Harry Dawes, scénariste et metteur en scène, assiste à l'enterrement de Maria Vargas et se souvient.

La scène d'ouverture qui présente Maria Vargas, danseuse, sans qu'elle n'apparaisse une seule fois à l'image est assez géniale. C'est dans les yeux de ceux et celles qui la regardent qu'on comprend l'effet qu'elle produit. Premier film couleur tourné par Mankiewicz sur un scénario original, il fut mal accueilli aux États-Unis. Cette critique du monde du cinéma, du star system et de la jet-set, ce traitement des différences de classes, cher au réalisateur, déplurent à Hollywood mais réjouirent la critique française.

Si on peut trouver le film un peu lent et le proposl un peu vieillot, la présence d'Ava Gardner et d'Humphrey Bogart agit toujours autant. Et la composition du récit en ingénieux flash back contés par les hommes qui l'ont croisée est particulièrement efficace.

Année de sortie en salle : 1954

 

 

 

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Eve Cantini, spécialisée dans les disparitions de femmes, enquête sur celle de Gioia.

Les personnages ainsi que les relations qu'ils entretiennent les uns avec les autres sont particulièrement caricaturaux, les états d'âme des protagonistes sont exposés de façon grossière, les situations sont émotionnellement excessives, le catalogue complet des rebondissements des enquêtes policières semblent ici exploité jusqu'à l'os, le scénario multiplie les longueurs et s'éternise sur les histoires intimes des policiers et du personnel judiciaire. L'héroïne est particulièrement horripilante, réitérant sans cesse les mêmes erreurs comme une adolescente en crise.

Et sur le fond, sous des dehors de propos féministe, ce scénario dérange par la lourdeur de ses démonstrations.

Série italienne à voir ou pas en replay sur France.tv

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Le Grand Palais rend hommage à un trio pas banal formé par Pontus Hulten, conservateur de musée, Jean Tinguely et Niki de Saint Phalle. 

L'exposition se divise en 9 parties. Tout d'abord, les rencontres, Hulten-Tinguely (1954), Tinguely-Saint-Phalle (1956) et Saint-Phalle-Hulten. Puis, le parcours de Hulten qui fut successivement conservateur du Moderna Museet de Stockholm, du Centre Pompidou à Paris et du musée Tinguely de Bâle. Suit la présentation de 6 expositions ou événements organisés par ou avec l'aide d'Hulten et réunissant les deux artistes :  Le mouvement dans l'art en 1961 et Elle - une cathédrale en 1966 toutes deux au Moderna Musée de Stockholm, le projet Le Cyclope à Milly la Forêt de 1969 à 1994, Le Crocrodrome de Zig et Puce en 1977, l'exposition Tinguely en 1988 et l'exposition Niki de Saint-Phalle en 1980 toutes trois au Centre Pompidou. Le parcours se termine par les obsèques de Tinguely qu'il avait organisé en détails et les tableaux éclatés réalisés par Saint Phalle en souvenir de leur travaux communs.

L'exposition est riche et vraiment intéressante mais nécessite de connaître déjà assez bien les artistes pour l'apprécier à sa juste valeur. Les oeuvres sont nombreuses, accompagnées de vidéos, de photographies et de correspondances. La part faite à Tinguely, de par sa relation originelle avec Hulten, est plus importante que celle donnée à Niki de Saint Phalle.

Petite frustration pour le visiteur : les oeuvres de Jean Tinguely sont présentées non animées ou s'animant par intermittence. Cela nécessite de " trainer" dans les salles, le moment où elles s'animent n'étant pas bien précisé sur les cartels. L'art cinétique sans son mouvement perd un peu de son intérêt.

A voir jusqu'au 4 janvier 2026.

