause, l'auto-dérision du héros, le charme de Matt Damon, des dialogues parsemés d'humour noir et le disco en accompagnement musical. Ce traitement décalé et un récit, tenant pourtant sur peu de chose, mené tambour battant nous réconcilient avec les voyages spaciaux après le  ridicule Gravity et l'alambique Interstellar.

Bien sûr, "Seul sur Mars" n'échappe pas aux excès Hollywoodien du quart d'heure final, mais le traitement décalé de Ridley Scott nous offre 2h15 de divertissement total sans ennui.

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2 octobre 2015 5 02 /10 /octobre /2015 21:22

Le nouveau film de Yann Arthus Bertrand est une oeuvre étrange dont on ne comprend pas très bien ce qu' elle est censée nous dire.

Le film alterne images magnifiques du monde et récits de personnes de différentes origines. Comme si YAB avait mixé les images de son film "Home" et les témoignages de "6 milliards d'autres". Mais alors que "6 milliards..." était organisé autour d'une structure qui lui donnait tout son sens, "Human" nous sert en vrac des images, d'on ne sait où, prises d'hélicoptère et des témoins non identifiés, dans un sorte de zapping géant. Face à cet anonymat généralisé et à ces paysages de cartes postales, difficile de ressentir un intérêt et une empathie sincère, c'est à dire autre qu'une émotion réflexe créé par les musiques ou les larmes versées par les témoins.

Dans "Human", tout est désincarné, ce qui, compte tenu du sujet que sous-tend le titre, est un peu incongru. Dommage.

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29 août 2015 6 29 /08 /août /2015 21:38
Dheepan de Jacques Audiard

Dheepan, Yalini et Lllayaal, Sri Lankais Tamoul, fuient la guerre civile pour la France. Ils se font passer pour une famille afin d'obtenir plus facilement le statut de réfugiés.

L'histoire de ces trois réfugiés, de plus, faux couple et faux parents, qui essayent de s'en sortir et de s'adapter dans une vie et une culture totalement éloignée de la leur, est délicatement racontée. Les comédiens sont excellents (dont Vincent Rottiers toujours très juste), les portraits bien dessinés, la mise en scène soignée. Ce qui cloche à mi-parcours, et de plus en plus, au fil du film c'est la somme d'invraisemblances que crée le contexte outré de banlieue, véritable zone de non droit, désertée par ses habitants et dirigée par les dealers. On ne comprend pas très bien pourquoi Audiard s'éloigne de ce qui nous semblait être un sujet (les réfugiés en Europe) suffisamment complexe pour ne pas avoir à en rajouter. Le film perd toute finesse pour devenir un fourre-tout violent et informe avec une fin, une fois de plus chez Audiard, ridicule et discutable sur le fond. Au final, on ne voit pas très bien ce qu'il veut nous dire.

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16 août 2015 7 16 /08 /août /2015 17:17
Mission Impossible, Rogue Nation de Christopher McQuerrie

Le MI est dissout alors que Le Syndicat, organisation terroriste composée d'anciens agents secrets du monde entier, multiplie les attentats.

Le film dose intelligemment suspens, actions et humour. On dit que Tom Cruise a réalisé lui-même les cascades. Cela ajoute encore un peu de piment au visionnage. Bien foutu.

PS : on remarquera la troublante ressemblance de la nouvelle Ethan Hunt Girl, Rebecca Ferguson, avec Isabella Rosselini. L'effet "Suéde" peut-être.

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15 août 2015 6 15 /08 /août /2015 22:44
Mustang de Deniz Gamze Ergüven

De nos jours, dans un village turque, cinq sœurs créent le scandale en se baignant dans la mer avec des garçons de leur classe.

Le scénario ne surprend jamais vraiment et accuse quelques lenteurs qui nous pousseraient presqu’aux portes de l'ennui. Mais le film, bien que dramatique, renferme une vitalité et une fraîcheur qui nous emporte d'emblée. La mise en scène est vive et les cinq jeunes comédiennes émeuvent et amusent avec le même talent.

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14 août 2015 5 14 /08 /août /2015 22:37
Pitch Perfect 2 d'Elisabeth Banks

Les Barden Bellas, groupe de chanteuses a'capella de l'Université de Barden, championnes nationales de la discipline depuis 3 ans, se voient radiées du concours suite à un "incident technique" lors d'une prestation. Pour reconquérir leur statut de stars, elles se doivent de remporter les championnats du monde.

Il n'est pas nécessaire d'être fan ou même d'avoir vu Glee, Hit girl ou Pitch Perfect1 ou d'avoir moins de 18 ans pour s'amuser au visionnage de ce film. Le scénario est con-con, les morceaux musicaux lassants mais les comédiennes sont parfaites (à voir en VO bien sûr) et les dialogues, bien que très accès sur le pipi-caca, sont très drôles. Le clou du spectacle est assuré par un couple de commentateurs d'une férocité hilarante.

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