<< < 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 > >>

cinema

En1950, Anatole Zsa-zsa Korda, un homme d'affaires sans scrupules, réchappe à une 6e tentative d’assassinat. Alors qu'il mène son projet le plus ambitieux qui risque de le ruiner, il propose à sa fille Liesl qui se prépare à entrer dans les ordres de lui succéder.

Dès le premier plan, l'esthétique chère à Wes Anderson saute aux yeux. La scénographie travaillée jusqu'au moindre détail impressionne. Cette beauté des décors et des accessoires prend une part importante dans le plaisir procuré par les films de Wes Anderson. L'esprit décalé, jouant sur l'effet de surprise, le rire et l'étrangeté des personnages agit parfaitement. Tout le film sera à la hauteur de cette première scène.

Le casting est parfait. A commencer par Benicio Del Toro qui, dans le rôle de cet étrange héros, est excellent. A ses côtés, Mia Threapleton est parfaite tout comme Michael Cera. A leurs côtés, dans des rôles secondaires mais essentiels, on trouve Tom Hanks, Benedict Cumberbach, Mathieu Amalric, Bill Murray entre autres.

Si on peut reprocher au film d'être inutilement compliqué dans le récit du montage financier, tout le reste est particulièrement plaisant.

A voir également l'exposition consacrée au réalisateur à la cinémathèque de Paris

Voir les commentaires

De nos jours, à Liège, Perla, Julie et Ariane, adolescentes, vivent avec leur bébé dans une maison maternelle, entourées de puéricultrices et d'assistantes sociales. A leurs côtés Jessica est à huit mois de grossesse.

Les frères Dardenne présentent pour la première fois un film choral en traçant le portrait de quatre adolescentes confrontées au rôle de mère. Elles ont toutes un parcours de vie cabossée mais  chacune rêve son avenir et celui de son bébé différemment.

Le film alterne les séquences entre ses quatre héroïnes dessinant en scènes de vie très réalistes leur psychologie, la difficulté de leurs situations et leurs rapports à leur enfant, à leur petit ami, à leurs mères. Cette alternance donne du rythme au film qui n'hésite pas à aussi prendre son temps pour que la complexité des sentiments s'exprime pleinement. L'émotion, mesurée, sans pathos, affleure ainsi à plusieurs reprises.

Les jeunes comédiennes, Janaina Halloy-Fokan, Elsa Houben, Babette Verbeek et Lucie Marielle, sont impressionnantes de vérité. A leurs côtés India Hair, Christelle Cornil et Jef Jacobs sont excellents.

Prix du meilleur scénario au Festival de Cannes 2025.

Voir les commentaires

Palme d'Or : Un simple accident de Jafar Panahi

Grand PrixValeur sentimentale de Joachim Trier

Prix spécial du jury : Resurrection de Bi Gan

Prix du meilleur scénario : Jean-Pierre et Luc Dardenne pour Jeunes mères

Prix du jury ex aequo : Sirat d’Olivier Laxe et Sound of Falling de Mascha Schilinski

Prix de la mise en scène : Kleber Mendonça Filho, pour L’Agent secret

Prix d’interprétation masculine : Wagner Moura, dans L’Agent secret de Kleber Mendonça Filho

Prix d’interprétation féminine : Nadia Melliti, dans La Petite Dernière d’Hafsia Herzi

Prix de la Caméra d’or : The President’s Cake de Hasan Hadi

Palme d’or du court-métrage I’m Glad You’re Dead Now de Tawfeek Barhom

Voir les commentaires

Astrid Thomson réalise le rêve de son père : elle réuni quatre Stradivarius et engage des musiciens prestigieux pour jouer une partition de l'auteur contemporain Charlie Beaumont. Les choses ne se déroulent malheureusement pas aussi bien que prévu.

L'intrigue est des plus simples et son déroulé sans grande originalité. L'intérêt du film réside dans son contexte musical au plus près des instruments et du sens de la musique. La qualité de ses interprètes fait également beaucoup. Le réalisateur met en scène l'excellent Frédéric Pierrot et l'enthousiaste Valérie Donzelli. Il fait appel pour le quatuor à des comédiens véritables musiciens : Marie Vialle (violoncelle), Emma Ravier (alto), Daniel Garlitsky (violon), Mathieu Spinosi (violon), tous excellents.

La musique originale de Grégoire Hetzel participe également au charme du film.

Voir les commentaires

A Paris, Cécile, grande gagnante de Top Chef, prépare, avec son compagnon, l'ouverture de son restaurant. Quand son père qui tient un routier dans le Loir et Cher fait un 3e infarctus, elle part le voir. Cette visite à ses parents est aussi un retour en adolescence et les retrouvailles avec Raphaël.

Partir un jour enchante tout autant que On connaît la chanson d´Alain Resnay qui fonctionnait sur la même mécanique. Tous deux utilisent des chansons populaires pour exprimer les sentiments et émotions des personnages. Avec une différence notable qui est qu´ici ce sont les comédiens qui chantent, enchaînant dialogues et chansons avec une fluidité qui supprime rapidement toute sensation d´étrangeté. La nostalgie qui est un des grands sujets du film est particulièrement bien servie par les chansons créées, pour la plupart,  à l´epoque de l´adolescence de Cécile et Raphaël. Les rapports avec le père (Francois Rollin accompagné par Dominique Blanc) traite de la distance réelle ou pensée entre la province et Paris, ainsi que celle qui se serait créée avec ce transfuge de classe qu´est Cecile.

On se laisse porter, non sans émotion, par cette belle histoire d´amours et d´amitiés.

Juliette Armanet surprend favorablement et l´excellent Bastien Bouillon irradie. Ils étaient déjà très bien dans le sensible court métrage à l´origine du long (César du meilleur court métrage 2023). Leurs rôles étaient inversés mais la nostalgie et l´émotion portée par l´histoire et les chansons fonctionnaient déjà tout autant. 

Le court est à voir sur Arte en replay, le long se voit sur grand écran au cinéma.

Voir les commentaires

<< < 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 > >>
Haut

Sanscrierart : Aperçu critique de l'actualité culturelle : théâtre, cinéma, séries, documentaires, expositions, musique...

Archives

Hébergé par Overblog