Un documentaire sur le trio est à voir en replay sur Arte.tv

Lire le post sur l'exposition rétrospective Niki de Saint Phalle au Grand Palais en 2014

Niki de Saint-Phalle, Jean Tinguely et Pontus Hulten au Grand Palais
Niki de Saint-Phalle, Jean Tinguely et Pontus Hulten au Grand Palais
Niki de Saint-Phalle, Jean Tinguely et Pontus Hulten au Grand Palais
Niki de Saint-Phalle, Jean Tinguely et Pontus Hulten au Grand Palais
Niki de Saint-Phalle, Jean Tinguely et Pontus Hulten au Grand Palais
Niki de Saint-Phalle, Jean Tinguely et Pontus Hulten au Grand Palais
Niki de Saint-Phalle, Jean Tinguely et Pontus Hulten au Grand Palais
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Niki de Saint-Phalle, Jean Tinguely et Pontus Hulten au Grand Palais
Niki de Saint-Phalle, Jean Tinguely et Pontus Hulten au Grand Palais
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Niki de Saint-Phalle, Jean Tinguely et Pontus Hulten au Grand Palais
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Niki de Saint-Phalle, Jean Tinguely et Pontus Hulten au Grand Palais
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Niki de Saint-Phalle, Jean Tinguely et Pontus Hulten au Grand Palais
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Niki de Saint-Phalle, Jean Tinguely et Pontus Hulten au Grand Palais
Niki de Saint-Phalle, Jean Tinguely et Pontus Hulten au Grand Palais
Niki de Saint-Phalle, Jean Tinguely et Pontus Hulten au Grand Palais
Niki de Saint-Phalle, Jean Tinguely et Pontus Hulten au Grand Palais
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Niki de Saint-Phalle, Jean Tinguely et Pontus Hulten au Grand Palais
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Niki de Saint-Phalle, Jean Tinguely et Pontus Hulten au Grand Palais
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Niki de Saint-Phalle, Jean Tinguely et Pontus Hulten au Grand Palais
Niki de Saint-Phalle, Jean Tinguely et Pontus Hulten au Grand Palais
Niki de Saint-Phalle, Jean Tinguely et Pontus Hulten au Grand Palais

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Pendant près de 2 ans  Manuel Herrero a suivi l´élaboration et la préparation de la cérémonie d´ouverture.

Le réalisateur a suivi, pendant les 500 jours précédant le 26 juillet, Thierry Reboul, directeur exécutif, Thomas Jolly, directeur artistique, Maud Le Pladec, chorégraphe, Daphné Burki, directrice stylisme, Victor Le Masne, directeur musical et Tony Estanguet  Président du Comité Olympique. Le documentaire mêle images de ces 500 jours et commentaires post événement par ceux qui ont fait la cérémonie. Il se concentre sur des thématiques précises lui permettant de donner une idée assez claire de l'ampleur du chantier, tant d'un point de vue créatif, que logistique, que politique...

Hymne national, réalisation télévisée, coordination des bateaux, guest stars envisagées ou annulées, difficultés à maintenir la confidentialité, polémiques diverses, création du cheval mécanique, capacité des quais et des ponts à soutenir des gradins ou des danseurs, relations avec les autorités, intervention de Philippe Katerine, élaboration de la vasque, réalisation des vidéos et de la bande originale, présence de Céline Dion, gestion de la pluie...

C'est passionnant. Cela pourrait durer des heures mais est résumé en 1h30.

A voir en replay sur France.tv

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Magaloch est une star internationale des réseaux sociaux. Elle se filme lorsqu'elle soumet son corps à des sévices dont elle ne ressent pas la douleur à laquelle elle est totalement insensible.

Adèle Exarchopoulos, méconnaissable, est excellente et drôle dans le rôle de Magalie. Jérôme Commandeur flotte un peu dans son personnage qu'il peine à installer. Sandrine Kiberlain s'en sort bien dans une partition un peu ingrate. Karim Leklou est génialement pathétique et inquiétant.

La première partie du film est assez drôle et d'une incongruité réjouissante. Mais, comme souvent dans les films de Dupieux, le développement de l'histoire est un peu faible et sans surprise. La révélation de l'accident qui d'ailleurs n'en ai pas une est particulièrement mal menée. Le récit ne semble pas avoir été travaillé comme si tout était improvisé. 

Quentin Dupieux pourrait bien devenir une sorte de Claude Lelouch dont il a en commun d'enchainer les réalisations aux castings impressionnants, aux scénarios inaboutis donnant des films en roue libre.

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